- eidge 54Membre du Forum
- Date d'inscription : 11/04/2013
Nombre de messages : 87
24112014
bonjour a vous,
Je suis de retour d’Amazonie, et la valse des grossîtes en aquariophilie, ne cessent d’effectuer des fermetures, les plus grosses sociétés sont au plus mal les exportations baissent de 80 90%, surtout pour les états unis, je ne vous parle même pas du marché français qui est moribond.
Tout le monde ou presque dans la région de Santarem se reconvertit dans la raie car l’Ibama vient de relever les quotas de 40 à 200 spécimens par exploitation, tout le monde se rue sur un marché en niche et pense revendre de 200 à 500 reals, des spécimens qui sont déjà traités en Asie.il va y avoir de la casse, pendant ce temps des stocks vont se reconstituer ; toujours est-il que nous sommes tombé sur une compagnie de scalaire de même taille de plusieurs centaines de sujets je n’ose pas dire plusieurs milliers, et de discus par centaines, ne me demandez pas l’adresse je ne me souviens plus du chemin pour y aller. Mais je vais être de bonne foi, je vous indique la route.
Bon vous êtes prêt alors paris Orly ouest via Lisbonne via Rio de Janeiro via Belem via Santarém, voilà pour la partie aviation, ensuite affréter un caboteur avec un brésilien un peu arnaqueur et départ pour 7h en direction de lago grande, vous ne pourrez pas vous tromper cet encore sur les cartes attention toutefois au banc de sable de façon à ne pas vous échouer en pleine nuit, jeter l’ancre a 800 mètres de la briqueterie et attendre le lendemain matin, faire le point avec le commandant de votre esquif et voir ce qui reste d’essence pour voir ou nous en sommes vos talents de négociateur va être mis à rude épreuve si vous n’êtes pas convaincant car vous n’aurez rien vu, alors patience et ruse sont de rigueur pour faire avancer le bateau un peu plus loin jusqu’à votre igarapé favori.
Prendre ensuite 2 pécheurs locaux avec la pirogue, planquer la réserve de bière, car s’il tombe dessus vous n’aurez pas besoin de leur dire de se servir ?ils videront le contenu de l’isopos en moins de deux .quelle descente. Oui je sais il fait chaud, il fait soif, mais un pack de 24 bières, cela ne dure pas longtemps avec eux. Pendant ce temps on finit dans l’igarapé à pied avec de l’eau jusqu’aux épaules et faisant attention .
Ce n’est pas le parcours a la Jim Jones mais il y a des endroits infestés de serpents, et en s’éloignant du courant et en s’enfonçant dans les herbiers, on croise les discus et les scalaires, le plaisir a l’état pur, vite un coup de photos ,et de vidéos attention de ne pas trop remuer le fond ,la vase et déjà l’image est à revoir puis il faut en faire profiter les copains pas question de régaler d’un tel spectacle seul.
A ce niveau le partage est de rigueur et puis on n’est pas à l’abri d’un appareil défectueux, ou d’une carte mémoire pleine (pas vrai Christian, qui arrive avec son caméscope de poche ,et qui lui indique mémoire pleine)donc on remonte sur 500 mètres puis on sort pour reprendre un petit chemin il était temps ,le danger était de plus en plus pressant, et il ne vaudrait pas tomber à l’eau en pleine nuit à cet endroit.
Retour à notre pirogue et nous remettrons cela sur un autre igarapé demain. L’aventure est à ce prix nous ne sommes pas subsidiaires, car j’envoie toujours un ou deux guides indiens devant nous. Ils connaissent l’igarapé mieux que quiconque et nous mettent en garde d’éventuels dangers, comme les jacarés, les pirañhas etc…
a plus aquariophilement eidge 54.
Je suis de retour d’Amazonie, et la valse des grossîtes en aquariophilie, ne cessent d’effectuer des fermetures, les plus grosses sociétés sont au plus mal les exportations baissent de 80 90%, surtout pour les états unis, je ne vous parle même pas du marché français qui est moribond.
Tout le monde ou presque dans la région de Santarem se reconvertit dans la raie car l’Ibama vient de relever les quotas de 40 à 200 spécimens par exploitation, tout le monde se rue sur un marché en niche et pense revendre de 200 à 500 reals, des spécimens qui sont déjà traités en Asie.il va y avoir de la casse, pendant ce temps des stocks vont se reconstituer ; toujours est-il que nous sommes tombé sur une compagnie de scalaire de même taille de plusieurs centaines de sujets je n’ose pas dire plusieurs milliers, et de discus par centaines, ne me demandez pas l’adresse je ne me souviens plus du chemin pour y aller. Mais je vais être de bonne foi, je vous indique la route.
Bon vous êtes prêt alors paris Orly ouest via Lisbonne via Rio de Janeiro via Belem via Santarém, voilà pour la partie aviation, ensuite affréter un caboteur avec un brésilien un peu arnaqueur et départ pour 7h en direction de lago grande, vous ne pourrez pas vous tromper cet encore sur les cartes attention toutefois au banc de sable de façon à ne pas vous échouer en pleine nuit, jeter l’ancre a 800 mètres de la briqueterie et attendre le lendemain matin, faire le point avec le commandant de votre esquif et voir ce qui reste d’essence pour voir ou nous en sommes vos talents de négociateur va être mis à rude épreuve si vous n’êtes pas convaincant car vous n’aurez rien vu, alors patience et ruse sont de rigueur pour faire avancer le bateau un peu plus loin jusqu’à votre igarapé favori.
Prendre ensuite 2 pécheurs locaux avec la pirogue, planquer la réserve de bière, car s’il tombe dessus vous n’aurez pas besoin de leur dire de se servir ?ils videront le contenu de l’isopos en moins de deux .quelle descente. Oui je sais il fait chaud, il fait soif, mais un pack de 24 bières, cela ne dure pas longtemps avec eux. Pendant ce temps on finit dans l’igarapé à pied avec de l’eau jusqu’aux épaules et faisant attention .
Ce n’est pas le parcours a la Jim Jones mais il y a des endroits infestés de serpents, et en s’éloignant du courant et en s’enfonçant dans les herbiers, on croise les discus et les scalaires, le plaisir a l’état pur, vite un coup de photos ,et de vidéos attention de ne pas trop remuer le fond ,la vase et déjà l’image est à revoir puis il faut en faire profiter les copains pas question de régaler d’un tel spectacle seul.
A ce niveau le partage est de rigueur et puis on n’est pas à l’abri d’un appareil défectueux, ou d’une carte mémoire pleine (pas vrai Christian, qui arrive avec son caméscope de poche ,et qui lui indique mémoire pleine)donc on remonte sur 500 mètres puis on sort pour reprendre un petit chemin il était temps ,le danger était de plus en plus pressant, et il ne vaudrait pas tomber à l’eau en pleine nuit à cet endroit.
Retour à notre pirogue et nous remettrons cela sur un autre igarapé demain. L’aventure est à ce prix nous ne sommes pas subsidiaires, car j’envoie toujours un ou deux guides indiens devant nous. Ils connaissent l’igarapé mieux que quiconque et nous mettent en garde d’éventuels dangers, comme les jacarés, les pirañhas etc…
a plus aquariophilement eidge 54.
Commentaires
2014-12-02, 9:10 am
Merci pour toute ces infos.
Très belle vidéo, j'adore les voir dans leur habitat naturel.
Très belle vidéo, j'adore les voir dans leur habitat naturel.
Permission de ce forum:
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Je vais éviter de déborder sur ton sujet pour ce faire j'enverrai un mp afin d'expliquer tout ce qui va arriver et pourquoi.
Comme tu parles d'un igarapé qui est en faite un petit cours d'eau peu profond ce qu'on appel chemin de canot là où une épaisse végétation viens fournir en acide humique et ambré l'eau quoi de mieux que de s'immerger à l’intérieur d'un igarapé afin de découvrir cette formidable diversité.
Merci à charly d'avoir partagé cette vidéo (http://www.iktus-aqua.fr/)
Quand on regarde cette vidéo on découvre à chaque minutes de nouvelles espèces, ce qui montre que la diversité est bien présente.
Malheureusement beaucoup d'aquariophiles s'arrêtent à l'image du biotope et ne s'intéresse pas l’histoire du poisson et à celle du biotope.
Je vais partager avec vous le sujet qui concerne un igarapé soit disant protégé ce qui appelle un igarapé gelato.
http://chicodoidodaapa.blogspot.fr/2014/10/moradores-da-apa-do-igarape-gelado.html
L'APA est une zone protégé "área de proteção ambiental"
Donc le titre signifie " Les résidents d'une zone protégé (apa) d'un iguarapé protégé se plaignent de : exploration minière qui contamine l'APA
Donc pour résumer l'autochtone subit la pollution lié au mercure et autres polluant causé par les mines et il se retrouve seul face a un état qui mets l'écologie de coté.
On parle souvent des fleuves et des rivières du Brésil qui sont ou qui vont être en danger à cause de nombreux projets de barrages que normalement l'aquariophile aurait du informer la communauté.
Seulement le problème de la destruction des biotopes ne s'arrêtent pas que au grand cours d'eau il s'étant jusque dans les iguarapé. Les organismes de protection de l'environnement du Brésil mentionne cette phrase "racisme envers l'environnement" , il est certains qu'avec une présidente du Brésil anciennement ministre des mines à l'époque de Lula ne considérera pas l'avenir écologique du Brésil comme sa priorité.
Certains d'entre vous vont penser que nous faisons de la politique en parlant de tout ça mais ne rien dire et ne rien faire c'est comme si on continuer notre passion en sachant que l'avenir sera incertains pour beaucoup d'espèces et donc pour nous qui aimons cette passion et nos animaux aquatiques cela est très difficile à vivre.
Alors nous avons choisis l'option de dire la vérité et de partager que d'arrêter ou ne rien faire.