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eidge 54
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Découverte de l'anatomie et de la morphologie du Discus Empty Découverte de l'anatomie et de la morphologie du Discus

2013-07-19, 7:12 pm
Bonjour à vous,
Nous allons maintenant passer l’étape au-dessus, et rentrer avec plus de détails dans notre passion.





                                                                                                            [/center]♂♂Horde Heroini Cichlasomatine. ♀♀

                                                                                                                               PRESENTATION 3  

                                                                                                  Cette diversité est sans équivalent dans le reste du monde.

                                                                                                      Des brides de  l’anatomie à la scalimétrie des Discus.

                                                                                                            Les modalités et la compréhension de la nage.

                                                                                                                       L’endurance et la vitesse du Discus.

                                                                                                                      Rappel à la loi, elle est pourtant simple.

Pénétrons le monde environnemental des Symphysodons dans leur intimité morphologique. Il existe des poissons de toutes formes et de toutes tailles, les plus petits mesurent moins d'un centimètre et les plus grands peuvent atteindre environ 20 mètres. La morphologie générale est dans l'ensemble la même pour toutes les variétés. Mais celui qui nous intéresse, c’est le Discus !!!.

                                                 Notre Discus est dulçaquicole (il accomplit son cycle complet en eau douce).

                           Le Discus est un poisson à sang-froid, il est poïkilotherme, donc sa température varie avec celle de l’eau.

                                          Connaitre l’anatomie des Discus permet et aide à comprendre son  fonctionnement.

                                    L’observation de vos Discus, et à la loupe, s’il vous plait, vous aidera à mieux les comprendre.  
                 
La peau  de notre Discus sécrète en permanence un mucus et produit les écailles. Les écailles se trouvent juste en dessous de l'épiderme.
Il est déconseillé de prendre un poisson avec des mains sèches, on pourrait abîmer le mucus et ainsi favoriser la multiplication de maladie comme les mycoses.
Toutefois, prendre un poisson avec les mains mouillées permet de protéger les nageoires qui pourraient se prendre dans les mailles d'une épuisette.


Mais entrons dans le vif du sujet !!!

La peau du Discus est constituée d’une superposition de cinq couches différentes. Nous avons dit que la peau est aussi un organe excréteur. Notre Discus ne transpire pas, il n’a pas de glandes sudoripares, mais l’excrétion peut se produire aussi sous forme de substances insolubles ou de cristaux, qui sont déposés et mis hors circuit, si on peut dire. Si surprenant que cela paraisse, les couleurs des poissons mais aussi de nos Discus  spécialement, résultent en partie du dépôt à la périphérie de telles substances dans des cellules appelées chromatophores.

Ces cellules ne sont pas de vulgaires dépotoirs. Par un phénomène comparable à l’utilisation des restes ou des sous-produits dans l’industrie. Ces déchets colorés qui sont des pigments  et qui acquièrent des fonctions importantes. Les cristaux de guanine, par exemple, qui chargent certaines cellules et donnent aux poissons leur argenture, surtout abondants, et sont en rapport avec l’éclairage des couches superficielles de l’eau.  


La couche externe s’appelle la cuticule puis vient l’épiderme, la membrane basale, le derme et l’hypoderme. La cuticule correspond en fait au mucus du Discus. Ce mucus est en permanence sécrété par le Discus, il est composé d’un complexe de protoplasma cellulaire et de cellules desquamées qui abritent des acides gras et des immunoglobulines spécifiques (activité anti pathogène).en claire (protéines totales, le cortisol, l’immunoglobine et na(+), k(+) et ca (2+) des concentrations) et l’évolution des comportements dans la relation parents-petits. Les parents transmettent ainsi aux petits !!.

Ce mucus qui est transparent et visqueux a deux rôles principaux : il constitue une barrière efficace contre les parasites et les substances toxiques et il améliore aussi l’hydrodynamisme au cours de la nage. Il faut donc faire très attention au cours des manipulations (épuisettes) afin de ne pas trop endommager ce mucus protecteur. Bien sûr je me répète, mais cela représente la protection !!!.
Le mucus ou cuticule a un rôle capital car il fait barrière aux infections, il contient en effet des substances antiseptiques et des anticorps qui protègent le poisson. Le derme est la seconde couche qui abrite les écailles qui sont perméables aux substances chimiques et constituent également un véritable bouclier protecteur.

Information à la scalimétrie du Discus :

A partir de là, on va pouvoir estimer l’Age de notre Discus, à partir de ses écailles, surtout s’il est sauvage. (Ceci est valable pour les hybrides, et les Discus d’élevage).
Les écailles grandissent avec le poisson. Petites écailles cténoides au nombre de 45 à 53 sur la rangée médiane et latérale, à partir de l’extrémité postérieure de la tête jusqu’à la base des rayons de la nageoire caudale. Ecailles cténoïdes : elles sont en forment de peigne, elles portent des sortes de dents sur le bord  supérieur  et extérieur, et sont garnies d’épines denticulées en fonction de leur position sur le Discus...les écailles sont des plaques  semi-osseuses, semi-cornées et disposées en rangées chevauchantes, elles font partie intégrante du squelette  de notre discus. le nombre d’écailles est constant pour tous les individus d’une même espèce donnée dès sa naissance si notre Discus est à 45 écailles ,il gardera  cette donne ,s’il est à 53 il la gardera aussi avec cette différence. Enfin une écaille qui tombe, ou arrachée est toujours remplacée, sinon gare à l’infection !!. L’accroissement de l’écaille se fait par ajout de couches successives qui se distinguent les unes des autres par une marque appelée strie d’accroissement ou circulis. Les variations de croissance, les évènements environnementaux et biologiques… sont visibles et marqués. Pour la plupart codés dans la structure de l’écaille. Les écailles de notre Discus se déterminent grâce aux marques annuelles  que l’on nomme Annulus. (Pour la petite histoire un juge malaisien m'a fait voir une carence alimentaire sur un Discus remportant un premier prix, en l’observant de plus près, des stries s’étaient formées, et pratiquement indécelable pour un néophyte).
Lorsqu’une écaille tombe ou est endommagée, celle-ci se reforme naturellement. Cet évènement se distingue par un  foyer plus développé que sur les écailles voisines qui ne furent pas touchées par la perte de cette dernière. Elle est en mode régénération !!!. Cette écaille ne peut vous servir pour estimer l’âge de votre Discus.
L’activité, la physiologie et les rythmes biologiques des Discus sont directement liés à la température de l’eau. Pour plonger régulièrement dans les différents igarapés et rios de l’Amazonie la différence est importante de 24° à 35°, alors l’incidence sur la croissance de notre Discus y est pour beaucoup. Un Discus grandit toute sa vie, par contre son rythme de croissance diminue avec l’âge, et encore toutes les variétés ne grandissent pas au même rythme.il me faut rajouter les paramètres environnementaux, en particulier la température que j’ai cité plus haut, mais aussi la qualité et la quantité de nourriture influencent directement la croissance de ce dernier. L’estomac de notre Discus n’est jamais plein, pourtant il a le periphyton à sa portée.

                                                                      Les organes des sens, des Discus : perception :

La vue des poissons :

nos Discus aussi ne possèdent pas de paupières,  dorment les yeux ouverts! Ils possèdent un large champ de vision ce qui leur permet de voir avant d'être vus mais ils sont complètement myopes. L’œil fonctionne dans l’eau : le cristallin pratiquement sphérique concentre les rayons au maximum. Les images se forment en avant de la rétine, ce cristallin n’est pas déformable. Les images sont au point pour des objets très rapprochés mais l’accommodation permet la vue à distance : Le cristallin est tiré en arrière par un muscle spécial, le muscle lenticulaire !!!. Quand ce muscle se relâche la lentille revient en avant sous l’action de son ligament suspenseur. La rétine comprend des cônes et des bâtonnets, mais sa structure est moins fine que celle de notre rétine. Les yeux des Discus sont proportionnellement  concis par rapport à la tête. Ils sont situés latéralement et ne possèdent pas de paupières. En plongeant de nuit, nous avons vus des Discus dormir, souvent la tête en bas, ou entre deux eaux, ils ont besoin de repos. Ils suspendent momentanément leurs fonctions vitales et peuvent rester ainsi des heures sans bouger, figer par le temps.la plongée de nuit requiert beaucoup de sérénité et d’émotion, les sens, nos sens sont en alertes, en éveils, dûs aux prédateurs qui rôdent !!!. Amazonie oblige.

La vision n’est pas toujours bonne selon les variétés de Discus et le milieu (myopie, matières solides en suspension et très mauvaise conduction de la lumière dans l’eau..). L’angle de vision est de 280° avec un angle mort de 70° à l’arrière. Par contre, il est très sensible à  la perception de l’intensité lumineuse et des couleurs, sont très bonnes chez nos Discus. Au-delà d’une certaine distance, notre Discus ne distingue plus que des formes et des masses.

L’odorat :

Les poissons possèdent des narines Une seule paire d’ouverture nasale pour notre Discus et l’odorat est très développé ce qui compense leur vue plus ou moins bonne. L’eau étant un parfait solvant cela permet au poisson de localiser très précisément ou se trouve la nourriture et certains prédateurs se servent de cet atout pour localiser leur future proie. Notre Discus possède en outre un bulbe olfactif qui se trouve dans la partie renflée de sa tête à l’intérieur de celle-ci. Ce dernier est responsable de la perception des odeurs. Enfin notre Discus assure son assiette grâce à son otolite avant de passer à table. !!!(Ceci grâce à son oreille interne, petite structure calcaire assurant l’équilibre de nos Discus.)

Le goût :

Ils sont capables d’apprécier les aliments. Nos Discus ont les flaveurs Ils goûtent à distance.  Comme tous les poissons ils peuvent détecter la présence d’aliments en gnosie, en flairant ou en goûtant l’eau avec sa paire de choanes. Les papilles gustatives (bourgeons gustatifs) ne se limitent pas à la cavité buccale mais parsèment également les contours de la bouche, la gorge, les narines, sur la tête, mais aussi à travers la ligne latérale. (Ils font très bien la différence entre plusieurs sortes de nourritures, vers de vase, ou granulés etc.... Ils baignent dans un liquide ou les substances sapides peuvent se  diffuser. Le matin au lever du jour notre Discus est en malefaim.
Sa bouche :

bien que relativement petite, sert à se nourrir, à l’intérieur notre Discus est pourvu de camérales, (soit de mini dents pointues, se répartissant uniquement sur la partie postérieure de la mâchoire. (Ceci est vérifiable par vos soins). Absence de dents au niveau du palais mais présence de dents pharyngiennes et dents maxillaires. Cela ne l’empêche pas en cas de danger de prendre ou de déplacer ses petits dans d’infimes précautions, il peut ainsi aller récupérer des petits égarés dans du sable de la grosseur de ceux-ci.

Tri et rinçage des fricots : Les Discus emploient différentes techniques pour trier ce qui est comestible de ce qui ne l’est pas. Ils peuvent ainsi recracher immédiatement un élément non comestible comme un gravier ou un morceau de bois, ou recracher un aliment trop gros, pour l’émietter et l’avaler à nouveau. Les Discus sont aussi capables de nettoyer des aliments dans leur bouche, par une circulation intensive de l’eau que l’on  nomme  « rinçage » avant de finir dans l’entral de notre Discus.                     Le Discus le fait également en version élevage, si je peux vous le transmettre de cette manière.

Ce mécanisme permet l’élimination des particules non comestibles par la bouche, il recrache, tout en retenant l’aliment pour l’avaler ensuite. Ces techniques sont très utiles et efficaces, surtout en milieu naturel où les aliments sont souvent mélangés à de la vase ou d’autres éléments non comestibles et qu’il détecte par son névraxe via ensuite son action buccale. Leur particularité dans le periphyton visible la plus marquante est qu'ils capturent leurs proies en les aspirant : une dépression se crée dans la bouche, ce qui attire la proie. En plus de l'os maxillaire, l'os prémaxillaire est, lui aussi, mobile typique des téléostéens dont fait partie notre Symphysodons Discus.

Abstrait :

Voyons le glossaire pour nous brosser l’incubation buccale :

INCUBATION : Laps de temps s’écoulant entre la ponte et l’éclosion des œufs.
INCUBATION : Période pendant laquelle l'œuf se développe, jusqu’à l'éclosion.
INCUBATION BUCCALE : Conservation des œufs dans la bouche d'un parent.
INCUBATION : Les œufs sont couvés, protégés(en bouche pour les cichlidés africain entre autre).
INCUBATION : Durée s'écoulant entre la ponte et l'éclosion des œufs. C'est une période pendant laquelle les ovules peuvent être couvés ou incubés, de manière à les maintenir au chaud, en sécurité et à permettre le développement de l'embryon.
INCUBATEUR  BUCCALE : la femelle abrite dans sa gorge, ou sa bouche les œufs fécondés.
INCUBATION BUCCALE : Certain poisson, notamment les cichlidés, protègent leurs œufs ou leurs larves dans leur bouche jusqu'à la maturité complètes des alevins.
INCUBATEUR   BUCCALE BIPARENTALE: Les œufs après la ponte, sont pris en bouche par la femelle qui les transmets au male par la suite (pratiquée par les cichlidés dont le dimorphisme sexuel est peu marqué : comme certains Xenotilapia, chezeretmodus, gnathochromis, microdontochromis  pour les plus connus.
INCUBATEUR   BUCCALE  LARVOPHILE: Les œufs sont pondus normalement, donc non couvés en bouche, ce n’est qu’après leur transformation en larves que ces dernières seront incubées.
INCUBATEUR   BUCCALE  LARVOPHILE: les Discus sauvages dans le milieu naturel en cas de danger d’un prédateur pratiqueront cette forme de protection, et déplaceraient le frai pour le mettre en sécurité.
INCUBATEUR   BUCCALE OVOPHILE : Les œufs sont incubés dès après la ponte par un seul des deux géniteurs(en général la femelle).
INCUBATEURS BUCCAUX : Poissons dont le mode de reproduction passe par la bouche. Les œufs , après la ponte et la fécondation, sont conservés dans la bouche de la femelle.
Incubation buccale est une forme élaborée de soins parentaux affichée par de nombreuses espèces de poissons téléostéens. (L’infra-classe des téléostéens (Téléostéen) regroupe l'écrasante majorité des espèces de poissons actuels. On en connaît environ 23 600 espèces appartenant à peu près à 40 ordres. Les téléostéens représentent 99,8 % des espèces de « poissons » et près de la moitié des espèces de vertébrés.
Le toucher :

Le sens du toucher  est d’analyse difficile, même si des terminaisons nerveuses existent, on ne les a pas mises en évidence .Une lésion, même grave, ne provoque que des réactions banales et ne coupe pas l’appétit de notre Symphysodon, pour autant le sens du toucher existe, on en est sûr à cause des réactions violentes aux toxiques,( solvant par exemple) mais on ne connait pas bien, mais sur d’autres faces, les Discus éprouvent des sensations au niveau du toucher car ils possèdent soit des nageoires impaires qui sont uniques allongées en fin filaments très sensibles au toucher.  Il semblerait néanmoins que cette aptitude (perception) soit néanmoins peu développée .certains sujets se posent sur le fond la nuit pour dormir. Les nageoires pelviennes sont relativement longues et formées de quelques rayons rigides, suivis de rayons courts et mous. En les raidissant notre Discus s’équilibre et se contrebalance et s’égalise au rythme du courant.

L’ouïe :

Notre Discus entend fort bien comme la plupart des poissons, et réagit avec vivacité, d’autant plus que les sons circulent dans l’eau trois fois plus vite que dans l’air. Les Discus n’ont que l’oreille interne et l’appareil auditif est rudimentaire, comparé au notre. Puisque les poissons d'eau douce vivent dans l'environnement qu'ils ventilent, l'eau passe constamment dans à leur corps par osmose. L'osmose est le mouvement de l'eau d'un secteur de moins de sel dissous à un secteur de plus de sel dissous. C'est la raison pour laquelle l'eau passe dans le corps du poisson. L'eau extérieure essaye de diluer la concentration élevée des sels de corps dans les poissons. Par conséquent, les poissons d'eau douce excrètent constamment l'eau par leurs ouïes et ne boivent jamais pour maintenir les sels de corps non-dilués.

Les vibrations :

Les Discus ressentent les ondes et les vibrations, ils sont sensibles aux différences de pression au niveau de la ligne latérale (succession de trous qui partent de l’arrière de l’opercule jusqu’au pédoncule caudal, ces trous traversent à la fois les écailles et la peau pour rejoindre un canal interne équipé de cellules sensorielles). Ce canal est situé sur le corps du poisson et il renferme des organes très sensibles aux variations de pression du milieu et aux vibrations. Dès que le milieu est troublé par des ondes de pressions inhabituelles, un message est instantanément capté à ce niveau puis aussitôt retransmis au cerveau.

Le squelette :

Le squelette osseux de la plupart des poissons se compose d’un crâne portant les mâchoires, d’une colonne vertébrale, c’est l’arête neurale, une tige osseuse du système nerveux reliés à la colonne vertébrale et formant le squelette, et des côtes, puis une série d’os qui soutiennent les nageoires. De petits os sont souvent répartis dans les muscles : ce sont les arêtes. Les poissons  et les Discus sont constitués de quatre membres ou parties qui sont représentés par une nageoire formée de rayons osseux sur lesquels une membrane est tendue. Les nageoires "paires" (adaptées à la nage) sont les nageoires pectorales (situées sur les flancs : membres antérieurs) et les nageoires pelviennes (situées et insérées à la face inférieure : membres inférieurs).Les  nageoires pelviennes sont  dotées de quelques rayons épineux durs et pointus. Quant aux nageoires "impaires" ce sont la nageoire dorsale, caudale et anale. Les nageoires dorsales et anales  sont constituées quant à elles, de rayons épineux dans la partie antérieure et mous dans la partie postérieure.
La ceinture osseuse qui les supporte est soudée aux os du crâne. Les nageoires sont indépendantes de l’ensemble du squelette et peuvent donc être situées selon les espèces vers le milieu du ventre (pelviennes abdominales), ou en dessous des pectorales (pelviennes thoraciques) ou sous la gorge (pelviennes jugulaires).

Les modalités et la compréhension de la nage :

Il faut savoir que les nageoires prennent appui sur le milieu pour permettre la propulsion, qui est freinée par la résistance de l’eau qui est un fluide 1000 fois plus dense que l’air.la pénétration dans l’eau dépend de la forme du corps, de ce côté notre Discus jouit d’un aérodynamisme, bien au-dessus de la moyenne. Il faut tenir compte de cette force de propulsion et de la forme de ses nageoires, qui sont aptes à l’accélération soudaine, mais aussi à la manœuvre, ou à la nage soutenue. Ces aptitudes varient en fonction du milieu de vie.

Pour avancer, notre Discus fait onduler, (c’est-à-dire vibrer lentement) la moitié arrière de son corps, la partie la plus souple, et bien sur sa queue, ou caudale, qui amplifie le mouvement, et on recommence !. Il en résulte d’une ondulation prolongée de par la caudale, avec un mouvement oscillatoire dû aux battements des nageoires, telles que les pectorales paires. Avec ce système le battement peut être d’avant en arrière, pour m’expliquer autrement. Il m’arrive d’observer  cette nage, accroché à une souche pour ne pas être entraîné par le courant et ainsi voir une horde de Discus de 200 à 300 individus, quel spectacle fantastique !!.

Les nageoires : caudales, dorsales, anales, pectorales, pelviennes.

Une nageoire est un membre ou un appendice en général large et plat permettant le mouvement et le soutien dans le milieu aquatique. Mais voyons plus en détails, vous ne verrez plus vos poissons de la même manière, pis encore si vous plongez dans le biotope !!!.
Les différentes nageoires permettent à notre discus, mais aussi à l’ensemble des poissons, de se soutenir, de garder l’équilibre, et d’avancer dans l’eau. Les nageoires sont situées à différents endroits sur notre poisson et ont chacune une forme appropriée à leur utilité. Avancer, tourner, ou garder une position statique. Elles ont toute des fonctions bien précises, mais à tout moment elles peuvent donner toute la puissance pour fuir devant le danger, les prédateurs etc..

Les nageoires pelviennes :

leurs rôles stabilisent la nage, et contribuent au changement de direction. Elles sont aussi paires, elles  sont un membre de locomotion situé au niveau de sa ceinture, situées sur les parois abdominales, elles sont le complément des nageoires pectorales, afin de modifier la trajectoire de notre poisson, ainsi que de propulsion complémentaires, elles agissent comme des hydro-planes, elles participent à la modification de trajectoire, elles  jouent un rôle de régulateur de roulie, elles servent à se poser sur le fond ou bien dans certains cas à communiquer avec leurs alevins (cas particulier des Discus).

Les nageoires pectorales :

leurs rôles : stabilisation latérale, changement de direction, freinage. Elles sont l’équivalence des membres antérieurs chez les vertébrés. Elles  sont situées au niveau de sa poitrine, elles lui permettent de se stabiliser, elles servent à la fois de gouvernail pour tourner sur son axe en inversant le sens des battements, de propulseurs au cours des actions rapprochées et de freiner  au maximum. Notre Discus les utilise également pour ventiler ses œufs, elles peuvent être utilisées pour accélérer la circulation de l’eau au niveau des branchies ou pour chercher sa nourriture en remuant le sable sur le sol.

La nageoire caudale :

son rôle : locomoteur,  propulsion et freinage : elle termine la queue de notre discus et des poissons en général ; elle est l’organe principal de propulsion du Discus. Elle est actionnée par les muscles les plus puissants du poisson. C’est la locomotion !!. Le délai de fuite chez le Discus est remarquable la puissance mise en œuvre décourage plus d’un prédateur, l’échappée en milieu naturel est extraordinaire, en une fraction de secondes il disparait, pour se mettre en lieu sûr. Les nageoires dorsales et anales font office de dérive ou de "quille" pour avancer en ligne droite.

La dorsale :

neutralise le roulis et les embardées : elle a aussi un rôle de stabilisateur, notamment à l’arrêt. Elle est située sur le haut et le dos du poisson. Elle commence par une série de rayons épineux et mous et qui vont jusqu’au prolongement de  la nageoire caudale, les rayons épineux sont toujours antérieurs. Les épines sont raides et fortes tandis que  les rayons sont flexibles, fragmentés et ramifiés. Cette segmentation des rayons est la principale différence qui les sépare des épines, même composition  pour la caudale avec 8 à 10 rayons épineux, tout en étant écailleux, cette dernière est isocerque, (le côté primitif était hétérocerque, c’est-à-dire que la jonction de la dorsale était couplée avec l’anale. La nageoire caudale a une symétrie apparente (homocerque) ; apparente car la colonne vertébrale se termine dans le lobe supérieur. La torsion de l'axe caudal se fait au niveau de la vertèbre préurale).   Citation Wikipédia pour information.

Voyons maintenant le must de notre discus et pratiquement jamais abordé en aquariophilie par manque de place dans votre aquarium. Il faut aller sur le terrain pour bien comprendre le phénomène de la nage.

La vitesse :

Notre Discus est profilé  pour fendre l’eau. La forme hydrodynamique permet à ce dernier d’atteindre une vitesse de pointe de 30km/h, ce qui n’est pas négligeable connaissant la résistance de l’eau, il aime cependant nager dans le courant des heures durant,  sans se fatiguer, et pouvant à tout moment se faufiler à contre-courant, il faut le voir pour le croire !!! Sa forme discoïdale en fait  un poisson se confondant à merveille dans le biotope d’un igarapé. Il joue également avec la température pouvant passer d’un extrême à l’autre. Les possibilités des Discus sont remarquables, sa vitesse est proportionnelle  à sa taille, je m’explique pour une longueur de 20cm de long, il peut nager à 1,6 m/s et dispose d’une accélération pouvant atteindre 32m/s2.

Dans le milieu dans lequel  notre Discus évolue, et qui est lui-même dynamique, il convient de rappeler que notre Discus est capable de percevoir de très faibles variations de vitesse du courant et il cherche généralement les zones les plus favorables à sa progression voisinage des parois ou des souches d’arbres, ou de fond, zone de décollement que lorsque les fluctuations spatio-temporelles des vitesses du courant sont quelquefois intenses , (écoulements tourbillonnaires) énergie nécessaire pour franchir une certaine distance peut devenir beaucoup plus importante que celle requise pour parcourir la même distance dans un écoulement régulier ayant une même vitesse moyenne, et cela d’autant plus que la vitesse maximales se rapprochent de la vitesse de pointe de notre Discus.

L’endurance du Discus :

L’endurance de notre Discus est en  fonction de sa réserve en sucres énergétiques (glycogène)  qui s’épuise d’autant plus vite que la vitesse augmente et la température diminue, ceci lorsque sa vitesse est supérieure à sa vitesse de croisière. Oui je parle de vitesse de croisière (C’est la vitesse susceptible d’être maintenue pendant des heures sans engendrer de modifications physiologiques profondes de l’organisme et faisant appel à des mécanismes d’activités musculaires aérobies.

Puis nous arrivons à la vitesse soutenue :

C’est la vitesse pouvant être maintenue pendant quelques secondes voir quelques minutes mais engendrant la fatigue de notre Discus. Cette activité de nage fera appel dans des proportions variables aux différents mécanismes aérobies et anaérobies, d’autant plus que l’intensité de l’effort sera plus importante.

Mais voyons la vitesse de pointe :

C’est la vitesse résultant d’un effort violent, ne pouvant être maintenue plus d’un certain temps (suivant certains auteurs ,une dizaine de secondes).La puissance musculaire nécessaire est pratiquement totalement assurée par des mécanismes anaérobies, par décomposition du glycogène en acide lactique. Les réactions anaérobies permettent de générer très rapidement une grande puissance musculaire, mais mettent en jeu une énergie limitée dans la mesure où les réserves en glycogènes sont relativement faibles et où l’acide lactique a tendance à inhiber la contraction musculaire lorsqu’il atteint une certaine concentration (phénomène classique de la crampe ou des courbatures).
Notre Discus avance donc par une nage d’ondulation avec  une partie de son corps et de ses nageoires qui le propulsent. Sa forme discoïdale et massive lui permet de se déformer peu et lui offre une bonne résistance à l’élément liquide.il bénéficie d’une bonne surface d’appui, avec cependant une masse pas trop importante, c’est-à-dire qu’il peut allier puissance et inertie .Il doit pouvoir se faufiler rapidement dans des espaces restreints, dans les branches et les herbiers, le long des igarapés. Pour cela la forme optimale du corps arrondi et discoïdale comprimée latéralement et courte prolongée par les nageoires impaires,  lui donne une grande surface d’appui à notre Symphysodon notamment pour la position de rotation.

Quant aux  pectorales en position haute et les pelviennes sont reparties tout autour du centre de gravité permettant ainsi à notre Discus des mouvements dans toutes les directions.
Il faut savoir que toutes les nageoires sont composées de rayons reliés par une membrane, elles peuvent se replier sur le corps et dans le cas où elles sont  déchirées, elles repoussent avec une bonne alimentation.

Biologie et comportement des Discus :

La régulation automatique de la vitesse de croisière des bancs de Discus dans le courant :   ainsi les bancs de nos Discus nagent pendant plusieurs heures d’affilée (là je ne vous apprends rien!! mais voyons la suite, il faut à tout prix éviter les prédateurs et trouver la nourriture pour leurs survies. jusqu’à maintenant, il était supposé que tous les poissons d’un banc étaient très similaires, et que leur placement au sein du banc était plus ou moins dû au hasard. De nouvelles recherches montrent qu’il n’en est rien. Il faut voir un banc de Discus en mouvement. J’appuie mes dires sur une longue observation dans le biotope naturel, et sur une étude publiée dans la revue scientifique proceedings of the society qui nous montre que les poissons, et le Discus n’échappe pas  à la règle.

Donc notre Discus se place à des endroits précis dans le banc, en fonction de sa force physique,  (capacité respiratoire, et rapidité de nage son un critère de sélection). Lorsque le banc se déplace à grande vitesse ou fuit, ce sont  les Discus les plus forts et les dominants qui mènent, alors que les plus faibles sont placés à l’arrière. Les prédateurs ne sont alors pas loin, et il n’est pas rare de voir des Discus avec un morceau en moins. Lorsque la vitesse du banc redevient faible, le placement redevient plus aléatoire.

Ce sont des petites économies d’énergie qui se font pour les poissons qui sont les derniers dans le banc. Ils utilisent environ 12% de moins de force pour se déplacer que les premiers. Les résultats de cette étude montrent également les capacités physiologiques, qui sont très importantes pour le placement dans l’espace du poisson individuel. Il s’agit de découvertes tout à fait surprenantes et importantes pour la compréhension du comportement du poisson et de ses conditions de vie. (Propos du professeur John fleng Steffensen de l’institut biologique de l’université de Copenhague, » pour étude sur le hareng entre –autre » il a participé à la coopération européenne de recherche à l’origine de cette découverte). Fin du banc, si je peux dire !!. Il n’est cependant pas possible de réaliser une observation de cette ampleur en aquarium. Dans la nature, c’est autre chose, l’instinct sauvage reprend le dessus !!!.

Les muscles :

Les muscles du corps du poisson sont situés sur les côtés, le long du tronc et de la queue. La plus grande masse musculaire court le long du dos, de chaque côté de la moelle épinière. Des petits muscles commandent les mouvements de la bouche, des branchies, des nageoires et des yeux. Notre Discus se propulse par l’action de ses nageoires, sans beaucoup de mouvements du corps.

Les myomères des muscles sont disposées en une imbrication de feuillets. Les muscles des Discus ne sont pas très performants comparés aux autres espèces vivantes. Ils ne peuvent pas supporter les efforts prolongés (production très rapide d’acide lactique ce qui bloque les mouvements). C’est en frappant latéralement l’eau par des flexions alternatives de son tronc et de sa queue que le Discus exerce son principal mouvement en avant. S’il le souhaite, ces nageoires lui permettent d’avancer, de reculer, de tourner, de monter, de descendre ou de faire du "sur place", d’accélérer ou de ralentir sa vitesse, de ventiler ses œufs, etc...

Autres aspects anatomiques :

La respiration : Pour respirer notre Discus, mais aussi le poisson en général  va fermer alternativement sa bouche et ses opercules. Le courant d’eau ainsi produit va irriguer ses branchies. Le sang fixe l’oxygène de carbone  à travers la fine paroi des branchies et libère le gaz  anhydride carbonique. Le rythme respiratoire peut varier de 5 à 90 battements par minute. Le système branchial peut en inversant le flux d’eau éliminé des impuretés qu’il expulse à sa guise.

Les opercules :

de chaque côté de la tête sont situés les opercules, ils protègent les branchies et assurent la circulation de l’eau par des mouvements réguliers qui permettent aux branchies d’être toujours en contact avec l’eau pour en extraire l’oxygène de carbone et dégager l’anhydride carbonique. Notre Discus est dans son environnement, l’eau passe constamment dedans par osmose inverse. C’est cette constatation qui permet à l’eau de passer par le corps de notre poisson. L’eau extérieure essaye de diluer la concentration élevée des sels de son corps. Par conséquent, notre Discus excrète constamment l’eau par ses ouïes et ne boit jamais pour maintenir les sels de corps non dilués.

Le système digestif :

L’appareil digestif des Discus mais aussi  des  poissons comprend un œsophage, suivi de l’estomac, plus développé chez les espèces carnivores que chez les végétariens. Suit l’intestin qui, au contraire, est long chez les poissons herbivores, et presque inexistant chez les carnassiers stricts. Les éléments nutritifs provenant des aliments ingérés sont absorbés au travers des intestins, ensuite transportés vers le foie et plus tard diffusés dans le sang à travers tout le corps. L’anus sert à évacuer les excréments, le port urinaire sert à la sortie de l’urine et les branchies évacuent les substances azotées. L’anus termine l’appareil digestif et on observe également chez le Discus la présence d’un pancréas, d’une rate et d’un foie.

Donc les aliments sont aspirés et partiellement broyés dans la bouche et ne reçoivent pas de salive. L'œsophage participe au broyage des aliments. L'estomac est une poche épaisse et musclée sans glandes digestives.
Les protéines sont transformées en polypeptides par la pepsine. Le foie  contient le pancréas. Les actions sont combinées avec sécrétion de bile émulsifiant les graisses dégradées par les sucs pancréatiques constitués de lipases.

Les amylases pancréatiques transforment l'amidon et le glycogène en maltose. Les trypsines et chymotrypsines transforment les protéines en peptides et polypeptides par l'entérokinase intestinale. Les dimensions de l'intestin sont très variables, courtes très jeunes pour s’allonger une fois adulte. L'intestin sécrète un grand nombre d'enzymes. Les substances restantes sont expulsées par l'anus.

La circulation sanguine :

Le cœur pompe le sang vers les branchies puis le sang est aéré dans les branchies. Le sang artériel est diffusé dans les capillaires où se situe le transfert de l’oxygène et des aliments aux tissus environnants. Dans les reins, le sang est purifié et les déchets sont rejetés par l’urine. Après avoir été aéré dans les branchies, le sang artériel est collecté dans l’aorte dorsale (juste en dessous de la colonne vertébrale) et il est véhiculé vers les différents tissus par les capillaires. Le sang veineux revient au cœur, coulant dans les veines de plus en plus larges. Les veines se rassemblent toutes dans un seul vaisseau sanguin avant d’arriver au cœur.

La vessie natatoire :

La vessie natatoire est un stabilisateur hydrostatique. C’est un système de canaux qui s’ouvrent par une série de pores dans les écailles. C’est la rangée des orifices qui constitue de chaque côté du corps la ligne latérale, le canal se prolonge dans la tête par un petit groupe de canaux. Tout le long des canaux, des cellules sensibles sont groupées en bourgeons sensoriels, innervées par le nerf latéral ou facial. La vessie natatoire, on l’appelle également vessie gazeuse, cet organe est vital car il remplit plusieurs rôles. Connecté à l’oreille interne, il joue un rôle d’amplification des vibrations et permet au poisson de détecter la présence d’une proie ou d’un danger. Mais il joue surtout un rôle dans l’équilibre du poisson dans l’eau en lui permettant de s’adapter aux différentes pressions subies (variables selon la profondeur).

La vessie natatoire sert à assurer la flottaison entre deux eaux, un peu à la manière d’un ballast pour sous-marin. Chez certains poissons elle est reliée à l’œsophage, ils peuvent donc piper de l’air à la surface, chez d’autres, elle en est isolée et les gaz diffusent à travers sa paroi. Les poissons de fond (ancistrus..) n’ont pas de vessie natatoire lorsqu’ils sont adultes.
La vessie natatoire est un diverticule de l’œsophage. Elle se présente comme un sac aérien à paroi mince qui est rempli de gaz (voir croquis). Le volume de la vessie peut varier en fonction de la quantité de gaz qu’elle renferme, ce qui naturellement modifie la pression. La régulation de son contenu est assurée par le sang qui peut infuser ou absorber de l’air dans la vessie et le Discus ne fournit aucun effort pour maintenir sa position dans l’eau.
Il faut savoir que la vessie natatoire est remplie d’oxygène, de gaz carbonique et d’azote. Ce n’est pas seulement une poche remplie d’air, mais un mélange d’air et de gaz dont la composition varie selon l’espèce et la profondeur. Ce sac se situe dans l’abdomen des poissons, sous la colonne vertébrale. Cette poche interne qui détermine la profondeur à laquelle le poisson flotte dans l’eau et elle permet aussi au poisson de garder une densité égale à celle de l’eau dans laquelle il se développe et de se mouvoir à la profondeur qu’il veut. La paroi de la vessie natatoire est irriguée de vaisseaux sanguins qui apportent l’oxygène et c’est pour cette raison que le poisson n’est pas obligé de remonter à la surface. Grâce à son œsophage, il peut régler la taille de cette vessie. Ce petit tube lui sert à évacuer le gaz dans sa vessie rapidement. Plus la vessie du poisson est gonflée, plus il tend à remonter et plus elle est vide, plus le poisson descend profond.

Autres aspect non négligeable en version sauvage, les différentes espèces de Discus présentent également des variations extrêmes dans les couleurs. D’ailleurs la diversité de nos Discus sauvages s’observe dans la coloration en Général, plus claire sur le ventre que sur le dos, cette adaptation  les rend moins visibles à la fois du dessus, leurs dos foncés se confond avec le sombre et  du dessous leur ventre clair se détache sur le ciel, une forme de mimétisme !!!. Et qui quelquefois, alors que nous sommes tout près d’eux se confondent avec le décor du rio.

La ligne latérale :

LIGNE LATÉRALE : Organe sensoriel des poissons utilisés pour percevoir les vibrations de basse fréquence et les différences de pression.
LIGNE LATÉRALE : Organe sensoriel qui permet aux poissons de recueillir des informations sur le milieu.
LIGNE LATÉRALE : Organe sensoriel, s’ouvrant à l’extérieur par une rangée visible d’écailles percées se trouvant sur le flanc du poisson, qui transmet au système nerveux les vibrations.
LIGNE LATÉRALE : Organe sensoriel, de perception des poissons, en contact avec le milieu et captant les différences de pressions de l’élément, les mouvements du poisson créant des variations suffisante pour le repérage d’obstacle dans le noir, ou dans l’eau trouble, servant également à localiser les mouvements d’une proie sous le sable.
LIGNE LATÉRALE : Plus ou moins visible en fonction des espèces, la ligne latérale est une série de pores alignés sur les 2 côtés de notre poisson .Arrivée de terminaisons nerveuses, elle permet de ressentir les vibrations de l’eau. Un influx nerveux part alors vers le cerveau et permet la transmission d’informations utiles telle que la vitesse, les mouvements aux alentours, les obstacles et se diriger dans l’obscurité.

Sortons du glossaire !!.

Elle est remarquable : de l'arrière de la tête jusqu’à la nageoire caudale. C’est l’organe que seul les poissons et notre Discus  possèdent, la ligne latérale apporte aux poissons un sens aussi important que la vue pour nous, c'est une ligne symétrique de chaque côté du corps, constituée de minuscules pores, toutes reliées les unes aux autres sous la peau et munies de cellules sensorielles. Cette ligne lui permet de détecter et d’analyser toutes les vibrations, les poissons détectent ainsi un obstacle, un ennemi, ou vos pas d’aquariophile, il perçoit tout ce qui est dans son environnement. C'est elle qui permet à des milliers de poissons de nager en bancs sans jamais se heurter.
Le système sensoriel de notre Symphysodon, est sa  ligne latérale qui naît à l’arrière de l'œil, puis parcourt en arc les trois quarts du corps, subit une cassure et repart un peu en dessous en une ligne horizontale se terminant à la naissance de la caudale. Elle sert de renseignement sur l’environnement proche de notre Discus, avant même d’avoir vu un prédateur, il peut s’apprêter à s’enfuir et se cacher parmi les entrelacs des branches qui jonchent son rio. La ligne latérale permet de détecter les obstacles ou un objet en mouvement. (Prédateur, proie..).
C’est aussi  la ligne latérale, qui renseigne également  notre Discus sur sa vitesse de déplacement et enregistre les sons graves, elle peut également détecter de faibles champs électriques. La ligne latérale est aussi un élément très important que tous les Discus ainsi que les autres poissons possèdent. Cette ligne est plus ou moins visible, elle peut être courte ou longue et plus ou moins sinueuse, comme nous l’avons vu plus haut.

La température :

Le Discus est un poisson à sang-froid, il est poïkilotherme, donc sa température varie avec celle de l’eau, comme je vous l’ai dit plus haut. Il affectionne les eaux tranquilles, courantes mais lentes (<25cm/s) voir même stagnantes, il aime les eaux claires et mésotrophes.la vitesse du courant n’est pas la même,à différente hauteur, et l’on considère comme faible <15cm /s, moyenne< de 15 à 30cm/s, et rapide< 30cm/s.il en va de même pour la température, et particulièrement très impressionnante, pouvant passer de 35°en surface à 24° en moins de deux mètres, constatation faite par notre équipe, sur plusieurs sites de rios. Ceci n’est pas exclusif pour les Discus, mais pour l’ensemble de la faune et la flore d’Amazonie.

Voici le rythme nycthéméral : des données qui donnent à réfléchir sur la température à adopter concernant votre aquarium. Nous voici pour plonger au Nhamundã en plein cœur de l’Amazonie. Les températures qui  fluctuent selon l’époque de l’année et, naturellement, entre le jour et la nuit, de 23,5°c (mesure la plus basse à 3 h du matin, à 1 mètre de profondeur dans les habitats du Discus à 27,5°c (mesure la plus haute relevée à 14h, dans un habitat à Discus, et toujours à 1 mètre de profondeur).pour les inconditionnels possédant des couples, les changements de température peuvent également stimuler la ponte, ainsi que des modifications du cycle nycthéméral (jour/nuit).de nombreux éleveurs de poissons  font reproduire leurs Discus à la période des pluies, lorsqu’il pleut, les rios, les igarapés grossissent, la dureté de l’eau chute, et il y a des éclairs et des orages. Les éleveurs  aventureux qui reproduisent des poissons de ce type peuvent tenter de larges changements d’eau au moyen d’eau distillée, avec des paumes de douche simulant la pluie, des forts courants voire même des flashs lumineux et des bruits violents. Nous sommes sur des Discus de souche sauvage.  A vous de jouer !!!.

Le dimorphisme sexuel des Discus :

                                                                      Le mâle (♂♂ symbole de mars), la femelle (♀♀ symbole de vénus).

Le dimorphisme sexuel des Discus n’est pas une caractéristique évidente à observer. Le mâle (♂♂ symbole de mars)  possède un spermiducte de forme conique, rond et pointu alors que la femelle (♀♀ symbole de venus) possède un oviducte qui est un conduit long, large et cylindrique. Les organes génitaux des Discus ne sont pas très apparents ce qui rend difficile la détermination du sexe. La méthode la plus fiable consiste à attendre que des couples se forment et qu’ils pondent. On repère ainsi qui des deux prétendants dépose les œufs et qui les féconde.
Cependant, la combinaison de plusieurs facteurs concomitants peut aider à déterminer de « visu » le sexe de la plupart des sujets adultes. Ainsi sur le plan visuel, bien souvent la femelle Discus a un corps plus fin et moins haut avec un ventre plus droit, les nageoires anales et dorsales sont un peu moins développées et plus courtes au niveau des nageoires pelviennes, le comportement est calme, les opercules sont plus petits et moins colorés..

Le Discus mâle a un corps généralement plus épais et plus haut, avec un profil arrondi sur l'avant, et un corps globalement rond surtout vers l'arrière. Même avec les nageoires repliées, notre mâle doit rester plus ou moins avec sa forme ronde. Une frontalis ethmoïde à faire pâlir un juge asiatique. L’espace de la glabelle doit être bien distincte, la raphe au niveau de l’opercule sans défaut et  parfaite, le sinciput et le vertex doit être en harmonie avec le reste du corps .Je m’emporte!!! ceci est pour la version de concours dans l’est asiatique.

Notre mâle: sa taille est plus imposante, les nageoires sont plus développées et pointues, le comportement est plus dominateur (territorial, agressif..), les opercules sont plus grands et colorés, la bouche est plus grande et large, la taille est plus grande... Il faut partir du postulat de départ qu’un couple de Discus adultes est composé d’un mâle et d’une femelle, c’est-à-dire âgés d’au moins 12 à 18 mois.

Concernant la reproduction des Discus, il ne suffit pas d’acheter un couple déjà formé car rien ne garantit que le couple se reproduise dans votre bac de reproduction. Il faut choisir avec soin un couple reproducteur qui soit motivé pour frayer ,car de nombreux facteurs extérieurs peuvent perturber le processus : stress, environnement, compatibilité, acclimatation, qualité de l’eau, etc...

Conditions de maintenance :

Les conditions de maintenance doivent correspondre au stade auquel se trouvent les Discus: croissance, maintenance, traitements, reproduction.
Elles doivent tenir compte aussi de l’objectif de l’aquariophile : l’agrément (comprendre « un joli bac planté ») ou la sélection et l'élevage (comprendre « un certain nombre de bacs nus »).
Il va de soi que la notion d’agrément ne doit en aucun cas se traduire par une dégradation de la qualité de vie des Discus.
L’aquariophilie passe par la compréhension de notre discus et des poissons, qui  ne peuvent être complète sans décomposition et une approche approfondie de certaine partie.

Voilà une vue exhalée de notre Discus alors n’hésitez pas à regarder, observer, épier, bigler, estimer, reluquer, fixer, guigner, scruter, toiser, lorgner, mater, voir, mirer, zieuter etc…après toutes ses définitions, vous n’aurez plus d’excuses pour contempler  vos protégés, et éventuellement apporter des jugements, des arbitrages, des sentences parfois lourdes de conséquences !!!.
                                                                                                                      Fin de la troisième  partie :                        Eidge 54.        
Conclusion :

Voilà déjà la fin de  ce récapitulatif avec une pointe de détails, notamment sur les températures prises en temps réelle à 3h du matin, cela est possible lorsque l’on pratique la pèche de nuit. Les compléments d’informations s’acquièrent auprès de vétérinaires spécialistes en ichtyologies, des biologistes, des scientifiques, mais aussi divers docteurs rencontrés sur la Malaisie ou sur Singapour ,ou un concentré de spécialistes en Discus sont disponibles pendant la durée des divers concours, voici pour mes sources sous l’appellation lr 54.

Un rendez-vous  que je ne manquerai. L’appel de l’Amazonie, qui me demande de revenir aussi souvent que je le peux, pour l’observation des Symphysodons dans leur milieu naturel,: de ses prédateurs, et du biotope, de ses odeurs boisées, de cette grandeur, de cette immensité que représente l’Amazonie. Cette synthèse est possible grâce à l’observation et des recoupements d’informations en temps voulus. (Lr 54).pourtant  je ne m’approprie pas tout le travail fait en amont, les formulations de discutes en Europe vont bon train. Je reste assuré pour le plus grand ravissement d’un aquariophile garant.

                                                     Rappel à la loi, elle est pourtant simple !!!.   Obligations  de l’aquariophile.

Tout particulier peut posséder un aquarium chez lui avec des animaux ne faisant pas partie des animaux protégés ou/et des animaux dangereux.

Tout possesseur d’animaux protégés ou/et d’animaux dangereux doit passer un certificat de capacité.
La seule contrainte pour les animaux autorisés est le respect des articles  L. 214-1 à 3 du code rural.

          L.214-1 : Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.

          L.214-2 : Tout homme a le droit de détenir des animaux dans les conditions définies à l’article     L.214-1 et de les utiliser dans les conditions prévues à l’article L.214-3….

          L.214-3 : Il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques        (5 espèces de poissons) ainsi qu’envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité….

Remerciements :

Pour l’hébergement, les sorties, l’assistance sur place, les découvertes les repérées, les balades, les échappées,  les escapades,  les expéditions en amazonie, dans la région du para, sur le Tapajos, Allenquer mais aussi sur le Nhamundã, puis plus loin avec le selva viva et le rio Napo, etc….
Ces informations ne sont pas dues aux hasards, mais à la persévérance, l’opiniâtreté, l’obstination, la ténacité, des aquariophiles aventureux voulant comprendre sur le biotope, la vie des Symphysodons ou nous percevons quelques brides de sa vie. Une expérience enrichissante, et pleine de danger et d’imprévu. Notre quête est une  goutte d’eau dans l’immensité que représente l’amazone.

Remerciements :
                   
                                           H back, C Isabet, qui sont mes compagnons pour la prochaine expédition et qui veille sur moi.

                                                            Avec mes respects pour les baroudeurs que nous avons précédés et suivis.

                                                                                             William G. R. Crampton.

             Qui a  effectué  des recherches dans la  fin des années 90, et qui travaillait plus  particulièrement sur les signaux électriques en zone Neotropical.

                                                             John fleng Steffensen de l’institut biologique de l’université de Copenhague.

H back, C Isabet, J. Albert, H. Bleher, T. Hrbek, E. Huusela, H. López Fernandez, R. Lowe-McConnell, J. Prêt, T. Silva, et S. Willis ont partagé leurs idées. Pour assistance sur le terrain Je remercie J. Alves de Oliveira et S. Esashika. C. Paxton a fourni des conseils statistiques. J.-Celso Malte identifié B. cichlae. Financement et soutien ont été fournis par l'Institut Mamirauá, Conselho Nacional de Desenvolvimento Tecnológico e Científico (CNPq) (subventions 380602/96, 2/381597/97-0),  le Département britannique pour le développement international. Financement au cours de la phase d'écriture a été fournie par la National Science subvention de la Fondation DEB-0614334.Collecte a été autorisée par un permis, y compris IBAMA 0492/99-12.                           Soins   aux animaux est conforme aux directives du CNPq.
Ouvrages et articles cités :
                                                                         Revue scientifique proceedings of the society.

Référence:
                                                                       Récit et carnet du Discus, document interne lr 54

            Catalogue ichthyologique         | California Academy of Sciences          | Version 2012 |                                                 research.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp.
Benedito-Cecilio, E., CARM Araujo-Lima, BR Forsberg, MM Bittencourt & LA Martinelli. 2000.  Les sources de carbone de la pêche en Amazonie. Gestion des pêches et de l'écologie,                            7:305-314. http://www.passeportsante.net  
Araujo-Lima, CARM, B. Forsberg, R. Victoria & L. Martinelli. 1986. Les sources d'énergie pour les poissons détritivores dans l'Amazone. Science, 234:1256-1258.
Bagenal, la tuberculose et le FW Tesch. 1978. Âge et de la croissance. Pp. 101-136. Dans: Bagenal, T (Ed.).Méthodes d'évaluation de la production de poisson en eau douce.                                        Oxford, Blackwell Scientific Publications.
Araujo-Lima, CARM & M Goulding. 1997. Si fécond un poisson: l'écologie, la conservation et de l'Aquaculture du Tambaqui de l'Amazonie. New York, Columbia University Press.
Ayres, JM 1993. Comme Matas de Várzea do Mamirauá - Médio Solimões Rio. Brasília, au Brésil, Sociedade Civil Mamirauá / CNPq.

                                    Références    externes :                                             Sur les autres projets Wikipédia :

                                            Symphysodon, sur Wikipédia Commons                    Symphysodon, sur Wikispecies  

                                        Un ouvrage de référence, thèse vétérinaire : SYMPHYSODON : MERVEILLEUX DISCUS            
                 
                                              Référence Catalogue of Life : Symphysodon (en) (consulté le 10 sept. 2012)
                                              Bleher, H. 2006. Bleher de discussion. Volume I. Pavie, en Italie, Aquapress.
                                            Référence Fish Base : liste des espèces du genre Symphysodon(en)(site miroir)
                                            Référence Animal Diversity Web : Symphysodon (en) (consulté le 10 sept. 2012)
                                                 Référence ITIS : Symphysodon Heckel, 1840 (Fr) (+ version anglaise (en))
                                                   Référence World Register of Marine Species : taxon Symphysodon (en)              
                   
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=de&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.flmnh.ufl.edu%2Fgymnotus%2Fwillcrampton.htm.
hthttp://www.tendancemag.com/conseil-sante/720/Nutrition/Petit-pois--excellente-source-de-tamines.htmltp://fr.wikipedia.org/wiki/Crevette.
     http://www.association-discus-passion.com/forum/viewtopic.php?f=4&t=9605 http://www.aqua-nat.org/html/discus.html#caractmer.
          http://www.eau-loire-bretagne. fr/espace éducatif/outils pédagogiques/éducateurs et enseignants/CP1 LD.pdf.
               http://aqua.net.free.fr/contenu/poissons/ac poissons.html    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67166.htm .
                     Département de biologie, University of Central Florida, PO Box 162368.Orlando, FL, 32816, États-Unis.
                            Documentations et articles de  bases sur internet via la toile  William G. R. Crampton:
                            Pour éviter toutes sortes de récriminations je puise mes sources sur (lr 54 et internet).
                                  Source internet, esprit amazone http://espritamazone.e-monsite.com.
                                                               www.passeportsante.net   http://recettes.doctissimo.fr.

                                                                                                     Merci de réagir à cet article.   A plus Aquariophilement Eidge 54.
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Découverte de l'anatomie et de la morphologie du Discus Empty Re: Découverte de l'anatomie et de la morphologie du Discus

2013-11-06, 11:14 pm
eidge 54 a écrit:
Information à la scalimétrie du Discus :

...

L’accroissement de l’écaille se fait par ajout de couches successives qui se distinguent les unes des autres par une marque appelée strie d’accroissement ou circulis. Les variations de croissance, les évènements environnementaux et biologiques… sont visibles et marqués. Pour la plupart codés dans la structure de l’écaille.

Les écailles de notre Discus se déterminent grâce aux marques annuelles  que l’on nomme Annulus. (Pour la petite histoire un juge malaisien m'a fait voir une carence alimentaire sur un Discus remportant un premier prix, en l’observant de plus près, des stries s’étaient formées, et pratiquement indécelable pour un néophyte).
Lorsqu’une écaille tombe ou est endommagée, celle-ci se reforme naturellement. Cet événement se distingue par un  foyer plus développé que sur les écailles voisines qui ne furent pas touchées par la perte de cette dernière. Elle est en mode régénération !!!. Cette écaille ne peut vous servir pour estimer l’âge de votre Discus.
Super article , j'aimerai bien développer cette partie a tu des photos qui peuvent étayer ce sujet?

Merci pour ton partage

Bye tyty
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Découverte de l'anatomie et de la morphologie du Discus Empty Re: Découverte de l'anatomie et de la morphologie du Discus

2013-11-07, 1:18 pm
Vraiment toujours aussi intéressent merci pour toutes ces belle info.
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