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eidge 54
eidge 54
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L'histoire du Symphysodon ( Discus) Empty L'histoire du Symphysodon ( Discus)

2013-07-18, 6:27 pm
Bonjour à vous,

suite sur ma petite série,  il est question d'histoires aquariophiles!!!.


                                                                                     ♂♂Horde Heroini Cichlasomatine. ♀♀

                                                                                                                       PRESENTATION 2    

                                                                           Cette diversité est sans équivalent pour la partie historique dans le reste du monde.

                                                                                        Peu d’aquariophiles connaissent l’histoire de leur hobby.

                                             
Cette chronique va vous permettre d’en savoir un peu plus sur cet art apparu il y a plus de 50000 ans  et jusqu’au  XIX siècle.

Historique :

Ce sont les Sumériens qui ont découvert l’aquariophilie en premiers, puis les prêtres puisque les bassins servaient de décoration dans les temples du dieu Oannes. Même s’ils ont été les premiers à les élever, pourtant ils n’étaient pas les premiers à les vénérer En effet, il y a plus de 50000ans, les aborigènes d’Australie taillaient des poissons dans la pierre, histoire de faire passer le message, ces signes servaient d’apprentissage aux jeunes car ils n’avaient pas d’écriture.

Ce n’est qu’au temps des romains que les bassins d’ornement furent aussi adoptés par la population. Le célèbre Pline l’ancien en parle même dans ses textes. (Au cas où vous auriez un doute). C’est même à ce moment-là que les bassins d’eau de mer apparurent. Pendant ce temps en chine aussi, on a découvert des bassins d’ornements et même des gravures ressemblant fortement à des aquariums. Des fresques sont à la cité interdite !!!. Après l’effondrement de l’Empire romain, cette pratique cessa en Europe mais continua en chine ou eurent lieu de nombreux croisements et de nombreuses sélections.


Remontons le temps pour ce qui fut l’élevage des poissons d’ornements, le plaisir de ses derniers ne commence véritablement qu’au XVI ème siècle, et tout d’abord par le japon, en sélection d’espèces qui sont élevés et conservés vivants  dans des vases, des jattes, puis des bassines, avant de passer à des plans d’eau de plus en plus grands et structurés  en jardin japonais.

L’aquarium, tel que nous le connaissons, n’apparait qu’au XIXème siècle, en Angleterre. Mr brande le décrit pour la première fois en 1819 comme un milieu dans lequel la faune et la flore vivent en harmonie. Il faut dire qu’à cette époque, seul le poisson rouge japonais est élevé, et de surcroît l’aquariophilie en  est encore à ces débuts et n’est pas très répandue. Prenons le chauffage par exemple, hé bien le chauffage se fait avec des bougies, qui sont appelées veilleuses, l’aquarium quant à lui, il est placé à côté d’une fenêtre pour profiter de la lumière du jour, quant à la nourriture, ce seront des insectes vivants (daphnies) qui doivent être récoltés dans des mares du coin. Pour la petite histoire ceci est d’ailleurs à l’origine du sigle Tétra.

Quant au premier aquarium public, il ouvre à Londres en 1835.Avec l’apparition de l’électricité, vers 1880, l’aquarium va connaitre un développement fulgurant : l’ampoule, vient d’être inventé par Mr Edison qui permet un éclairage continu et à moindre cout, le chauffage quant à lui s’améliore aussi, on passe des bougies a la lampe à pétrole, plus facile à gérer. Dans un même temps, grâce aux progrès des transports, et des circuits commerciaux se développent, notamment à Hambourg, Anvers, Amsterdam.
Le premier poisson exotique est alors importé, c’est le poisson-paradis, puis le poisson ange suivi rapidement d’espèces en provenance d’Amazonie. (Le Symphysodon).

Pour une aquariophilie plus simple, c’est le guppy qui va permettre, grâce à ses faibles exigences de simplifier la maintenance et le développement chez le particulier. Entre-temps apparait la pompe à eau, inventé par un Anglais et qui équipe l’aquarium de paris à la fin du XIX ème siècle.

Le XXème siècle marque l’avènement de l’aquarium, avec la création aux alentours de 1930, des premières sociétés d’amateurs. L’apparition de l’aquariophilie est facilitée par la mode de l’exotisme, et qui est visible à l’époque dans les zoos. Ainsi l’aquarium devient la pièce maitresse dans la décoration des intérieurs. Ensuite, bien on connait la suite, l’aquariophilie décolle et évolue à grand pas, ou comme en 1955 Le Dr Baensch met au point la première nourriture en flocon, et qui sera commercialisée par une grande firme allemande devenu n°1 Aujourd’hui dans ce secteur, pour devenir au fil du siècle, l’aquarium contrôlé électroniquement et quasiment autonome que nous connaissons.

L’aquariophilie c’est aussi le récifal, de la période balbutiement, sa percée n’apparait que réellement en 1990 avec des animaux pouvant être maintenu en aquarium ou en aqua terrarium d’eau douce. Notre dernière visite à Singapour a mis en évidence des variétés de méduses avec filaments de plus de 5 mètres. On pourrait penser que l’aquariophilie n’évoluera plus, mais des produits innovants font leur apparition tous les ans. Les Nanos, en sont les derniers nées dans l’aquariophilie naine. Pour une société comme Tétra a créé ces 3 dernières années des produit comme l’easy balance, ou le nitrate Minus, ou des nouvelles méthodes de conditionnements d’aliments comme les « crisps » et les aliments en gelée, une avance certaine en aquariophilie par rapport à ses concurrents. Que dire de la technique vectorisée d’Aquascience, et qui de sur quoi a été mise au point par le CNRS afin de renforcer l’efficacité des produits de traitements. Les poissons d’ornements tropicaux sont aujourd’hui les animaux de compagnie de demain car ils ont une espérance de vie bien plus longue qu’au début de l’aquariophilie pour les plus répandus, avec plus de 500espèces régulièrement commercialisées. De retour d’Asie il faut voir les fermes d’élevages avec des chiffres impressionnants, tant sur le beta que sur le Discus, pour ne citer que 2 sortes, le marché est vaste et florrissant.et ça les asiatiques l’on bien comprit. Qu’on se le dise !!.

Quelques chiffres…

Le marché de l’aquariophilie était estimé en 1998 à 100 millions d’euros en prix de vente consommateur. (Données fournie d’après une enquête d’animal distribution).Enfin le nombre de foyer possédant un aquarium (par la Sofres en 1995) augmente de 1 point par an. Cette même enquête estime à 21,4 millions le nombre de poissons possédés par les ménages français, mais selon les sources fournisseurs, on passerait plutôt la barre de 50 millions ; Il y a encore de l’avenir en aquariophilie.
Combien existe-t-il d'espèces de poissons à la surface du globe ? C'est une question que se posent de nombreux scientifiques et qui, pour le moment, n'a reçu qu'une réponse partielle.

Actuellement sont connues environ 20 000 espèces dont environ 8 400 seraient d'eau douce.

En aquarium, seule une fraction est représentée, car à ce nombre doivent être retirées toutes les espèces d'eau froide en particulier, ainsi que les espèces incompatibles avec la vie en aquarium à cause de leur taille ou de leur peu d'intérêt.
Tout le monde sait ce qu'est un poisson, mais peu de gens les connaissent vraiment. Il ne viendrait à l'idée de personne de mettre un moteur en pièces détachées sans de solides connaissances de mécanique.




                                                                       Il en va de même pour un poisson. Un Symphysodon, un Discus !!.

Vous allez intervenir sur un animal que vous devez connaître un minimum pour comprendre les modalités et  les conséquences de votre action. Il est important que vous connaissiez les différents organes qui seront nommés dans les textes  de façon à éviter des confusions pouvant être regrettables. Certains poissons ne ressemblent pas - mais pas du tout - à l'idée que vous pourriez vous faire d'un poisson. Certains poissons ont modifié leur anatomie pour s'adapter à leur milieu qui, selon la Loi de Darwin, ne conserve que les sujets les plus aptes à survivre et à s'adapter. Les plus faibles disparaissent.

Mais voyons, Le Symphysodon, il appartient à la famille des CICHLIDES. Taille adulte 15 à 25cm environ.
Il a un corps haut, comprimé sur les côtés et en forme de disque. Il n’est pas aisé de distinguer les femelles des mâles en dehors des périodes de reproduction (on peut jouer sur la conductivité l’eau).

C’est un poisson d’eau douce (30°C) qui évolue en pleine eau et en groupe (grégaire). Il a besoin d’une nourriture très variée et carnée.  Il est ovipare à reproduction délicate.

Les Discus sont des poissons calmes et parfois timides mais ils ont un comportement territorial comme la plupart des cichlidés. Il faut donc maintenir les Discus en groupe de cinq individus au minimum afin de "canaliser" et atténuer ce comportement territorial et hiérarchique (comportement agressif mais il ne persécute généralement peu ses congénères, (le soumis n’insiste généralement pas non plus). Il est néanmoins judicieux de prévoir des cachettes et des couloirs de fuite en utilisant la végétation et le décor. Il arrive souvent qu’un membre du groupe est pourchassé un bref instant et sur une courte distance ; le Discus le plus autoritaire passera rapidement à autre chose dès que sa supériorité sera établie ou qu’il n’apercevra plus le sujet le plus faible. On remarque parfois qu’ils "pondèrent" entre eux les éventuelles confrontations qui sont toujours passagères. Dans les rares cas ou un membre du groupe et pourchassé en permanence par les autres, il faudra envisager de le déplacer dans un autre bac ou de d’ajouter de nouveaux sujets dans la mesure du possible (respect des 70 litres d’eau par Discus). On place toujours des Discus de même taille dans un aquarium pour éviter le problème de dominance et de stagnation au niveau de la croissance. Certains Discus peuvent arrêter de grandir par exemple lorsqu’ils sont placés avec des sujets plus grands en taille. Une dominance peut donc provenir de la taille d’un poisson.

La taille minimale conseillée pour l’achat est de 7 cm, plus on achète un Discus de grande taille et plus la maintenance est facilité (moins délicate, fréquence des repas réduite, paramètres de l’eau..). Les couples se constituent naturellement en bac collectif, il suffit de laisser faire les choses puis vient le moment de la ponte. Le Discus est un poisson qui s’occupe de ses œufs et qui élève ses petits en les nourrissant de leur mucus pendant les 20 premiers jours.

La zone de vie dans l’aquarium est située en milieu de bac, il préfère ramasser la nourriture sur le sol. L’espérance de vie des Discus est théoriquement de 15 ans, certains éleveurs professionnels ont même réussit à maintenir des Discus pendant 18  à 20 ans. En fait cela dépend de nombreux facteurs. (Génétique, consanguinité, maintenance, maladies..).

Si tous les critères et si toutes les conditions sont réunies (soins, maintenance, eau..), le Discus a une espérance de vie (durée de vie) assez importante qui est de l’ordre de 10 à 15 ans en moyenne. Pour un aquariophile amateur (non professionnel) ou non aguerrit, la durée ou espérance de vie généralement constatée est beaucoup moins importante. En effet, les exigences particulières de l’espèce et les fréquentes erreurs qui sont commises ne permettent généralement pas un maintien sur du très long terme dans de bonnes conditions : maladies, décoloration, assombrissement des couleurs etc... En revanche, de nombreux professionnels ou éleveurs qui disposent d’importants moyens matériels et financiers et surtout de savoir-faire (expérimentés) sont parvenus à maintenir des Discus de nombreuses années. Certains Discus peuvent mourir de vieillesse à un âge proche de 10 à 15 ans. Par passion, certains éleveurs sont ainsi parvenus à conserver plus d’une dizaine d’années, leur plus belles souches ou spécimens mis à la retraite après avoir servi de couples reproducteurs.

Le Discus est poisson assez robuste mais qui est assez exigent au niveau de la nourriture et de la maintenance. Pour cette raison, il est indispensable d’avoir un minimum de connaissance en aquariophilie pour pouvoir les maintenir dans de bonnes conditions de vie sur le long terme. A titre d’exemples, il faut savoir comment préparer de l’eau osmosée reminéralisée, connaitre et mesurer la conductivité, savoir mesurer le PH, GH, KH etc... Il faut également être très patient et observateur.
Le Discus est un poisson capable de faire varier sa couleur en fonction de son humeur : lorsque ses rayures sont toutes visibles, c'est le signe qu'il est stressé ou en colère. Il est très sombre (parfois presque noir) lorsqu'il nourrit des alevins ou lorsqu'il est malade.

Il y a actuellement deux espèces de Discus reconnues et qui se différencient par le nombre d’écailles et la coloration.

A, Le Symphysodon Discus : une seule grande barre verticale unique au milieu du corps.
B, Le Symphysodon aequifasciata : 8 à 9 barres fines de l’œil au pédoncule caudal.

Pour résumer, ce poisson est du genre Symphysodon et l’espèce est soit Discus, soit aequifasciata. Depuis la révision du genre Symphysodon en 1960, on distingue deux espèces, le Symphysodon Discus (Heckel) et le Symphysodon aequifasciata. Cette révision sépare l’espèce aequifasciata en 3 sous espèces : aequifasciata (vert), Haraldi (bleu), axelrodi (brun). La révision distingue quatre variétés de Discus sauvages : Heckel, vert, bleu et brun.

La vue et les yeux ne se situent pas sur le même plan, mais se trouvent de part et d'autre de la tête, L'angle de vision est de 170 ° horizontalement et 150 ° verticalement.

Les 360 ° ne sont jamais atteints. Ils sont dépourvus de paupières et de glandes lacrymales inutiles en milieu déjà mouillé. Le cristallin est sphérique et l'accommodation se fait par éloignement ou rapprochement. Les poissons sont donc parfaitement adaptés à une vision rapprochée en faible éclairage.
Ne pensez surtout pas qu’un Discus  a une mauvaise vision. Ils sont pour certains capables de voir des spectres invisibles pour nous, de corriger les distorsions lumineuses produites par l’eau et les milieux aériens et liquides. Un  Discus et ou  un poisson, ça voit très clair !

Mais entrons dans de l’information tout aussi surprenante que possible, L’audition avec les oreilles forme l'organe de l'équilibre et de l'audition. Très longtemps nous avons supposé que les poissons étaient sourds parce que nous pensions que le monde aquatique était silencieux, ce qui est faux

Pourtant, je peux vous garantir que nos Discus sont de vrais bavards et émettent un choix de sons assez important.la constatation est plus évidente chez le scalaire (il est  pourtant possible en aquarium d’entendre les scalaires, moins bien pour les Discus) que chez le Discus.  Ils savent faire vibrer leurs tissus osseux et faire résonner les organes creux, en particulier, certaines nageoires ou leur vessie natatoire.

Nous savons maintenant que les Discus  produisent une infinie variété de sons dans de nombreuses fréquences et notamment les basses ou très hautes.
Les Discus et les  poissons ont inventé l'écholocation. Seule l'oreille interne est présente et comprend un labyrinthe. La mobilité de notre Discus déplace un liquide qui détecte le mouvement qui est ensuite transmis au cerveau. La perception sonore est identique à celle de l'homme.

Pour certains Discus  sauvage sensibles aux vibrations par l’ensemble de leur corps et de leur ligne latérale, c’est tout le corps qui devient un organe d’écoute.
A l’écoute des prédateurs surtout, c’est une question de survie !!!.

La nomenclature des espèces de Discus vivantes représente l'arbre généalogique de l'histoire de la vie.

C'est un système binominal avec un nom générique et un nom spécifique, basé sur le Latin ou le Grec, suivi du nom de l'auteur de l'identification.
Mis entre parenthèses, il signifie qu'une description antérieure existe dans un autre genre. Beaucoup de noms ont un sens sans que cela soit une obligation.
Quand le nom donné fait référence à un homme, celui-ci se termine par un " i ", pour une femme par "ae ". Le système est géré par de nombreuses règles dont certaines sont à connaître.

La priorité veut que le plus ancien nom attribué soit le seul valable et chaque nouvelle découverte est vérifiée en remontant jusqu'en 1758. A chaque nom correspond un spécimen holotype.

Il faut 25 spécimens pour représenter une espèce. Ces spécimens doivent venir d'endroits les plus diversifiés possibles pour couvrir une certaine répartition géographique. Selon la latitude, la hauteur dans le cours d'eau et d'autres facteurs, les espèces varient selon la loi de Darwin.

C'est Issac Ginsburg qui réglera le problème de la sous-espèce et déterminera qu'il faut donner un nom scientifique quand le caractère de la plus grande divergence dépasse 10 à 20% calculé sur le nombre total des observations. Certains caractères sont in quantifiables comme les couleurs et sa répartition, les tons, les nuances et l'intensité. Ces notions ne peuvent être totalement négligées si la variabilité constatée est répétitive et de grande ampleur. Les caractères qui valident une espèce sont en général la dentition, les barbes, le nombre d'écailles sur la bande latérale. Les caractères génériques sont un ensemble de constantes appartenant à un groupe de poisson qui permettent de déterminer le genre.

Discus    Symphysodon sp.  Classification   Règne Animalia.   Embranchement Chordata.

Sous-embr. Vertebrata.  Classe  Actinopterygii.  Ordre Perciformes. Sous-ordre Labroidei.

Famille Cichlidae.  Genre Symphysodon   (Heckel, 1840).

Espèces de rang inférieur.  Symphysodon Discus.  Symphysodon aequifasciatus.

                                                                Ces caractères sont donc communs à l'ensemble du genre.
Il arrive à la suite d’erreurs de retrouver des Discus dans des endroits auquel il n’y en avait pas voici les explications :
En fait, le "Red Spotted green" est un croisement malencontreux (mais magnifique) entre des Discus du Rio Putumayo qui longe la frontière entre le Pérou et la Colombie et d'autres des Rio Tefé and Içá. Pourquoi ces croisements et dans la nature ?. Soyons plus explicite.


Cela débute dans les années 70, avec la tentative d’Acuario Bustamante, exportateur établi à quelques kilomètres d'Iquitos, qui veut faire de la reproduction de Discus. Il fait parvenir des spécimens des Rio Putumayo, Tefé et Içá. Un lac artificiel fut créé près du Rio Nanay, sans doute pour bénéficier des excellents paramètres de son eau. Cependant, voilà que la saison des pluies arrive est c'est après une montée des eaux que les Discus importés se répandent dans le Rio Nanay.

Quelques années plus tard, un autre exportateur cette fois-ci, Coriat Brother, transporte un chargement de Discus sauvages du Rio Putumayo. Contraint d'effectuer un atterrissage forcé à cause de problèmes techniques dus à une surcharge, il se posa sur le Rio Nanay. Il dut alors "lâcher du lest" et se débarrassa d'une partie de sa cargaison. Il relâcha les poissons dans ce rio, ce qui fut la deuxième introduction de Discus dans cet affluent de l’amazone.

La vie en aquarium :

Une certaine surpopulation calme les velléités des plus forts, néanmoins plusieurs bacs nus (faciles à entretenir) sont fortement conseillés pour gérer au mieux cette période :

Ils permettront de changer d’environnement un poisson agressif ou un poisson grossissant moins vite. Dans ce cadre, de 1 à 3 bacs nus de 200 litres permettront de faire grossir de 6 à 30 Discus dans les meilleures conditions.

Il est possible de mener à bien une croissance en bac d’agrément planté, mais il faut être conscient que c’est plus compliqué (entretien plus lourd), plus aléatoire (la hiérarchie implique des dominés - qui grandiront moins - des territoires et des constitutions de couples –donc des querelles) et que les résultats seront moins bons, même pour les dominants.

On bénéficiera en revanche du vrai caractère des Discus, c’est un choix. Dans ce cas, il faudra considérer deux éléments : le volume d’eau disponible par poisson et l’espace libre, permettant aux dominés de fuir sans trop se cogner aux vitres.

Pour le volume d’eau, le consensus général préconise « de 80 à 100 litres par Discus », 70 litres étant une bonne moyenne, donc 350 litres pour un groupe de 5. Pour la place de fuite, une façade de 120 à 150cm est requise.

Voilà une vue dégagée de notre Discus alors n’hésitez pas à regarder, observer, épier, bigler, estimer, reluquer, fixer, guigner, scruter, toiser, lorgner, mater, voir, mirer, zieuter etc…après toutes ses définitions, vous n’aurez plus d’excuses pour admirer de vos protégés, et éventuellement prendre des décisions parfois lourdes de conséquences !!!.

Et pour conclure La longévité des Discus ainsi que des autres  poissons est très variable, cela en fonction du milieu, (via le changement d’eau), de la température  (plus elle est haute et  plus vous réduisez l’espérance de vie),   de la nourriture (sa qualité, sa diversité).  On pourrait dire en général que la longévité est aussi en rapport avec la taille, (les poissons les plus grands vivent plus longtemps). Les durées de vie vont de un an à dix ans, les poissons marins vivent plus longtemps que les poissons d'eau douce, mais à l'inverse, les "Discus" (eau douce) peuvent dépasser les 15 ans.  Les cardinalis dans le biotope n’excèdent pas un an tout au plus, alors qu’en aquariophile on peut les emmener jusqu’à 5 ans.

Après avoir brossé quelques détails sur notre Discus, et ne voulant pas vous abreuvez de plus amples détails, et si vous n’avez pas  trouvé cela trop ennuyeux,  Alors bonne observation.
Le Symphysodon  Discus est un poisson relativement éloigné de nous, mais si proche à travers son aquarium. Ne laissez pas trop de place au hasard et mettez toutes les chances de votre côté, ainsi le succès sera votre récompense.

                                                                                                                                             
Fin de la seconde  partie :   Eidge 54.        


Conclusion :

Un rendez-vous  que je ne manquerai. Cette synthèse est possible grâce à l’observation et a des  recoupements d’informations en temps voulus. Un condensé extrait de certains articles intéressants, avec la composition, de mes observations. (N’en déplaise à mauvaise langues qui se pratique sur internet), compléments aussi sur la librairie aquariophile, je ne m’approprie pas tout le travail fait en amont, les formulations de critiques en Europe vont bon train. Je reste confiant pour la plus grande satisfaction d’un aquariophile responsable, cherchant la vérité sur son hobby.


                                                                                            ♂♂  Rappel à la loi, elle est pourtant simple !!!. ♀♀

L214-1. Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.
Dans la  nature tout a été colonisé pratiquement sur l'ensemble des territoires et des biotopes de la planète. Il en est des poissons comme des autres espèces et ils se sont adaptés à l'ensemble des biotopes disponibles.

Ce qu'il faut retenir, c'est que ces adaptations ne doivent rien au hasard et qu'elles répondent à un impératif de survie. Selon les lois de Darwin, les espèces se modifient par la pression du milieu vers une sélection des sujets les plus aptes à vivre dans les conditions locales.
Pour l'aquariophile, ces poissons ont besoins de retrouver les mêmes conditions de milieu sous peine de disparaître. Le marché de transaction aquariophile a des influences sur les poissons que l'on trouve dans les magasins. La convoitise acharnée produit des incongruités commerciales. Alors de la débonnaireté pour respecter les donner paramétriques et les caractéristiques de nos Symphysodons Discus.

Remerciements :

Ces informations ne sont pas dues aux hasards, mais à  la volonté, la persévérance, l’opiniâtreté, l’obstination, la ténacité, des aquariophiles aventureux voulant comprendre sur le biotope, la vie des Symphysodons ou nous percevons quelques brides de sa vie. Une expérience fructueuse, et pleine de danger et d’imprévu. Notre quête est une  goutte d’eau dans l’immensité que représente l’amazone.

Remerciements :

                                                        Avec mes respects pour les baroudeurs que nous avons précédés et suivis.

                                                                                            William G. R. Crampton

Qui a  effectué  des recherches dans la  fin des années 90, et qui travaillait plus  particulièrement sur les signaux électriques en zone Neotropical.

                                                        John fleng Steffensen de l’institut biologique de l’université de Copenhague.

                                           H back, C Isabet, qui sont mes compagnons pour la prochaine expédition et qui veille sur moi.

H back, C Isabet, J. Albert, H. Bleher, T. Hrbek, E. Huusela, H. López Fernandez, R. Lowe-McConnell, J. Prêt, T. Silva, et S. Willis ont partagé leurs idées. Pour assistance sur le terrain Je remercie J. Alves de Oliveira et S. Esashika. C. Paxton a fourni des conseils statistiques. J.-Celso Malte identifié B. cichlae. Financement et soutien ont été fournis par l'Institut Mamirauá, Conselho Nacional de Desenvolvimento Tecnológico e Científico (CNPq) (subventions 380602/96, 2/381597/97-0),  le Département britannique pour le développement international. Financement au cours de la phase d'écriture a été fournie par la National Science subvention de la Fondation DEB-0614334.Collecte a été autorisée par un permis, y compris IBAMA 0492/99-12.                           s  Soins  aux animaux est conforme aux directives du CNPq.

                                                                                                                                                  Fin de la seconde partie.                 Eidge 54.      
 
                                                Ouvrages et articles cités :  
                         
                                  Revue scientifique proceedings of the society.

                      http://forum.aquagora.fr/7/symphysodon-aequifasciata-rio-nanay-(prou)/0/
             Source documentation, internet, par tom, lr 54, etc…. http://aquatom.chez-alice.fr/articles/historique.htm
                   Source internet, esprit amazone http://espritamazone.e-monsite.com

                                                         References:

Benedito-Cecilio, E., CARM Araujo-Lima, BR Forsberg, MM Bittencourt & LA Martinelli. 2000.  Les sources de carbone de la pêche en Amazonie. Gestion des pêches et de l'écologie,                            7:305-314. http://www.passeportsante.net  
Catalogue ichthyologique         | California Academy of Sciences          | Version 2012 |                      research.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp.
Araujo-Lima, CARM, B. Forsberg, R. Victoria & L. Martinelli. 1986. Les sources d'énergie pour les poissons détritivores dans l'Amazone. Science, 234:1256-1258.
Bagenal, la tuberculose et le FW Tesch. 1978. Âge et de la croissance. Pp. 101-136. Dans: Bagenal, T (Ed.).Méthodes d'évaluation de la production de poisson en eau douce.                                        Oxford, Blackwell Scientific Publications.
Araujo-Lima, CARM & M Goulding. 1997. Si fécond un poisson: l'écologie, la conservation et de l'Aquaculture du Tambaqui de l'Amazonie. New York, Columbia University Press.
Ayres, JM 1993. Comme Matas de Várzea do Mamirauá - Médio Solimões Rio. Brasília, au Brésil, Sociedade Civil Mamirauá / CNPq.

        Références    externes :                                            Sur les autres projets Wikipédia :

       Symphysodon, sur Wikipédia Commons                    Symphysodon, sur Wikispecies  

              Un ouvrage de référence, thèse vétérinaire : SYMPHYSODON : MERVEILLEUX DISCUS            
                 
                    Référence Catalogue of Life : Symphysodon (en) (consulté le 10 sept. 2012)
                  Bleher, H. 2006. Bleher de discussion. Volume I. Pavie, en Italie, Aquapress.
                  Référence Fish Base : liste des espèces du genre Symphysodon(en)(site miroir)
                    Référence Animal Diversity Web : Symphysodon (en) (consulté le 10 sept. 2012)
                    Référence ITIS : Symphysodon Heckel, 1840 (Fr) (+ version anglaise (en))
                    Référence World Register of Marine Species : taxon Symphysodon (en)              
                   
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=de&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.flmnh.ufl.edu%2Fgymnotus%2Fwillcrampton.htm.
hthttp://www.tendancemag.com/conseil-sante/720/Nutrition/Petit-pois--excellente-source-de-tamines.htmltp://fr.wikipedia.org/wiki/Crevette.
     http://www.association-discus-passion.com/forum/viewtopic.php?f=4&t=9605 http://www.aqua-nat.org/html/discus.html#caractmer.
          http://www.eau-loire-bretagne. fr/espace éducatif/outils pédagogiques/éducateurs et enseignants/CP1 LD.pdf.
               http://aqua.net.free.fr/contenu/poissons/ac poissons.html    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67166.htm .
                     Département de biologie, University of Central Florida, PO Box 162368.Orlando, FL, 32816, États-Unis.
                            Documentations et articles de  bases sur internet via la toile  William G. R. Crampton:
                            Pour éviter toutes sortes de récriminations je puise mes sources sur (lr 54 et internet).
                                  Source internet, esprit amazone http://espritamazone.e-monsite.com.
                                                               www.passeportsante.net   http://recettes.doctissimo.fr.

                                                                                                                                               Merci de réagir à cet article.   A plus Aquariophilement Eidge 54.
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L'histoire du Symphysodon ( Discus) Empty Re: L'histoire du Symphysodon ( Discus)

2013-07-19, 9:40 am
Excellent , j'aime beaucoup le fait que tu rajoute une couche sur la maintenance et le petit clin d'oeil à Darwin.

Tu vois ces des sujets comme ça que j'aimerai lire dans les magazines d'aquariohilie.

J'était pas au courant de cette histoire que des explorateurs avaient relâchés certaines espèces, en tout cas c'est très intéressant.

Et donc dans ce rio, on avait aucune présence du discus ou alors les espèces se sont mélangé entre elles?

Merci pour ton explication Wink

J'aimerai mettre ton sujet en post it dans la partie poisson Amérique du sud et si tu le veux bien trouvé un titre plus explicite pour invité un débutant ou un passionné à le lire.

Qu'en pense tu?

Bye tyty


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L'histoire du Symphysodon ( Discus) Empty Re: L'histoire du Symphysodon ( Discus)

2013-07-19, 10:02 am
Bonjour a vous,

un travail de recherche, et des dossiers sur mon ordinateur, il faut que cela profite au plus grand

nombre.
Pour l'histoire des discus ,des rios sont ainsi peuplés, quelques fois a la suite d'erreurs, volontaire ou pas. Les grossistes sur Santarem rejettent des discus non exportables, alors évidemment il y a du mélange.

Pour la parution ou l'Edition, c'est vous le boss. Peu importe après le titre, ou la rubrique!!.

Il reste 11]♂♂Horde Heroini Cichlasomatine. ♀♀ pour cette série avec des informations a la hauteur de nos expéditions, de l'information autre que dans la littérature aquariophile.

a plus Aquariophilement eidge 54.
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L'histoire du Symphysodon ( Discus) Empty Re: L'histoire du Symphysodon ( Discus)

2013-07-19, 4:24 pm
Je te remercie, je connais un grossiste en discus à Santarem , je vais aborder le sujet peut être que lui le fait pas mais je sais bien que la réponse sera automatiquement négative , si tu vois ce que je veux dire , seulement si il me dit que l'histoire est vrai pour les autres grossistes cela confirmera le sujet.

Pour revenir à tout ça, on a donc une certaine hybridation avec tout ce mélange de discus?
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L'histoire du Symphysodon ( Discus) Empty Re: L'histoire du Symphysodon ( Discus)

2013-07-19, 4:53 pm
bonjour a vous,

effectivement l'hybridation commence quelques fois comme cela ,d'une manière discrete.sans compter sur la nature qui avec des effets de vase communiquant pendant des crues exceptionnelles favorise le mélange des genres. j'aborderai la Systématique du genre Symphysodon ,au n°9. de l'♂♂Horde Heroini Cichlasomatine. ♀♀ ,de quoi faire plaisir a un chercheur d'informations.

je (post) dans la foulée le n°3 un must, merci de me donner votre avis sur le dernier!!!.

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L'histoire du Symphysodon ( Discus) Empty Re: L'histoire du Symphysodon ( Discus)

2013-07-21, 9:27 am
C'est avec grand plaisir que je me délecte de vos comptines aquariophile Wink
Malheureusement en ce moment je suis très occupé sur une ré-installation de mes projets aquariophile et par dessus le marché j'ai des soucis de santé qui me freine énormément dans leurs avancement.

Si, je ne suis pas encore intervenu sur tes autres sujets, c'est seulement par manque de temps et surtout de force.
Merci mille fois de partager ta passion avec nous.

à bientôt

tyty
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