- eidge 54Membre du Forum
- Date d'inscription : 11/04/2013
Nombre de messages : 87
Découverte du biotope des tribus Cichlasomatine et Heroini (cichlidés d'amérique du sud)
2013-07-16, 6:27 pm
bonjour a vous,
pour l'été voici une saga sur l'aquariophilie, il y aura de l'information a prendre, tendance amazonie!!!.
pour l'été voici une saga sur l'aquariophilie, il y aura de l'information a prendre, tendance amazonie!!!.
♂♂Horde Heroini Cichlasomatine. ♀♀
PRESENTATION 1.
Cette diversité est sans équivalent dans le reste du monde.
Actuellement, au moins 3 000 poissons, 1 294 oiseaux, 427 mammifères, 427 amphibiens et 378 reptiles ont été scientifiquement classés.
La forêt amazonienne abrite environ 2.5 millions d'espèces d'insectes. Et jusqu'à 128 843 espèces d'invertébrés ont été décrites uniquement au Brésil...
Le fleuve est un des principaux habitats du Boto, surnommé le "dauphin rose de l'Amazone". Cette espèce de dauphin d'eau douce peut atteindre 2.8 mètres avec un poids de 150 kg.
Connus pour leur réputation de voracité, de vastes bancs de piranhas patrouillent dans les eaux amazoniennes dans l'espoir que de petits poissons s'aventurent hors des plantes protectrices. Mesurant de 15 à 25 cm en moyenne, ils vivent en banc de très nombreux individus. La plupart sont des prédateurs carnivores avec des dents aiguës et acérées.
Contrairement à la légende, ils ne s'attaquent pas systématiquement à l'homme, mais seulement en présence de sang dans l'eau, d'ailleurs capables de le détecter à plusieurs dizaines de mètres. Le seul cas attesté d'attaque d'hommes vivants date de 1870: des soldats brésiliens blessés et couverts de sang essayaient de traverser un fleuve... mais depuis ils ont encore sévi.
En fait, les espèces herbivores sont plus nombreuses, souvent plus grosses, et recherchées pour leur qualité gustative et leur valeur économique.
Des anacondas géants ou anacondas verts vivent dans les cours d'eau à courant lent ou dans des savanes inondées saisonnièrement, et peuvent atteindre jusqu'à 10 mètres de long, et peser jusqu'à 250 kg.
On y trouvera aussi une multitude de crabes, d’amphibiens, de tortues... Et le fleuve abrite bien sûr des milliers d'espèces de poissons, berceau d'origine de nos poissons tropicaux d'ornement.
Le mâle (♂♂ symbole de mars), la femelle (♀♀ symbole de vénus).
Je vis donc en Amérique du sud, mon territoire est vaste,de Belém à Iquitos, je fréquente plutôt les igarapés et les cochas, pratiquement tous les affluents de l’amazone.
J’appartiens à la tribu de la horde des Heroini Cichlasomatine. Mais voyons géographiquement la situation.
L’Amazone, fleuve du nord de l'Amérique du Sud, dont la plus grande partie se trouve au Brésil, et qui est le plus important du monde, par l'étendue de son bassin, par le nombre d'affluents et par le volume des eaux débitées. Avec les 6 570 km/environ de son cours,
L’Amazone est le deuxième plus long fleuve du globe, après le Nil. Avec ses centaines d'affluents, le bassin de l'Amazone couvre plus de 6 millions de km2, dont la moitié appartient au Brésil et le reste se partage entre le Pérou, l'Équateur, la Bolivie et le Venezuela.
Son débit varie de 35 000 à 120 000 m3/s et la quantité de sédiments déposés quotidiennement est estimée en moyenne à 3 millions de tonnes à son embouchure. Le débit annuel du fleuve représente un cinquième de la quantité totale d'eau douce déversée dans les océans du globe. Le volume d'eau limoneuse déversée est tel que la salinité et la couleur de l'océan Atlantique sont encore modifiées à environ 300 km en mer.
FLEUVE, RIO, ET SON COURS ET SON ENVIRONNEMENT NATUREL.
Les têtes de source principales de l'Amazone sont l'Ucayali et le Marañón, qui toutes deux naissent dans les Andes et suivent un cours parallèle vers le nord avant de confluer près de Nauta, au Pérou.
À partir de ce point de confluence, le lit majeur de l'Amazone coule vers l'est en direction de l'océan Atlantique. Le grand fleuve se grossit de très nombreux affluents. À Manaus (900 000 h), la grande ville du cœur de l'Amazonie, il reçoit le rio Negro, un affluent de la rive gauche long de plus de 2 200 km.
Il est grossi ensuite du Tapajos, affluent de la rive droite qui mesure près de 1 800 km de long. Le Xingu, autre affluent de la rive droite, mesure près de 2 200 km de long.
L'Amazone se jette dans l'océan Atlantique par un immense delta, large de plus de 100 km. Les dépôts de sédiments ont contribué à la formation d'un réseau ramifié, véritable labyrinthe d'îles.
L'embouchure du courant principal a une largeur de 80 km. Ce bras, connu sous le nom de Pará, est séparé d'un bras plus petit par l'île Marajó dont la superficie (marais salants compris) dépasse 36 000 km2.
À la nouvelle lune et à la pleine lune, un mascaret, ou vague déferlante, remonte de l'océan vers l'amont et balaie quelque 600 km à une vitesse dépassant 65 km/h. Les vagues ainsi produites peuvent atteindre 5 m de hauteur.
Le bassin hydrographique de l'Amazone comprend les plaines tropicales les plus grandes et les plus arrosées du monde, sans oublier la plus grande forêt équatoriale humide, l'Amazonie. Des précipitations abondantes arrosent la majorité des basses terres de la région toute l'année avec deux maxima en janvier et en juin.
Les variations saisonnières du régime pluviométrique exercent une influence sur le régime du fleuve : largeur, vitesse du courant, débit !
La moyenne annuelle de la région est comprise entre 2 000 mm et 3 000 MM. Pendant les mois d'intenses précipitations, les larges plaines traversé par l'Amazone sont susceptibles d'être inondées.
Au Brésil, la largeur du fleuve est comprise entre 1,5 et 10 km en période de moindre débit, mais elle peut atteindre 50 km ou plus en période de crue annuelle !
La vitesse des eaux varie de 2,5 à 8 km/h et le niveau des eaux en période de crue est souvent de 15 m supérieur à la normale. Pour drainer l'importante masse de ses eaux, l'Amazone a creusé un lit profond dans la plaine qu'il traverse. Je suis rhéophile et j’aime le courant !
Près d'Obidos, au Brésil, la puissance de creusement est telle que les eaux ont une profondeur d'environ 90 m.je ne sais si notre poisson descend aussi bas, car l’eau est beaucoup plus froide !!!
L'Amazone fut surnommé le fleuve-mer en raison de son immensité, de ses crues annuelles et de sa navigabilité. Le nombre total de ses affluents est encore indéterminé mais on en compte plus de deux cents au Brésil. Soixante-dix ont une longueur de cours supérieure à 1 600 km. L'Amazone peut être parcouru par des bateaux de tout tonnage sur les deux tiers de son cours. Il est accessible aux transatlantiques qui en remontent le cours jusqu'à Manaus, à près de 1 600 km en amont de son embouchure.
Il permet aux bateaux de 3 000 tonnes d'atteindre Iquitos, au Pérou, à 3 700 km de l'embouchure. Une multitude de bateaux de moyen tonnage peuvent aussi naviguer sur une centaine d'affluents.
L’Amazonie est une région d'Amérique du Sud. C'est une vaste plaine traversée par l'Amazone et par ses affluents, et couverte sur une grande part de sa surface par la forêt amazonienne. Son climat est chaud et humide.
La température moyenne régnant en Amazonie est de 26 °C. Les précipitations moyennes sont de 2 100 mm/an à 2 450 mm/an, avec cependant des zones au nord-ouest présentant plus de 10 000 mm de pluie/an.
L’Amazone est un très grand fleuve long de 6 570 kilomètres qui prend sa source dans les Andes pour ensuite se jeter dans l’océan Atlantique. Il s’étend sur 6 pays : Brésil, Pérou, Bolivie, Colombie, Equateur, Venezuela, Guyane. Sa surface est d’environ 6 150 000 kilomètres carrés. C’est le deuxième fleuve le plus long du monde (après le Nil, 6 690 kilomètres) mais son débit qui varie de 35 000 à 120 000 mètres cubes par seconde est le plus important du monde.
A titre comparatif, un tel débit représente 100 fois celui de Rhône. Il existe une multitude d’influents, environ 1 100 dont le Negro, le Branco, le Napo, le Tigre, le Tapajos …Ses sources les plus éloignées ont été trouvées dans le plateau andin, à proximité de l'océan Pacifique.
L’Amazone draine une surface de 6 950 000 kilomètres carrés, ce qui représente 40 % de l’Amérique du Sud. Le fleuve connaît des crues pendant la saison des pluies, c’est à dire entre Mai et Juin.
Il peut alors atteindre 40 mètres de profondeur, soit environ 15 mètres de plus qu’en période sèche et 40 kilomètres de largeur contre 10 en été. L’embouchure de l’Amazone ne mesure pas moins de 270 kilomètres.
La quantité d’eau douce versée dans l’océan Atlantique est énorme, telle que l’on peut constater une modification de la couleur et de la salinité de l’océan à près de 300 kilomètres des côtes.
Le fleuve de L’amazone traverse la forêt amazonienne qui est la plus grande forêt du monde. Elle a un rôle éminemment important sur notre planète puisqu’elle absorbe la majeure quantité de dioxyde de carbone.
Cette forêt est issue de climat extrêmement humide du bassin amazonien. On peut y trouver des millions d’insectes et des milliers d’espèces de plantes, d’oiseaux et de mammifères. Il s’agit sans doute de la plus grande réserve naturelle qu’il puisse exister. De nouvelles espèces animales sont régulièrement découvertes.
La conservation de la forêt amazonienne est un des plus grands problèmes écologiques de ces dernières années.
Quatre siècles après la découverte de l’Amazone, le total des surfaces cultivées dans le bassin amazonien était probablement inférieur à 65 km², incluant les surfaces grossièrement cultivées des montagnes entourant les cours supérieurs de l’Amazone.
Cette situation a dramatiquement changé durant le XXe siècle. La déforestation galopante est peut être à l'origine de la grave sécheresse de 2005 qui a entraîné une baisse spectaculaire du niveau de l'Amazone, d'une amplitude jamais vue auparavant. Pour l'année 2005, 928 km² de forêt amazonienne ont été détruits dans le sud de l'État de l'Amazone.
Nous pouvons distinguer trois types d’eau dans le fleuve de l’Amazone : L’eau blanche qui a une couleur ocre jaune dû à l’argile et à la boue. On la trouve entre Tefé et Manaus.
Le pH est d’environ 6.5, Le GH inférieur à 1°GH et le KH entre 0.2 et 0.4°KH.L’eau claire qui est très limpide, le courant est plus faible comme dans le Rio Tapajos.
Le pH est compris entre 6.5 et 7.5, tandis que le KH est quasiment de 0 et le GH de 0.5°GH.L’eau noire qui est presque marron, mais limpide.
Ceci à cause du fer et des matières organiques de la décomposition végétale. Le pH est compris entre 3.5 et 4.5
Le Brésil est confinant au nord de la Guyane française, du Surinam, de la Guyane, du Venezuela et de la Colombie, au sud de l’Uruguay et de l’Argentine, à l’ouest du Paraguay, de la Bolivie et du Pérou, à l’est de l’Océan Atlantique.
36% du territoire brésilien est occupé par le bassin du Rio des Amazones qui, avec le Mato Grosso situé au sud, constitue une région encore en partie inexplorée, si bien qu’encore aujourd’hui l’on découvre de nouvelles montagnes, des fleuves ou de nouvelles tribus indigènes.
La bande côtière qui s’étend sur 7408 km sur l’Océan Atlantique, est basse et plate dans la partie septentrionale du Pays, au nord de Bahia, tandis que plus au sud, dans la zone délimitée par le Rio Grande do Sul, elle est escarpée sur la mer, rendant la navigation impossible.
Le Planalto Brasileiro qui occupe l’arrière-pays du Brésil au sud du Rio des Amazones est formé de nombreuses chaînes montagneuses qui ne s’élèvent jamais au-dessus de 3000 m, traversées par des fleuves.
Les deux grandes basses plaines du Rio des Amazones, longues de 6275 km du Rio Paraguay complètent le territoire.
Dans le bassin du Rio des Amazones confluent plus de 1000 affluents qui représentent 20% de l’eau douce présente sur la terre, tandis que la forêt amazonienne, bien que soumise à une déforestation sauvage, représente encore 30% des forêts intactes au niveau mondial.
Le Rio Paraguay, avec le Rio Parana, forment le bassin du Rio Paranà-Paranagua, une basse plaine qui comprend le Pantanal et s’étend jusqu’au-delà des frontières du Paraguay et de l’Argentine.
Avec 6400 km il est un peu moins long que le Nil, mais le plus vaste pour son réseau hydraulique avec 6 150 000 km2. Le débit à son embouchure est 5 fois plus important que son successeur le Congo.
L'Amazone prend sa source à 4840 m au Pérou. Sur son chemin, l'Amazone reçoit plus de 500 affluents dont 20 puissants fleuves, longs de plus de 1500 km !! Le rio Negro sur la rive gauche est aussi gros que le Congo. Le rio Xingu est lui aussi abondant que le Gange.
Les différents affluents font passer la largeur de l'Amazone de quelques mètres à la source, à 6000 m à Manaus, puis 10 km dans son cours inférieur.
La basse vallée est un véritable bras de mer qui remonte grâce aux marées sur plus de 1000 km, et dont la largeur entre rives est de 30 à 100 km.
La profondeur des eaux est de 20 m à la frontière péruvienne, 80 à Manaus, et 130 vers Obidos.
Du fait de la très faible pente sur ses 3500 derniers km, l'Amazone est très ramifié et possède de nombreux lacs.
Le fleuve est le premier par le volume des eaux qu'il charrie. Il doit cette abondance à la surface de son bassin, qui, avec 7 millions de kilomètres carrés, est le plus grand du monde.
Son débit moyen à l'embouchure est estimé à 180 000 m3/s (quatre fois celui du Congo, deuxième fleuve par la puissance, et cent fois celui du Rhône), contre 160 000 m3/s à Obidos, situé à 1 000 km des côtes atlantiques.
Les alluvions sont à l'origine de la distinction opérée entre les affluents du fleuve: les rios negros (noirs) sont chargés de fer et de matière organique; les rios d’Agua limpa sont limpides comme le Tapajós, et les rios brancos sont chargés d'alluvions claires et opaques (Madeira, Amazone).
Les confluences entraînent parfois des phénomènes spectaculaires. Ainsi, à la rencontre de l'Amazone et du Negro, les eaux des deux fleuves ne se mélangent pas sur plusieurs kilomètres, tant elles sont abondantes et leurs caractéristiques différentes.
Les eaux de l'Amazone sont si puissantes qu'elles forment un véritable barrage, faisant parfois refluer les eaux des affluents vers l'amont.
Voyons maintenant côté forêt, j’aime particulièrement l’observation, et être à l’écoute des bruits, de jour comme de nuit
On distingue plusieurs types de forêt au sein du bassin amazonien, qui dépendent directement du niveau d'eau atteint par le réseau fluvial de la région:
Les forêts de Várzea se développent le long des fleuves à eaux blanches et sont composées uniquement d'espèces capables de supporter de longues périodes d'inondation. On y trouve une grande variété de plantes aquatiques, flottantes ou non, et une forêt de grande ampleur, avec des arbres pouvant atteindre 60 mètres.
Toutes les espèces animales et végétales qui vivent dans ces zones sont adaptées à la vie sous l'eau ou, pour de nombreux animaux, tels les singes, les oiseaux et les reptiles, à la vie dans les arbres d'où ils extraient leur nourriture et où ils se réfugient.
La concentration en limons des eaux blanches favorise le développement d'une faune aquatique d'une grande richesse et 90 % de la production de poissons distribués sur les marchés amazoniens sont extraits de ces rios, et de ses igarapés.
Les forêts d'Igapo se développent le long des fleuves à eaux claires et noires. L'acidité des eaux et la faible concentration en sels minéraux de ces fleuves réduisent de manière significative la diversité des espèces présentes dans ces forêts. La diversité d'espèces dans ces forêts se limite à une cinquantaine d'espèces par hectare et les plantes aquatiques flottantes y sont moins nombreuses que dans les forêts de Várzea.
Les berges du fleuve, appelées "baixo igapo", sont couvertes d'arbustes qui sont peu à peu remplacés par des arbres pouvant atteindre 40 mètres au fur et à mesure qu'on s'éloigne du rivage, vers le "alto Igapo".
Les zones forestières abritent un grand nombre de plantes épiphytes, d’orchidées et de lianes dont se nourrissent les oiseaux et les singes de la région.
Les forêts de terre ferme sont appelées ainsi car elles sont suffisamment distantes du lit des fleuves pour ne jamais être inondées. Ces régions s'étendent principalement en Amazonie occidentale et centrale. Les sols sont d'une grande fertilité, associés à une pluviométrie importante, y ont permis le développement d'une forêt de grande ampleur qui abrite une faune et une flore les plus importantes et les plus diversifiées du bassin amazonien. On y compte jusqu'à 600 espèces d'arbres par hectare, dont le célèbre Renacos qu’affectionne particulièrement notre hôte sauvage pour les multitudes de ses racines innombrables.
Les Campinas et les Campinaranas en raison de leurs sols différents, sont beaucoup moins amples que les forêts de terre ferme au milieu desquelles elles se situent. Dans les zones de Campinaranas, les arbres présentent des troncs plus fins, le nombre de plantes épiphytes (qui poussent sur les arbres) est plus élevé et la canopée est plus ouverte. Pour avoir explorer ce labyrinthe à maintes reprises, il faut voir ces plantes sauvages en version naturellle.
Ce contraste est encore plus marqué dans les régions de Campinas. On y trouve des zones sablonneuses où la végétation est directement exposée aux rayons du soleil. Cette végétation se compose essentiellement d'arbustes à grande feuille et au tronc tordu, à la physionomie bien adaptée à ce milieu pauvre en eau.
En outre, on trouve dans ces régions de nombreuses espèces d'orchidées qui sont endémiques des Campinas.
Les cerrados.
Originaire du Venezuela, le terme cerrado signifie " savane ". Les cerrados s'étendent sur tout le plateau central brésilien, entre la forêt amazonienne et les zones côtières. Ce sont des savanes arborées, ou arbustives et buissonnantes.
Les arbres au tronc tortueux, à l'écorce épaisse et aux cimes peu développées, n'atteignent généralement pas plus de 10 mètres de haut. La strate herbacée est constituée à 90% de graminées.
Le Symphysodon aequifasciata appartient à la horde Heroini Cichlasomatine.
Il ne faut pas se cacher la face, Les Discus sauvages sont les ancêtres de tous les Discus présents dans nos réservoirs et aquariums.
Dans leur milieu naturel, ils fréquentent des eaux de plusieurs types différents selon les zones géographiques, ce que nous venons de voir. Ainsi, on trouve du Discus sauvage dans des eaux dites blanches (turbide et chargée en limon), dans des eaux claires ou dans des eaux noires (limpide mais colorée ou ambrée par les débris végétaux). Ils affectionnent les zones où les eaux se mélangent entres elles.
La coloration des Discus sauvages fluctue d’un Rio à un autre, d’un igarapé a une cocha et au sein d’une même population elle n’est pas homogène au sein d’un même cours d’eau. D’une rive à l’autre Les populations sauvages réservent bien des surprises notamment au niveau des patrons de coloration richement variés.
Les principales familles de patrons de nos sauvages en couleurs :
On admet cinq groupes de couleurs : les rouges, bruns, verts, bleus et royaux bleus. Remarquons L’oeil du Symphysodon aequifasciatus est rouge alors que l’oeil du Symphysodon Discus est noir. Les couleurs mutent principalement au niveau du corps, des rayures (verticales, horizontales, absentes ou pas..), de la couleur des rayures (de couleurs ou noires), et de l’absence de traces ou points sur le corps du poisson.
On découvre régulièrement de nouvelles formes de couleurs dans leur milieu naturel. Voici mes constatations :
Répartition des Discus en leurs couleurs.
Le Symphysodon Discus aequifasciatus var. axelrodi (Discus brun) :
Le rio Tocantins, Santarem, Lago Grande, Rio Tapajos, Rio Urubu
La région du para est une région que j’affectionne particulièrement
Le Symphysodon Discus aequifasciatus var. "rouge" (Discus rouge) :
Allenquer, Rio Madeira, Rio Aripuana, Rio Purus, Rio Içá
Le Symphysodon Discus aequifasciatus var. Haraldi (Discus bleu) :
Lago Grande, Rio Urubu, Rio Purus, Rio Nhamundã, Rio Ipixuna
Lago Manacapuru, Lago Amara, rio Tapaua
Le Rio Nhamundã avec une mention spéciale pour ces poissons a tète bleu.
Le Symphysodon Discus aequifasciatus var. "royal blue" (discus royal blue) :
Rio Urubu, Rio Purus, Rio Trompetas, Lago Manacapuru, Rio Tapaua
Le Symphysodon discus aequifasciatus var. aequifasciatus (discus vert):
Lago Coari, Lago Caiambé, Lago Téfé, Rio Téfé, Rio Jurua, Rio Putumayo, Rio Andira
Le Symphysodon Discus (Discus Heckel):
Rio Negro, Rio Jau, Rio Unimi, Rio Xeruini, Rio Abacaxis, Rio Trompetas
Le Discus Heckel est généralement de couleur bleue mais son patron de coloration peut varier du rouge à l'ocre avec des vermicules présentes sur l'ensemble du corps.
Les Discus Heckel sont reconnaissables à leurs trois bandes verticales dominantes dont une traverse l'œil, la seconde passant par le milieu du corps et la troisième étant située sur le pédoncule caudal.
Bien sûr ils nous arrivent de fréquenter des rios ou il n’y a pas de Discus comme lors de notre expédition avec le selva viva sur le rio napo au Pérou, pourtant nous étions remontés très haut et la déception l’emporta, malgré des paysages à vous couper le souffle.
Compte tenu des dévastations subies par l’Amazonie (surexploitation du milieu naturel, déforestation, tourisme de masse, destruction massive des biotopes..) il devient urgent de sauvegarder certaines variétés sauvages pour préserver l’espèce, et de ne pas faire n’importe quoi.
Pendant la période des pluies en Amazonie, une bonne partie des terres sont inondées par les eaux, la hauteur du fleuve augmente considérablement et submerge tout sur une dizaine de mètres. Les Discus peuvent donc se déplacer sur de très grandes étendues et il est tout à fait naturel que certains d’entre eux s’hybrident et présentent des caractéristiques parfois différentes. (Le mélange a lieu en cette période, et certains Discus peuvent basculer d’un rio à un autre). L'essentiel du frai des Discus a lieu au début de la période de montée des eaux (Novembre-Janvier).
Lorsque les crues ont inondé une partie de la forêt amazonienne, cela forme des igapos. Les Discus profitent de la manne de nourriture variée de cet écosystème, soit seuls, soit en petits groupes dans les forêts inondées.
Lorsque le niveau d'eau est bas, que les rios restent dans leur lit, les Discus forment de grandes hordes et agrégations dans les racines et enchevêtrements des Renacos tombés (appelés galhadas) le long des berges.
Les Discus se réfugient à l'intérieur des galhadas en guise de protection contre les prédateurs, lesquels peuvent atteindre de très hautes diversités en période de basses eaux!
Les Discus se reproduisent alors dans les igapos souvent sur des feuilles dures, ou des racines à l’intérieur d’un entrelacs de racines, en couples isolés et nous avons la preuve que les Discus pondent et donnent naissance à une multitude d'alevins dans les galhadas.
Mais que sont nos Discus sauvages ?
Il faut d’abord préciser qu’ils sont les ascendants des Discus hybrides ou d’élevages. Les Discus sauvages sont prélevés dans la nature, dans leur biotope d’origine. Avant d’être capturés, ils avaient à leur disposition tous les éléments pour se protéger et se mettre à l’abri des maladies, des prédateurs, etc... La nature (parfois cruelle) aura déjà effectué une sélection naturelle puisque les poissons plus faibles que les autres, malades, chétifs, malformés... Auront été naturellement éliminés. (Il m’arrive de voir des Discus avec un morceau en moins ‘qui la une nageoire, ou une queue, quand ce n’est pas la vie).
Il parait souhaitable de maintenir ces poissons dans votre aquarium planté (plutôt que dans une cuve totalement nue et sans substrat), avec un décor rappelant son biotope d’origine : roches, racines, végétation, zones de fuite... Cependant certains aquariophiles préfèrent élever leurs Discus sauvages dans un bac non planté mais avec du substrat afin de faire ressortir davantage la chromatique et les couleurs des poissons, le poisson deviendrait alors moins timide et territorial. Le but d’un aquarium de Discus sauvages va donc être de recréer le mieux possible un environnement rassurant et épanouissant pour le poisson. Par contre, ils seront plus prédisposés à se cacher ce qui est préférable lorsqu’un poisson dominant poursuit avec insistance un autre dominé.
Il n’est pas très difficile d’élever des Discus sauvages, il ne faut pas de connaissances particulières par rapport à l’élevage des poissons d’élevages. Par contre, il est plus difficile de trouver dans les magasins de commerce traditionnel ces poissons. Comme pour le Discus d’élevage, hybride les paramètres de l’eau sont à surveiller sont le PH et la conductivité. Pour le Discus sauvage un PH acide (5,5 à 6) est préférable afin qu’il se sente plus à l’aise. Un PH plus élevé n’est pas mortel bien sûr mais sera moins conforme à son biotope ce qui peut entre autre, raccourcir sa durée de vie et rendre ses couleurs plus ternes, voir noircir, mais là vous connaissez le sujet.
Fin de la première partie : Eidge 54.
Conclusion :
Un rendez-vous que je ne manquerai, l’appel de l’Amazonie, qui me demande de revenir aussi souvent que je le peux, pour l’observation des Symphysodons dans leur milieu naturel, de ses prédateurs, et du biotope, de ses odeurs boisées, de cette grandeur, de cette immensité que représente l’Amazonie. Cette synthèse est possible grâce à l’observation et à des recoupements d’informations en temps voulu.je ne m’approprie pas tout le travail fait en amont, les formulations de critiques en Europe vont bon train. Je reste confiant pour la plus grande satisfaction d’un aquariophile responsable.
Rappel à la loi, elle est pourtant simple !!!.
L214-1. Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.
Remerciements :
Pour l’hébergement, les sorties, l’assistance sur place, les repérées, les balades, les échappées, les escapades, les découvertes, les expéditions en amazonie, dans la région du para, sur le Tapajos, Allenquer mais aussi sur le Nhamundã, puis plus loin avec le selva viva et le rio Napo, etc….
Ces informations ne sont pas dues au hasard, mais à la persévérance, l’opiniâtreté, l’obstination, la ténacité, des aquariophiles aventureux voulant comprendre sur le biotope, la vie des Symphysodons où nous percevons quelques brides de sa vie. Une expérience enrichissante, et pleine de dangers et d’imprévus. Notre quête est une goutte d’eau dans l’immensité que représente l’amazone.
Remerciements :
Avec mes respects pour les baroudeurs que nous avons précédés et suivis.
William G. R. Crampton
Qui a effectué des recherches dans la fin des années 90, et qui travaillait plus particulièrement sur les signaux électriques en zone Neotropical.
John fleng Steffensen de l’institut biologique de l’université de Copenhague.
H back, C Isabet, qui sont mes compagnons pour la prochaine et qui veille sur moi.
H back, C Isabet, J. Albert, H. Bleher, T. Hrbek, E. Huusela, H. López Fernandez, R. Lowe-McConnell, J. Prêt, T. Silva, et S. Willis ont partagé leurs idées. Pour assistance sur le terrain Je remercie J. Alves de Oliveira et S. Esashika. C. Paxton a fourni des conseils statistiques. J.-Celso Malte identifié B. cichlae. Financement et soutien ont été fournis par l'Institut Mamirauá, Conselho Nacional de Desenvolvimento Tecnológico e Científico (CNPq) (subventions 380602/96, 2/381597/97-0), le Département britannique pour le développement international. Financement au cours de la phase d'écriture a été fournie par la National Science subvention de la Fondation DEB-0614334.Collecte a été autorisée par un permis, y compris IBAMA 0492/99-12. s Soins aux animaux est conforme aux directives du CNPq.
Ouvrages et articles cités :
Revue scientifique proceedings of the society.
References:
Catalogue ichthyologique | California Academy of Sciences | Version 2012 | research.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp.
Benedito-Cecilio, E., CARM Araujo-Lima, BR Forsberg, MM Bittencourt & LA Martinelli. 2000. Les sources de carbone de la pêche en Amazonie. Gestion des pêches et de l'écologie, 7:305-314. http://www.passeportsante.net
Araujo-Lima, CARM, B. Forsberg, R. Victoria & L. Martinelli. 1986. Les sources d'énergie pour les poissons détritivores dans l'Amazone. Science, 234:1256-1258.
Bagenal, la tuberculose et le FW Tesch. 1978. Âge et de la croissance. Pp. 101-136. Dans: Bagenal, T (Ed.).Méthodes d'évaluation de la production de poisson en eau douce. Oxford, Blackwell Scientific Publications.
Araujo-Lima, CARM & M Goulding. 1997. Si fécond un poisson: l'écologie, la conservation et de l'Aquaculture du Tambaqui de l'Amazonie. New York, Columbia University Press.
Ayres, JM 1993. Comme Matas de Várzea do Mamirauá - Médio Solimões Rio. Brasília, au Brésil, Sociedade Civil Mamirauá / CNPq.
Références externes Sur les autres projets Wikipédia :
Symphysodon, sur Wikipédia Commons Symphysodon, sur Wikispecies
Référence Catalogue of Life : Symphysodon (en) (consulté le 10 sept. 2012)
Référence Fish Base : liste des espèces du genre Symphysodon(en)(site miroir)
Référence ITIS : Symphysodon Heckel, 1840 (Fr) (+ version anglaise (en))
Référence World Register of Marine Species : taxon Symphysodon (en)
Référence Animal Diversity Web : Symphysodon (en) (consulté le 10 sept. 2012)
Un ouvrage de référence, thèse vétérinaire : SYMPHYSODON : MERVEILLEUX DISCUS
hthttp://www.tendancemag.com/conseil-sante/720/Nutrition/Petit-pois--excellente-source-de-tamines.htmltp://fr.wikipedia.org/wiki/Crevette.
Bleher, H. 2006. Bleher de discussion. Volume I. Pavie, en Italie, Aquapress.
Documentations et articles de bases sur internet via la toile William G. R. Crampton:
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=de&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.flmnh.ufl.edu%2Fgymnotus%2Fwillcrampton.htm
Pour éviter toutes sortes de récriminations je puise mes sources sur (lr 54 et internet).
Source internet, esprit amazone http://espritamazone.e-monsite.com
Département de biologie, University of Central Florida, PO Box 162368.Orlando, FL, 32816, États-Unis
http://www.eau-loire-bretagne.fr/espace_educatif/outils_pedagogiques/educateurs_et_enseignants/CP1_LD.pdf
http://www.association-discus-passion.com/forum/viewtopic.php?f=4&t=9605 http://www.aqua-nat.org/html/discus.html#caractmer
http://aqua.net.free.fr/contenu/poissons/ac_poissons.html http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67166.htm
www.passeportsante.net http://recettes.doctissimo.fr
PRESENTATION 1.
Cette diversité est sans équivalent dans le reste du monde.
Actuellement, au moins 3 000 poissons, 1 294 oiseaux, 427 mammifères, 427 amphibiens et 378 reptiles ont été scientifiquement classés.
La forêt amazonienne abrite environ 2.5 millions d'espèces d'insectes. Et jusqu'à 128 843 espèces d'invertébrés ont été décrites uniquement au Brésil...
Le fleuve est un des principaux habitats du Boto, surnommé le "dauphin rose de l'Amazone". Cette espèce de dauphin d'eau douce peut atteindre 2.8 mètres avec un poids de 150 kg.
Connus pour leur réputation de voracité, de vastes bancs de piranhas patrouillent dans les eaux amazoniennes dans l'espoir que de petits poissons s'aventurent hors des plantes protectrices. Mesurant de 15 à 25 cm en moyenne, ils vivent en banc de très nombreux individus. La plupart sont des prédateurs carnivores avec des dents aiguës et acérées.
Contrairement à la légende, ils ne s'attaquent pas systématiquement à l'homme, mais seulement en présence de sang dans l'eau, d'ailleurs capables de le détecter à plusieurs dizaines de mètres. Le seul cas attesté d'attaque d'hommes vivants date de 1870: des soldats brésiliens blessés et couverts de sang essayaient de traverser un fleuve... mais depuis ils ont encore sévi.
En fait, les espèces herbivores sont plus nombreuses, souvent plus grosses, et recherchées pour leur qualité gustative et leur valeur économique.
Des anacondas géants ou anacondas verts vivent dans les cours d'eau à courant lent ou dans des savanes inondées saisonnièrement, et peuvent atteindre jusqu'à 10 mètres de long, et peser jusqu'à 250 kg.
On y trouvera aussi une multitude de crabes, d’amphibiens, de tortues... Et le fleuve abrite bien sûr des milliers d'espèces de poissons, berceau d'origine de nos poissons tropicaux d'ornement.
Le mâle (♂♂ symbole de mars), la femelle (♀♀ symbole de vénus).
Je vis donc en Amérique du sud, mon territoire est vaste,de Belém à Iquitos, je fréquente plutôt les igarapés et les cochas, pratiquement tous les affluents de l’amazone.
J’appartiens à la tribu de la horde des Heroini Cichlasomatine. Mais voyons géographiquement la situation.
L’Amazone, fleuve du nord de l'Amérique du Sud, dont la plus grande partie se trouve au Brésil, et qui est le plus important du monde, par l'étendue de son bassin, par le nombre d'affluents et par le volume des eaux débitées. Avec les 6 570 km/environ de son cours,
L’Amazone est le deuxième plus long fleuve du globe, après le Nil. Avec ses centaines d'affluents, le bassin de l'Amazone couvre plus de 6 millions de km2, dont la moitié appartient au Brésil et le reste se partage entre le Pérou, l'Équateur, la Bolivie et le Venezuela.
Son débit varie de 35 000 à 120 000 m3/s et la quantité de sédiments déposés quotidiennement est estimée en moyenne à 3 millions de tonnes à son embouchure. Le débit annuel du fleuve représente un cinquième de la quantité totale d'eau douce déversée dans les océans du globe. Le volume d'eau limoneuse déversée est tel que la salinité et la couleur de l'océan Atlantique sont encore modifiées à environ 300 km en mer.
FLEUVE, RIO, ET SON COURS ET SON ENVIRONNEMENT NATUREL.
Les têtes de source principales de l'Amazone sont l'Ucayali et le Marañón, qui toutes deux naissent dans les Andes et suivent un cours parallèle vers le nord avant de confluer près de Nauta, au Pérou.
À partir de ce point de confluence, le lit majeur de l'Amazone coule vers l'est en direction de l'océan Atlantique. Le grand fleuve se grossit de très nombreux affluents. À Manaus (900 000 h), la grande ville du cœur de l'Amazonie, il reçoit le rio Negro, un affluent de la rive gauche long de plus de 2 200 km.
Il est grossi ensuite du Tapajos, affluent de la rive droite qui mesure près de 1 800 km de long. Le Xingu, autre affluent de la rive droite, mesure près de 2 200 km de long.
L'Amazone se jette dans l'océan Atlantique par un immense delta, large de plus de 100 km. Les dépôts de sédiments ont contribué à la formation d'un réseau ramifié, véritable labyrinthe d'îles.
L'embouchure du courant principal a une largeur de 80 km. Ce bras, connu sous le nom de Pará, est séparé d'un bras plus petit par l'île Marajó dont la superficie (marais salants compris) dépasse 36 000 km2.
À la nouvelle lune et à la pleine lune, un mascaret, ou vague déferlante, remonte de l'océan vers l'amont et balaie quelque 600 km à une vitesse dépassant 65 km/h. Les vagues ainsi produites peuvent atteindre 5 m de hauteur.
Le bassin hydrographique de l'Amazone comprend les plaines tropicales les plus grandes et les plus arrosées du monde, sans oublier la plus grande forêt équatoriale humide, l'Amazonie. Des précipitations abondantes arrosent la majorité des basses terres de la région toute l'année avec deux maxima en janvier et en juin.
Les variations saisonnières du régime pluviométrique exercent une influence sur le régime du fleuve : largeur, vitesse du courant, débit !
La moyenne annuelle de la région est comprise entre 2 000 mm et 3 000 MM. Pendant les mois d'intenses précipitations, les larges plaines traversé par l'Amazone sont susceptibles d'être inondées.
Au Brésil, la largeur du fleuve est comprise entre 1,5 et 10 km en période de moindre débit, mais elle peut atteindre 50 km ou plus en période de crue annuelle !
La vitesse des eaux varie de 2,5 à 8 km/h et le niveau des eaux en période de crue est souvent de 15 m supérieur à la normale. Pour drainer l'importante masse de ses eaux, l'Amazone a creusé un lit profond dans la plaine qu'il traverse. Je suis rhéophile et j’aime le courant !
Près d'Obidos, au Brésil, la puissance de creusement est telle que les eaux ont une profondeur d'environ 90 m.je ne sais si notre poisson descend aussi bas, car l’eau est beaucoup plus froide !!!
L'Amazone fut surnommé le fleuve-mer en raison de son immensité, de ses crues annuelles et de sa navigabilité. Le nombre total de ses affluents est encore indéterminé mais on en compte plus de deux cents au Brésil. Soixante-dix ont une longueur de cours supérieure à 1 600 km. L'Amazone peut être parcouru par des bateaux de tout tonnage sur les deux tiers de son cours. Il est accessible aux transatlantiques qui en remontent le cours jusqu'à Manaus, à près de 1 600 km en amont de son embouchure.
Il permet aux bateaux de 3 000 tonnes d'atteindre Iquitos, au Pérou, à 3 700 km de l'embouchure. Une multitude de bateaux de moyen tonnage peuvent aussi naviguer sur une centaine d'affluents.
L’Amazonie est une région d'Amérique du Sud. C'est une vaste plaine traversée par l'Amazone et par ses affluents, et couverte sur une grande part de sa surface par la forêt amazonienne. Son climat est chaud et humide.
La température moyenne régnant en Amazonie est de 26 °C. Les précipitations moyennes sont de 2 100 mm/an à 2 450 mm/an, avec cependant des zones au nord-ouest présentant plus de 10 000 mm de pluie/an.
L’Amazone est un très grand fleuve long de 6 570 kilomètres qui prend sa source dans les Andes pour ensuite se jeter dans l’océan Atlantique. Il s’étend sur 6 pays : Brésil, Pérou, Bolivie, Colombie, Equateur, Venezuela, Guyane. Sa surface est d’environ 6 150 000 kilomètres carrés. C’est le deuxième fleuve le plus long du monde (après le Nil, 6 690 kilomètres) mais son débit qui varie de 35 000 à 120 000 mètres cubes par seconde est le plus important du monde.
A titre comparatif, un tel débit représente 100 fois celui de Rhône. Il existe une multitude d’influents, environ 1 100 dont le Negro, le Branco, le Napo, le Tigre, le Tapajos …Ses sources les plus éloignées ont été trouvées dans le plateau andin, à proximité de l'océan Pacifique.
L’Amazone draine une surface de 6 950 000 kilomètres carrés, ce qui représente 40 % de l’Amérique du Sud. Le fleuve connaît des crues pendant la saison des pluies, c’est à dire entre Mai et Juin.
Il peut alors atteindre 40 mètres de profondeur, soit environ 15 mètres de plus qu’en période sèche et 40 kilomètres de largeur contre 10 en été. L’embouchure de l’Amazone ne mesure pas moins de 270 kilomètres.
La quantité d’eau douce versée dans l’océan Atlantique est énorme, telle que l’on peut constater une modification de la couleur et de la salinité de l’océan à près de 300 kilomètres des côtes.
Le fleuve de L’amazone traverse la forêt amazonienne qui est la plus grande forêt du monde. Elle a un rôle éminemment important sur notre planète puisqu’elle absorbe la majeure quantité de dioxyde de carbone.
Cette forêt est issue de climat extrêmement humide du bassin amazonien. On peut y trouver des millions d’insectes et des milliers d’espèces de plantes, d’oiseaux et de mammifères. Il s’agit sans doute de la plus grande réserve naturelle qu’il puisse exister. De nouvelles espèces animales sont régulièrement découvertes.
La conservation de la forêt amazonienne est un des plus grands problèmes écologiques de ces dernières années.
Quatre siècles après la découverte de l’Amazone, le total des surfaces cultivées dans le bassin amazonien était probablement inférieur à 65 km², incluant les surfaces grossièrement cultivées des montagnes entourant les cours supérieurs de l’Amazone.
Cette situation a dramatiquement changé durant le XXe siècle. La déforestation galopante est peut être à l'origine de la grave sécheresse de 2005 qui a entraîné une baisse spectaculaire du niveau de l'Amazone, d'une amplitude jamais vue auparavant. Pour l'année 2005, 928 km² de forêt amazonienne ont été détruits dans le sud de l'État de l'Amazone.
Nous pouvons distinguer trois types d’eau dans le fleuve de l’Amazone : L’eau blanche qui a une couleur ocre jaune dû à l’argile et à la boue. On la trouve entre Tefé et Manaus.
Le pH est d’environ 6.5, Le GH inférieur à 1°GH et le KH entre 0.2 et 0.4°KH.L’eau claire qui est très limpide, le courant est plus faible comme dans le Rio Tapajos.
Le pH est compris entre 6.5 et 7.5, tandis que le KH est quasiment de 0 et le GH de 0.5°GH.L’eau noire qui est presque marron, mais limpide.
Ceci à cause du fer et des matières organiques de la décomposition végétale. Le pH est compris entre 3.5 et 4.5
Le Brésil est confinant au nord de la Guyane française, du Surinam, de la Guyane, du Venezuela et de la Colombie, au sud de l’Uruguay et de l’Argentine, à l’ouest du Paraguay, de la Bolivie et du Pérou, à l’est de l’Océan Atlantique.
36% du territoire brésilien est occupé par le bassin du Rio des Amazones qui, avec le Mato Grosso situé au sud, constitue une région encore en partie inexplorée, si bien qu’encore aujourd’hui l’on découvre de nouvelles montagnes, des fleuves ou de nouvelles tribus indigènes.
La bande côtière qui s’étend sur 7408 km sur l’Océan Atlantique, est basse et plate dans la partie septentrionale du Pays, au nord de Bahia, tandis que plus au sud, dans la zone délimitée par le Rio Grande do Sul, elle est escarpée sur la mer, rendant la navigation impossible.
Le Planalto Brasileiro qui occupe l’arrière-pays du Brésil au sud du Rio des Amazones est formé de nombreuses chaînes montagneuses qui ne s’élèvent jamais au-dessus de 3000 m, traversées par des fleuves.
Les deux grandes basses plaines du Rio des Amazones, longues de 6275 km du Rio Paraguay complètent le territoire.
Dans le bassin du Rio des Amazones confluent plus de 1000 affluents qui représentent 20% de l’eau douce présente sur la terre, tandis que la forêt amazonienne, bien que soumise à une déforestation sauvage, représente encore 30% des forêts intactes au niveau mondial.
Le Rio Paraguay, avec le Rio Parana, forment le bassin du Rio Paranà-Paranagua, une basse plaine qui comprend le Pantanal et s’étend jusqu’au-delà des frontières du Paraguay et de l’Argentine.
Avec 6400 km il est un peu moins long que le Nil, mais le plus vaste pour son réseau hydraulique avec 6 150 000 km2. Le débit à son embouchure est 5 fois plus important que son successeur le Congo.
L'Amazone prend sa source à 4840 m au Pérou. Sur son chemin, l'Amazone reçoit plus de 500 affluents dont 20 puissants fleuves, longs de plus de 1500 km !! Le rio Negro sur la rive gauche est aussi gros que le Congo. Le rio Xingu est lui aussi abondant que le Gange.
Les différents affluents font passer la largeur de l'Amazone de quelques mètres à la source, à 6000 m à Manaus, puis 10 km dans son cours inférieur.
La basse vallée est un véritable bras de mer qui remonte grâce aux marées sur plus de 1000 km, et dont la largeur entre rives est de 30 à 100 km.
La profondeur des eaux est de 20 m à la frontière péruvienne, 80 à Manaus, et 130 vers Obidos.
Du fait de la très faible pente sur ses 3500 derniers km, l'Amazone est très ramifié et possède de nombreux lacs.
Le fleuve est le premier par le volume des eaux qu'il charrie. Il doit cette abondance à la surface de son bassin, qui, avec 7 millions de kilomètres carrés, est le plus grand du monde.
Son débit moyen à l'embouchure est estimé à 180 000 m3/s (quatre fois celui du Congo, deuxième fleuve par la puissance, et cent fois celui du Rhône), contre 160 000 m3/s à Obidos, situé à 1 000 km des côtes atlantiques.
Les alluvions sont à l'origine de la distinction opérée entre les affluents du fleuve: les rios negros (noirs) sont chargés de fer et de matière organique; les rios d’Agua limpa sont limpides comme le Tapajós, et les rios brancos sont chargés d'alluvions claires et opaques (Madeira, Amazone).
Les confluences entraînent parfois des phénomènes spectaculaires. Ainsi, à la rencontre de l'Amazone et du Negro, les eaux des deux fleuves ne se mélangent pas sur plusieurs kilomètres, tant elles sont abondantes et leurs caractéristiques différentes.
Les eaux de l'Amazone sont si puissantes qu'elles forment un véritable barrage, faisant parfois refluer les eaux des affluents vers l'amont.
Voyons maintenant côté forêt, j’aime particulièrement l’observation, et être à l’écoute des bruits, de jour comme de nuit
On distingue plusieurs types de forêt au sein du bassin amazonien, qui dépendent directement du niveau d'eau atteint par le réseau fluvial de la région:
Les forêts de Várzea se développent le long des fleuves à eaux blanches et sont composées uniquement d'espèces capables de supporter de longues périodes d'inondation. On y trouve une grande variété de plantes aquatiques, flottantes ou non, et une forêt de grande ampleur, avec des arbres pouvant atteindre 60 mètres.
Toutes les espèces animales et végétales qui vivent dans ces zones sont adaptées à la vie sous l'eau ou, pour de nombreux animaux, tels les singes, les oiseaux et les reptiles, à la vie dans les arbres d'où ils extraient leur nourriture et où ils se réfugient.
La concentration en limons des eaux blanches favorise le développement d'une faune aquatique d'une grande richesse et 90 % de la production de poissons distribués sur les marchés amazoniens sont extraits de ces rios, et de ses igarapés.
Les forêts d'Igapo se développent le long des fleuves à eaux claires et noires. L'acidité des eaux et la faible concentration en sels minéraux de ces fleuves réduisent de manière significative la diversité des espèces présentes dans ces forêts. La diversité d'espèces dans ces forêts se limite à une cinquantaine d'espèces par hectare et les plantes aquatiques flottantes y sont moins nombreuses que dans les forêts de Várzea.
Les berges du fleuve, appelées "baixo igapo", sont couvertes d'arbustes qui sont peu à peu remplacés par des arbres pouvant atteindre 40 mètres au fur et à mesure qu'on s'éloigne du rivage, vers le "alto Igapo".
Les zones forestières abritent un grand nombre de plantes épiphytes, d’orchidées et de lianes dont se nourrissent les oiseaux et les singes de la région.
Les forêts de terre ferme sont appelées ainsi car elles sont suffisamment distantes du lit des fleuves pour ne jamais être inondées. Ces régions s'étendent principalement en Amazonie occidentale et centrale. Les sols sont d'une grande fertilité, associés à une pluviométrie importante, y ont permis le développement d'une forêt de grande ampleur qui abrite une faune et une flore les plus importantes et les plus diversifiées du bassin amazonien. On y compte jusqu'à 600 espèces d'arbres par hectare, dont le célèbre Renacos qu’affectionne particulièrement notre hôte sauvage pour les multitudes de ses racines innombrables.
Les Campinas et les Campinaranas en raison de leurs sols différents, sont beaucoup moins amples que les forêts de terre ferme au milieu desquelles elles se situent. Dans les zones de Campinaranas, les arbres présentent des troncs plus fins, le nombre de plantes épiphytes (qui poussent sur les arbres) est plus élevé et la canopée est plus ouverte. Pour avoir explorer ce labyrinthe à maintes reprises, il faut voir ces plantes sauvages en version naturellle.
Ce contraste est encore plus marqué dans les régions de Campinas. On y trouve des zones sablonneuses où la végétation est directement exposée aux rayons du soleil. Cette végétation se compose essentiellement d'arbustes à grande feuille et au tronc tordu, à la physionomie bien adaptée à ce milieu pauvre en eau.
En outre, on trouve dans ces régions de nombreuses espèces d'orchidées qui sont endémiques des Campinas.
Les cerrados.
Originaire du Venezuela, le terme cerrado signifie " savane ". Les cerrados s'étendent sur tout le plateau central brésilien, entre la forêt amazonienne et les zones côtières. Ce sont des savanes arborées, ou arbustives et buissonnantes.
Les arbres au tronc tortueux, à l'écorce épaisse et aux cimes peu développées, n'atteignent généralement pas plus de 10 mètres de haut. La strate herbacée est constituée à 90% de graminées.
Le Symphysodon aequifasciata appartient à la horde Heroini Cichlasomatine.
Il ne faut pas se cacher la face, Les Discus sauvages sont les ancêtres de tous les Discus présents dans nos réservoirs et aquariums.
Dans leur milieu naturel, ils fréquentent des eaux de plusieurs types différents selon les zones géographiques, ce que nous venons de voir. Ainsi, on trouve du Discus sauvage dans des eaux dites blanches (turbide et chargée en limon), dans des eaux claires ou dans des eaux noires (limpide mais colorée ou ambrée par les débris végétaux). Ils affectionnent les zones où les eaux se mélangent entres elles.
La coloration des Discus sauvages fluctue d’un Rio à un autre, d’un igarapé a une cocha et au sein d’une même population elle n’est pas homogène au sein d’un même cours d’eau. D’une rive à l’autre Les populations sauvages réservent bien des surprises notamment au niveau des patrons de coloration richement variés.
Les principales familles de patrons de nos sauvages en couleurs :
On admet cinq groupes de couleurs : les rouges, bruns, verts, bleus et royaux bleus. Remarquons L’oeil du Symphysodon aequifasciatus est rouge alors que l’oeil du Symphysodon Discus est noir. Les couleurs mutent principalement au niveau du corps, des rayures (verticales, horizontales, absentes ou pas..), de la couleur des rayures (de couleurs ou noires), et de l’absence de traces ou points sur le corps du poisson.
On découvre régulièrement de nouvelles formes de couleurs dans leur milieu naturel. Voici mes constatations :
Répartition des Discus en leurs couleurs.
Le Symphysodon Discus aequifasciatus var. axelrodi (Discus brun) :
Le rio Tocantins, Santarem, Lago Grande, Rio Tapajos, Rio Urubu
La région du para est une région que j’affectionne particulièrement
Le Symphysodon Discus aequifasciatus var. "rouge" (Discus rouge) :
Allenquer, Rio Madeira, Rio Aripuana, Rio Purus, Rio Içá
Le Symphysodon Discus aequifasciatus var. Haraldi (Discus bleu) :
Lago Grande, Rio Urubu, Rio Purus, Rio Nhamundã, Rio Ipixuna
Lago Manacapuru, Lago Amara, rio Tapaua
Le Rio Nhamundã avec une mention spéciale pour ces poissons a tète bleu.
Le Symphysodon Discus aequifasciatus var. "royal blue" (discus royal blue) :
Rio Urubu, Rio Purus, Rio Trompetas, Lago Manacapuru, Rio Tapaua
Le Symphysodon discus aequifasciatus var. aequifasciatus (discus vert):
Lago Coari, Lago Caiambé, Lago Téfé, Rio Téfé, Rio Jurua, Rio Putumayo, Rio Andira
Le Symphysodon Discus (Discus Heckel):
Rio Negro, Rio Jau, Rio Unimi, Rio Xeruini, Rio Abacaxis, Rio Trompetas
Le Discus Heckel est généralement de couleur bleue mais son patron de coloration peut varier du rouge à l'ocre avec des vermicules présentes sur l'ensemble du corps.
Les Discus Heckel sont reconnaissables à leurs trois bandes verticales dominantes dont une traverse l'œil, la seconde passant par le milieu du corps et la troisième étant située sur le pédoncule caudal.
Bien sûr ils nous arrivent de fréquenter des rios ou il n’y a pas de Discus comme lors de notre expédition avec le selva viva sur le rio napo au Pérou, pourtant nous étions remontés très haut et la déception l’emporta, malgré des paysages à vous couper le souffle.
Compte tenu des dévastations subies par l’Amazonie (surexploitation du milieu naturel, déforestation, tourisme de masse, destruction massive des biotopes..) il devient urgent de sauvegarder certaines variétés sauvages pour préserver l’espèce, et de ne pas faire n’importe quoi.
Pendant la période des pluies en Amazonie, une bonne partie des terres sont inondées par les eaux, la hauteur du fleuve augmente considérablement et submerge tout sur une dizaine de mètres. Les Discus peuvent donc se déplacer sur de très grandes étendues et il est tout à fait naturel que certains d’entre eux s’hybrident et présentent des caractéristiques parfois différentes. (Le mélange a lieu en cette période, et certains Discus peuvent basculer d’un rio à un autre). L'essentiel du frai des Discus a lieu au début de la période de montée des eaux (Novembre-Janvier).
Lorsque les crues ont inondé une partie de la forêt amazonienne, cela forme des igapos. Les Discus profitent de la manne de nourriture variée de cet écosystème, soit seuls, soit en petits groupes dans les forêts inondées.
Lorsque le niveau d'eau est bas, que les rios restent dans leur lit, les Discus forment de grandes hordes et agrégations dans les racines et enchevêtrements des Renacos tombés (appelés galhadas) le long des berges.
Les Discus se réfugient à l'intérieur des galhadas en guise de protection contre les prédateurs, lesquels peuvent atteindre de très hautes diversités en période de basses eaux!
Les Discus se reproduisent alors dans les igapos souvent sur des feuilles dures, ou des racines à l’intérieur d’un entrelacs de racines, en couples isolés et nous avons la preuve que les Discus pondent et donnent naissance à une multitude d'alevins dans les galhadas.
Mais que sont nos Discus sauvages ?
Il faut d’abord préciser qu’ils sont les ascendants des Discus hybrides ou d’élevages. Les Discus sauvages sont prélevés dans la nature, dans leur biotope d’origine. Avant d’être capturés, ils avaient à leur disposition tous les éléments pour se protéger et se mettre à l’abri des maladies, des prédateurs, etc... La nature (parfois cruelle) aura déjà effectué une sélection naturelle puisque les poissons plus faibles que les autres, malades, chétifs, malformés... Auront été naturellement éliminés. (Il m’arrive de voir des Discus avec un morceau en moins ‘qui la une nageoire, ou une queue, quand ce n’est pas la vie).
Il parait souhaitable de maintenir ces poissons dans votre aquarium planté (plutôt que dans une cuve totalement nue et sans substrat), avec un décor rappelant son biotope d’origine : roches, racines, végétation, zones de fuite... Cependant certains aquariophiles préfèrent élever leurs Discus sauvages dans un bac non planté mais avec du substrat afin de faire ressortir davantage la chromatique et les couleurs des poissons, le poisson deviendrait alors moins timide et territorial. Le but d’un aquarium de Discus sauvages va donc être de recréer le mieux possible un environnement rassurant et épanouissant pour le poisson. Par contre, ils seront plus prédisposés à se cacher ce qui est préférable lorsqu’un poisson dominant poursuit avec insistance un autre dominé.
Il n’est pas très difficile d’élever des Discus sauvages, il ne faut pas de connaissances particulières par rapport à l’élevage des poissons d’élevages. Par contre, il est plus difficile de trouver dans les magasins de commerce traditionnel ces poissons. Comme pour le Discus d’élevage, hybride les paramètres de l’eau sont à surveiller sont le PH et la conductivité. Pour le Discus sauvage un PH acide (5,5 à 6) est préférable afin qu’il se sente plus à l’aise. Un PH plus élevé n’est pas mortel bien sûr mais sera moins conforme à son biotope ce qui peut entre autre, raccourcir sa durée de vie et rendre ses couleurs plus ternes, voir noircir, mais là vous connaissez le sujet.
Fin de la première partie : Eidge 54.
Conclusion :
Un rendez-vous que je ne manquerai, l’appel de l’Amazonie, qui me demande de revenir aussi souvent que je le peux, pour l’observation des Symphysodons dans leur milieu naturel, de ses prédateurs, et du biotope, de ses odeurs boisées, de cette grandeur, de cette immensité que représente l’Amazonie. Cette synthèse est possible grâce à l’observation et à des recoupements d’informations en temps voulu.je ne m’approprie pas tout le travail fait en amont, les formulations de critiques en Europe vont bon train. Je reste confiant pour la plus grande satisfaction d’un aquariophile responsable.
Rappel à la loi, elle est pourtant simple !!!.
L214-1. Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.
Remerciements :
Pour l’hébergement, les sorties, l’assistance sur place, les repérées, les balades, les échappées, les escapades, les découvertes, les expéditions en amazonie, dans la région du para, sur le Tapajos, Allenquer mais aussi sur le Nhamundã, puis plus loin avec le selva viva et le rio Napo, etc….
Ces informations ne sont pas dues au hasard, mais à la persévérance, l’opiniâtreté, l’obstination, la ténacité, des aquariophiles aventureux voulant comprendre sur le biotope, la vie des Symphysodons où nous percevons quelques brides de sa vie. Une expérience enrichissante, et pleine de dangers et d’imprévus. Notre quête est une goutte d’eau dans l’immensité que représente l’amazone.
Remerciements :
Avec mes respects pour les baroudeurs que nous avons précédés et suivis.
William G. R. Crampton
Qui a effectué des recherches dans la fin des années 90, et qui travaillait plus particulièrement sur les signaux électriques en zone Neotropical.
John fleng Steffensen de l’institut biologique de l’université de Copenhague.
H back, C Isabet, qui sont mes compagnons pour la prochaine et qui veille sur moi.
H back, C Isabet, J. Albert, H. Bleher, T. Hrbek, E. Huusela, H. López Fernandez, R. Lowe-McConnell, J. Prêt, T. Silva, et S. Willis ont partagé leurs idées. Pour assistance sur le terrain Je remercie J. Alves de Oliveira et S. Esashika. C. Paxton a fourni des conseils statistiques. J.-Celso Malte identifié B. cichlae. Financement et soutien ont été fournis par l'Institut Mamirauá, Conselho Nacional de Desenvolvimento Tecnológico e Científico (CNPq) (subventions 380602/96, 2/381597/97-0), le Département britannique pour le développement international. Financement au cours de la phase d'écriture a été fournie par la National Science subvention de la Fondation DEB-0614334.Collecte a été autorisée par un permis, y compris IBAMA 0492/99-12. s Soins aux animaux est conforme aux directives du CNPq.
Ouvrages et articles cités :
Revue scientifique proceedings of the society.
References:
Catalogue ichthyologique | California Academy of Sciences | Version 2012 | research.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp.
Benedito-Cecilio, E., CARM Araujo-Lima, BR Forsberg, MM Bittencourt & LA Martinelli. 2000. Les sources de carbone de la pêche en Amazonie. Gestion des pêches et de l'écologie, 7:305-314. http://www.passeportsante.net
Araujo-Lima, CARM, B. Forsberg, R. Victoria & L. Martinelli. 1986. Les sources d'énergie pour les poissons détritivores dans l'Amazone. Science, 234:1256-1258.
Bagenal, la tuberculose et le FW Tesch. 1978. Âge et de la croissance. Pp. 101-136. Dans: Bagenal, T (Ed.).Méthodes d'évaluation de la production de poisson en eau douce. Oxford, Blackwell Scientific Publications.
Araujo-Lima, CARM & M Goulding. 1997. Si fécond un poisson: l'écologie, la conservation et de l'Aquaculture du Tambaqui de l'Amazonie. New York, Columbia University Press.
Ayres, JM 1993. Comme Matas de Várzea do Mamirauá - Médio Solimões Rio. Brasília, au Brésil, Sociedade Civil Mamirauá / CNPq.
Références externes Sur les autres projets Wikipédia :
Symphysodon, sur Wikipédia Commons Symphysodon, sur Wikispecies
Référence Catalogue of Life : Symphysodon (en) (consulté le 10 sept. 2012)
Référence Fish Base : liste des espèces du genre Symphysodon(en)(site miroir)
Référence ITIS : Symphysodon Heckel, 1840 (Fr) (+ version anglaise (en))
Référence World Register of Marine Species : taxon Symphysodon (en)
Référence Animal Diversity Web : Symphysodon (en) (consulté le 10 sept. 2012)
Un ouvrage de référence, thèse vétérinaire : SYMPHYSODON : MERVEILLEUX DISCUS
hthttp://www.tendancemag.com/conseil-sante/720/Nutrition/Petit-pois--excellente-source-de-tamines.htmltp://fr.wikipedia.org/wiki/Crevette.
Bleher, H. 2006. Bleher de discussion. Volume I. Pavie, en Italie, Aquapress.
Documentations et articles de bases sur internet via la toile William G. R. Crampton:
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=de&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.flmnh.ufl.edu%2Fgymnotus%2Fwillcrampton.htm
Pour éviter toutes sortes de récriminations je puise mes sources sur (lr 54 et internet).
Source internet, esprit amazone http://espritamazone.e-monsite.com
Département de biologie, University of Central Florida, PO Box 162368.Orlando, FL, 32816, États-Unis
http://www.eau-loire-bretagne.fr/espace_educatif/outils_pedagogiques/educateurs_et_enseignants/CP1_LD.pdf
http://www.association-discus-passion.com/forum/viewtopic.php?f=4&t=9605 http://www.aqua-nat.org/html/discus.html#caractmer
http://aqua.net.free.fr/contenu/poissons/ac_poissons.html http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67166.htm
www.passeportsante.net http://recettes.doctissimo.fr
Re: Découverte du biotope des tribus Cichlasomatine et Heroini (cichlidés d'amérique du sud)
2013-08-07, 3:25 pm
Puissant le sujet et pour aider les aquariophiles novices à apprécié ce sujet, je pense qu'il faudrait rajouter des photos, si tu en as ne te gène pas.
Bon alors j'en viens au explication concernant le titre : si vous recherchez la définition du discus sur wikipedia anglophone : http://en.wikipedia.org/wiki/Discus_(fish) vous pouvez découvrir une superfamille et des tribus chose qui n'apparaît même pas sur la version Française :(http://fr.wikipedia.org/wiki/Symphysodon
Ordre: Perciformes
Famille: Cichlidés
Sous-famille: Cichlasomatinae
Tribus (horde): Heroini
http://en.wikipedia.org/wiki/Heroini
http://www.helsinki.fi/~mhaaramo/metazoa/deuterostoma/chordata/actinopterygii/perciformes/labroidei/cichlidae/heroini.html
Genre: Symphysodon
En faite notre ami Eidge nous faire découvrir la Classification de ces poissons, c'est très subtile, bravo
Bon alors j'en viens au explication concernant le titre : si vous recherchez la définition du discus sur wikipedia anglophone : http://en.wikipedia.org/wiki/Discus_(fish) vous pouvez découvrir une superfamille et des tribus chose qui n'apparaît même pas sur la version Française :(http://fr.wikipedia.org/wiki/Symphysodon
Ordre: Perciformes
Famille: Cichlidés
Sous-famille: Cichlasomatinae
Tribus (horde): Heroini
http://en.wikipedia.org/wiki/Heroini
http://www.helsinki.fi/~mhaaramo/metazoa/deuterostoma/chordata/actinopterygii/perciformes/labroidei/cichlidae/heroini.html
Genre: Symphysodon
En faite notre ami Eidge nous faire découvrir la Classification de ces poissons, c'est très subtile, bravo
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum