Les biotopes authentiques selon Heiko Bleher

On n’a pas tardé à me le demander : mais quelle est
exactement la philosophie de Heiko Bleher ? Je vais donc essayer de m’en
faire l’interprète, en sachant que le principal intéressé rôde peut-être par là…



La démarche de cet explorateur aquariophile (qui est à
l’origine de l’introduction dans le hobby d’un nombre d’espèces qui approche
les 5 000 !), consacrée par des expositions internationales de haute
volée, consiste à approfondir comme jamais auparavant la pratique des aquariums
biotopes.



Comme beaucoup d’entre vous le savent, un aquarium biotope
est un bac qui se veut plus proche de la nature et où on maintient une
communauté de poissons d’origine naturelle commune, dans un milieu qui cherche
à reproduire fidèlement cet environnement sauvage.



Dans les faits, les puristes préfèreront parler de bacs
« géographiques » puisque la plupart des amateurs s’en tiendront à
une enveloppe globale : on fera de l’amazonien, de la mangrove, de
l’asiatique (cf. les livres disponibles en français de Hiscock, L’aménagement d’un aquarium et de
Scott, L’éco aquarium). La population de poissons sera ainsi originaire d’une
zone géographique ou d’un type de milieu ; le décor correspondra à ce que
l’on peut voir, entre autres, par là-bas ; quant aux plantes, eh bien, on
fait souvent comme on peut, avec ce qui est disponible. En somme, c’est comme
si l’on réalisait des bacs d’Alsaciens avec une petite réplique de Strasbourg,
un bac Île-de-France avec une petite Tour Eiffel, etc. On est avant tout dans le
symbolique. Faire autrement, beaucoup voudraient certainement, mais l’obstacle
essentiel se dresse là : le manque d’informations de terrain. Et c’est
capital : il suffit d’imaginer les différences que peut adopter
l’environnement d’un même espace aquatique à quelques mètres d’intervalle pour
en avoir le tournis.



C’est là que se place la démarche d’un Heiko Bleher. Ayant
découvert un très grand nombre d’espèces ou les ayant plus simplement observées
sur le terrain, en notant tout scrupuleusement, il en est venu à disposer d’une
documentation incomparable, d’autant plus précieuse lorsqu’elle concerne des
espèces de poissons qui se cantonnent à des habitats très spécifiques. C’est
cela qu’il a employé pour réaliser un certain nombre d’expositions internationales
très remarquées. Ce qu’il nomme ses aquariums biotopes « authentiques ». Dans
ces aquariums, les poissons retrouvent non seulement le type de roches, de sol,
de bois qui prévaut dans leur habitat naturel, mais également les espèces qui
cohabitent à l’état sauvage, jusque dans leurs proportions.



Cette philosophie de l’aquariophilie a déjà de quoi séduire
dans l’esprit tous les passionnés soucieux de naturel mais a aussi, très
pratiquement, sur les poissons des effets remarquables voire complètement
bluffants, attestés par les différentes foules qui ont pu y assister. L’eau
encore légèrement troublée par la fraîcheur de l’installation pour les
expositions, les poissons (d’espèces souvent rares et exigeantes) adoptaient
aussitôt leurs comportements naturels, des prédateurs pouvaient cohabiter avec
des espèces vulnérables, quand certains poissons n’entamaient pas leur parade
amoureuse ou même pondaient !



Des reportages photos sur ces expositions (avec souvent le
détail donné pour chaque bac) sont disponibles en libre accès sur son site
Internet :



http://www.aquapress-bleher.com/index.php?option=com_content&task=blogsection&id=15&Itemid=64



J’ai d’ailleurs réalisé il y a peu la traduction des deux
dernières.



Et puis, cela a aussi donné lieu à un magazine, forcément
hors du commun, intitulé Les Biotopes de Bleher : Grandeur Nature /
Grandeur aquarium, traduite aussi par votre serviteur.



Pour une présentation de ce dernier (le magazine, pas le
serviteur !), je vous renvoie au sujet que je vais créer dans la section
Livres, pour plus de cohérence…







Mickaël Legrand



http://www.vivante-passerelle.net


PS : L'éditeur gère les espaces entre les lignes de manière un peu bizarre, non ?

Merci pour la cohérence

En gros c'est notre philosophie et même ont vois un peu plus loin.

On aimerais incorporré le respect du biotope dans un aquarium, quand j'entend sur la toile le mot biotope amazonien ce n'est pas qu'un seul biotope c'est une multitude de biotopes,d'ailleurs j'aurais quelque questions à adresser à heiko, comme l'ancistrus ou autre loriicaridé le trouve t'on dans le même biotope que nos chére petit corrydoras car n'ayant pas la même morphologie je doute que les deux soit souvent dans le même biotope.

Notre philosophie est aussi le respect de la maintenance du poisson et de l'invertébrés, et une chose que beaucoup de club de france ont complétement oublié le respect de l'environnement du biotope, car pour moi je suis sur que si les grands club de france avais plus pris en compte cette partie , ont aurais déjà plus de biodiversité , plus d'échange et de communication avec les aquarists du monde sur l'avenir de tous ces biotopes en danger.

Donc en conclusion , heiko bleher et aqualifestyle-france c'est la même devise et le même l'objectif.

Enfin un peu de soutien , ça fait presque 4 ans que je me bats , merci Heiko Bleher merci Mickaël Legrand et merci à tous ceux qui crois en notre forum.

Tyrano34

salut et merci pour ce topic

https://aqualifestyle-france.forumsactifs.com/t6704-recherche-informations-sur-la-correlation-des-loricarides-avec-des-corydoras#57249

Merci de nous aider

Webmaster a écrit:http://www.aqualifestyle-france.com/t6704-recherche-informations-sur-la-correlation-des-loricarides-avec-des-corydoras#57249

Merci de nous aider

J'avais posté une réponse, mais je ne la vois pas. Je vais donc la répéter. Je vais essayer de demander un début de réponse à Heiko, mais comme il est absorbé dans les finitions de Bleher des Discus vol. 2 (qui doit paraître au printemps) et que c'est, par expérience, le moment le pire dans la réalisation d'un livre, la réponse n'est pas garantie...

Merci pour ces explications. J'ai beaucoup aimé votre site, Mr Legrand, et l'ai mis dans mes favoris. Je partage votre amour pour le vivant, mais n'étant pas aventurière dans l'âme, je me contente d'observer mes bêtes et plantes (nombreuses), et de me documenter. Internet est pour cela un merveilleux outil.