Quel avenir pour la biodiversité ?

Dans le rapport sur la biodiversité rendu public par le Programme de Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), plusieurs scénarios parfois sombres sont pressentis à l'horizon 2100 :

L'Amazonie deviendra-t-elle un désert ?

En Amazonie, la déforestation, les changements du climat et les feux de forêt risquent de nuire fortement à la forêt amazonienne. Actuellement chaud et humide, le poumon de la planète deviendrait sec et aride, une savane.
Une telle évolution entraînerait des incendies fréquents et une augmentation mondiale des émissions de CO2 qui contribuent aux changements climatiques. Localement, des sécheresses intenses menaceraient l'agriculture.

Le Sahel... une situation qui risque d'empirer

Déjà touché par les sécheresses, le Sahel deviendra encore plus aride. Le réchauffement climatique et la surexploitation des ressources entraînent déjà un appauvrissement de la diversité biologique.
Le bétail ne trouve plus de pâturages et les cultures souffrent d'un manque d'irrigation. L'avenir est très sombre pour les populations locales : pénurie de nourriture et d'eau.

En ce qui concerne les îles ?

L'écosystème d'une île est fragile. Les mouvements de populations amènent des prédateurs et des maladies dans des lieux autrefois protégés. Les animaux et végétaux spécifiques à un habitat insulaire sont bien souvent incapables de se défendre face à des nouveaux intrus.
Par exemple, le fossa, un mammifère qui constitue le seul grand prédateur de Madagascar, se fait de plus en plus rare.

Sous l'effet des changements climatiques, de la construction de barrages, de la pollution, de l'introduction d'espèces exotiques et de l'augmentation des prélèvements d'eau, le nombre d'espèces de poissons d'eau douce pourrait diminuer de 15 %.

La mer... sous acide !

Concernant la mer, le réchauffement climatique entraîne une modification dans la répartition des populations de poisson et une élévation du niveau de la mer.
Une acidification de l'eau atteint les coraux, le phytoplancton et les coquillages dont les capacités à bâtir leurs squelettes en pâtissent.
La raréfaction des stocks de poissons dans les zones tropicales au profit des pôles aura des conséquences importantes pour l'alimentation et la nutrition des populations locales, souvent défavorisées.


Source : Ushuaia.com

une dure évolution à subir pour notre planète au vu de ce rapport