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- Koi1Modérateur Général
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mon autre passion I
2009-01-20, 7:58 pm
Le Tartan Day
Le Tartan Day ((en), Jour du Tartan) célèbre les liens historiques et actuels qui existent entre l'Écosse et les descendants d'immigrés écossais en Amérique du nord. Il est célébré le 6 avril, date anniversaire de la Déclaration d'Arbroath de 1320.
L'histoire du Tartan Day commence par l'immigration d'hommes écossais vers le continent américain, qui par la suite participèrent à la construction des États-Unis et du Canada, gravissant les échelons de la vie sociale et imprimant leurs histoires personnelles et collectives tout au long des siècles. La contribution des écossais immigrés à la construction de l'Amérique du Nord moderne est massive et beaucoup sont restés attachés à leurs traditions.
Woodrow Wilson, petit-fils d'un pasteur presbytérien écossais immigré aux États-Unis, désire honorer ses ancêtres ainsi que leurs héritage, culture et traditions par une célébration annuelle, afin que chacun des descendants de souche écossaise vivant sur le sol américain - et partout ailleurs - se remémore les efforts fournis par ses aïeux.
En 1982, sous l'impulsion du "Calédonian Club" de New York, le gouverneur Hugh Carey de l'état de New York, et le maire Ed Koch de New York ont déclaré le 1er juillet 1982, comme jour de Tartan, une célébration du 200e anniversaire de l'abrogation de "Act of Proscription" ((en), acte de la proscription) du 12 août 1747, interdisant aux Écossais de porter le tartan.
Au Canada, l'idée d'un "Scots Day" ((en), Jour des Écossais), immédiatement renommé "Tartan Day", dans le but de favoriser l'identification de l'héritage écossais, a commencé sous l'impulsion de la Federation of Scottish Clans (ou Clans) de Nouvelle-Écosse en 1986. Pétitionné par Jean Watson, le président du Clan Farquharson, une première motion est adoptée en 1987. Le 19 décembre 1991, en réponse à l'action lancée par la Clans et diverses sociétés écossaises du Canada, la législature de l'Ontario adopte une résolution proclamant l'anniversaire de la Déclaration d'Arbroath (le 6 avril 1320) comme Jour du Tartan, cette date marquant la célébration de leurs racines écossaises. Chaque américain d'origine écossaise est ce jour-là invité à porter le tartan.
Les sociétés et groupes d'américains d'origine écossaise, nombreux au Canada et aux États-Unis, suivent le mouvement et célèbrent à leur tour le Tartan Day, tout en appelant à une reconnaissance officielle des festivités.
Le 20 mars 1998 aux États-Unis, la Résolution 155 (S. Res. 155) proposée par le républicain Trent Lott, alors chef de file du parti majoritaire, est adoptée à l'unanimité. Le 6 avril a été officiellement identifié par le sénat des États-Unis comme célébration de la contribution apportée par des générations d'Écossais-Américains à la base et à la prospérité de l'Amérique moderne.
De nos jours le Tartan Day se déroule dans toutes les grandes villes des Etat Unie, en Australie, dans les anciennes colonies britanniques en Asie, en France
Le Kilt
Une hérésie ?
Nous allons nous entretenir d’un sujet auquel vous pourriez être confrontés par rapport à nos amis d’Ecosse. En effet, l’idée de revenir au port du kilt ou philibeg ou jupe braie (gallo romain) ou tunique sur le continent européen pourrait être considérée comme une hérésie par certains qui représentent certes aujourd’hui une minorité. Il vous faudra alors avoir quelques arguments pour leur faire comprendre la situation ou du moins leur expliquer la motivation profonde de cette démarche et de ce choix à porter ce vêtement élégant, confortable, qui recèle les notions de courage, de fierté et de masculinité sans équivoque. Porter le kilt pour un français ou un européen aujourd’hui n’est ni une hérésie, ni l’expression d’une tendance sexuelle, encore moins d’une excentricité artistique quelconque, mais un renouveau des valeurs vestimentaires qui ont émaillé l’histoire du continent. Il faut nous rappeler que le peuple écossais est un peuple qui s’est battu pour ses convictions et la préservation de sa culture à contrario des autres états européens qui ont été noyés par les invasions et qui ont fusionné avec les cultures successives. Si la plupart de ses concitoyens sont pour l’indépendance du pays, il n’en reste pas moins vrai, que certains ont encore un sentiment contradictoire restant attachés à l’Empire Britannique. Voici la liste, non exhaustive, des arguments à exploiter, que nous pourrions allonger d’autres éléments et que nous pouvons utiliser pour expliquer notre choix :
1/ Si l’Ecosse a décrété le kilt comme vêtement national, il y a seulement quelques années, c’est pour souligner son identité et sa différence avec le reste de l’Empire. Britannique. Les vrais Scots vous diront qu’en fait le véritable vêtement le plus représentatif est en réalité le plaid (il s’agit d’une grande couverture pliée en son milieu par une ceinture et que l’on ajustait en bas à la hauteur des genoux et le haut passée par l’arrière pour retomber à l’avant par dessus l’épaule et attaché souvent avec une broche ou épingle. Le plaid avait un double emploi et servait également de couverture pour dormir). L’Ecosse a donc adopté un autre habit bien que proche de celui d’origine, qui semble avoir été réinventé par des anglais au début du 19ème siècle dans l’ère industrielle pour des raisons pratiques liées au travail.
2/ Tout le monde connaît aujourd’hui le kilt comme le vêtement symbolisant l’Ecosse, alors qu’en réalité celui-ci existait sous différentes appellations depuis l’antiquité jusqu’à la fin du 18ème siècle dans toute l’Europe. Le terme « kilt » est un mot danois qui désigne une jupe courte que les guerriers venus du nord portaient comme unique vêtement, beaucoup plus facile à porter pour procéder aux débarquements successifs sur les plages des différents territoires qu’ils ont envahis comme l’Irlande.
3/ Ce kilt a des origines démontrées à l’époque de l’Empire Romain. En effet, les gaulois disposaient de deux vêtements :
- la braie, qui était une forme de pantalon attachée avec des sangles le long des jambes, essentiellement par les hommes d’armes et les Chefs de tribus.
- la saie, qui était une blouse ouverte sur le devant (qui descendait juste au dessus du genou). Elle était portée également comme vêtement unique par les paysans et les plus pauvres. Au 3ème siècle de notre ère, elle fut modifiée pour devenir une jupe plissée derrière, attachée à la ceinture, extrêmement proche du kilt actuel et avait une couleur unie (blanc cassé, écru ou marron). Elle fut portée lors de fêtes solsticiales par quelques groupes de personnes jusqu’à la fin du 19ème siècle en France.
4/ L’invasion de la Normandie au 9ème siècle par Rollon et sa colonisation pour devenir un nouveau royaume viking a vu ce vêtement réapparaître. Le nom de cette région vient de cette colonisation par ces hommes du nord les « North Men » devenus par extension les Normands. Il est à noter que ces hommes avaient également colonisé l’Irlande de la même façon et dont les habitants portaient le « filibeg » de couleur unique (vert, blanc ou rouille). Il y a eu ensuite une forte implication historique entre la Normandie et l’Ecosse qui a commencé en 1066 avec l’invasion de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant avec l’aide de mercenaires normands, pour se poursuivre peu de temps après par l’établissement de familles Normandes sur le territoire écossais. Ceux-ci ont fondé de grandes familles ou clans qui participeront en 1314 à la fameuse bataille de Bannockburn pour regagner leur indépendance face à l’occupant. Nous recensons aujourd’hui près de 25 clans écossais d’origine Normande et toujours existants. Pour ma part, je suis fier de la Normandie, région d’une partie de mes ancêtres et me sent en conséquence très proche de ces normands établis en Ecosse, même si cette culture n’a jamais été ramenée à priori sur le continent.
7/ Les écossais possédaient des tartans mais les anglais ont planifié et ont repris à des fins commerciales déguisées en soi disante tradition ancestrale la technique du tartan servant à reconnaître les clans dès l’époque romantique au 19ème siècle lors du pseudo rapprochement entre les deux pays (le rappel du bon vieux roi Georges V venu en kilt avec Walter Scott en Ecosse en 1822). Nous nous devons de leur reconnaître la création de ces règles identiques à celles de l’héraldique. C’est, pourquoi, si en tant que membre de la « maison France » il est admis que nous pouvons porter le tartan écossais dit Royal Stuart qui fait référence au soutien de troupes françaises fidèles à Bonnie Prince Charlie lors de la bataille de Culloden en 1745/46 (Porter le Royal Stuart est un honneur partagé et reconnu par beaucoup d’écossais au point de devenir extrêmement banal voire trop courant). D’autres évoquent aussi la possibilité des français à porter le Culloden. Il serait peut être temps que les porteurs de kilt sur le continent réalisent eux mêmes leurs propres tartans. Cette réalisation est une affirmation identitaire personnelle qui peut permettre le rapprochement du continent avec ce peuple fier, pro-européen et qui a su lier le modernisme à la tradition des anciens. Je retrouve cette fierté personnelle en portant le Tartan Breton qui représente une partie de mes origines. Pour moi, la principale hérésie consisterait à porter un tartan qui appartient à un clan écossais existant, ce qui serait comparable à utiliser la carte d’identité d’une personne, alors qu’il est si facile de se créer le nôtre. Nous pourrions fort bien imaginer des tartans commémoratifs de région comme il existe depuis peu en Bretagne et en Normandie qui sont les régions européennes sans doute les plus représentatives pour le moment.
5/ Il ne faut pas également oublier les différentes composantes du peuple écossais. En effet, les Britons (anciens bretons) disposaient du Royaume du Strathclyde au 7ème siècle qui se situait sur les terres entre Glasgow et Edimbourg. Sa capitale était Dumbarton (en langue gaélique = Dun Béa Tan = forteresse des Bretons) avant de s’en faire chasser avant l’an 1000 et pour la plupart se réfugièrent en Angleterre et en Bretagne.
6/ Il est également utile de préciser que les peuples Celtes n’étaient pas seulement présents qu’en Bretagne comme certains auraient tendance à le penser, mais occupaient bien toute l’Europe sous des noms différents de tribus. Cette confusion provient du sauvetage du folklore Breton grâce à l’apport de la cornemuse écossaise après la seconde guerre mondiale. La masse populaire a été trompée par les aspects de la « sirène » commerciale de l’interceltisme.
8/ Lorsque l’on étudie l’histoire du vêtement en Europe et plus particulièrement en France jusqu’à la révolution française, nous constatons que la noblesse comme le monde paysan portaient encore la tunique et d’autres vêtements pouvant être assimilés au kilt. Nous y voyons encore beaucoup de traces historiques à travers les gravures (du 9ème au 18ème siècle), statuts et monuments divers existants toujours. Nous y voyons de façon visible l’influence des grandes civilisations. Aujourd’hui, la haute couture a voulu se saisir timidement de ce créneau pour présenter des modèles qui sont loin de refléter une masculinité ou une virilité affirmée. Le souci des porteurs de kilt continentaux est de reprendre l’initiative et d’empêcher toute transformation de cet habillement noble en un vêtement synonyme de dérives en tous genres tachées d’ambiguïtés.
9/ Enfin, il y a notre amour du peuple écossais et de ce qu’il représente. Nous pouvons avoir une passion pour la musique, la culture, la population et/ou tout simplement le pays. Notre passion peut nous conduire à vouloir exprimer notre sentiment et à leur rendre un hommage appuyer en suivant cette voie du courage et de la fierté.
Nous avons abordé quelques raisons justifiables qui peuvent nous aider à expliquer cette adoption du port du kilt.
Bien sur, il nous faut plus que jamais être prudent et vigilant pour rendre les choses comme une option masculine authentique tout en respectant un certain nombre de règles comme par exemple, le port obligatoire d’un sporran devant le kilt et nombre d’éléments indispensables pour le rendre élégant.
Mon combat est celui là et pas un autre et il ne m’appartient pas de juger l’attitude de mes contemporains. Il est celui de la résurgence de la beauté, de l’honneur, de la convivialité et de la fraternité entre les peuples à travers cet habit. Si les règles de la bienséance, du respect d’autrui et d’authenticité par notre attitude sont respectées, il n’y aura jamais d’hérésie sur le fait de porter le kilt. Je ne suis certes pas écossais (même si pourtant la grand mère de ma grand mère coté paternel est née à Dumbarton près de Glasgow), mais si je reprends les arguments qui ont été développés dans cet exposé, rien ne s’oppose à cette liberté retrouvée d’un porteur de kilt de la land celte européenne.
Il est intéressant de voir d’autres peuples revenir actuellement dans ce fonds commun de cette connaissance ; aujourd’hui, les Irlandais, les Gallois, les habitants de l’Ile de Man, mais également les Asturiens et les Galiciens, les Bretons, les Belges, les Danois et d’autres peuples encore ont déposé ou sont en phase de faire leur propre tartan.
C’est un grand mouvement de fraternité entre les peuples. Je suis membre de la première association continentale de porteurs de kilt qui est située en Bretagne, et il y a déjà parmi nous des écossais qui sont adhérents de celle-ci, certains sont députés du parlement d’Edimbourg et même un chef de clan qui vient de rejoindre l’organisation. Créée en octobre 2003, cette association compte près de 90 adhérents et sera appelée à devenir très vite une grande organisation européenne des porteurs de kilt.
A nous de montrer à nos frères écossais, que nous sommes respectueux et reconnaissants d’avoir su préserver la culture ancestrale du continent.
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-01-20, 8:03 pm
Tenue Correcte
En Société : NOTIONS DE BASE
1-Vous serez l'objet de curiosité
En Société : NOTIONS DE BASE
1-Vous serez l'objet de curiosité
Un homme portant le kilt est systématiquement l'objet de curiosité dans notre beau pays. Ceci est une donnée qu'il faut être prêt à intégrer sans quoi, il faut s'abstenir de porter le kilt !
En effet, nul n'échappera aux traditionnelles questions, innocentes bien sûr, "Ooooh un écossais !", "vous êtes écossais ?, "qu'est ce qu'il y a en dessous ?". A cette dernière question la réponse adéquate et passe-partout est "à votre avis ?...". A ce moment là, deux options :
- soit la personne imagine... et tourne les talons... surtout si vous n'êtes pas estampillé Pure Scotland
- soit vous n'êtes pas sorti de l'auberge !...
2- Succès garanti !
Bizarrement, le kilt attire systématiquement la gent féminine, de 7 à 77 ans. Au mieux, une (ou des) dame ou jeune damoiselle vous abordera pour entamer un brin de discussion et voir ce qui se cache là dessous, au pire, vous sentirez quelqu'un vous soulever le kilt par surprise ! Restez donc sur vos gardes : certains disent que la curiosité est un vilain défaut. Ils ont peut être raison car il peut arriver qu'au premier instant d'inattention vous sentiez un agréable courant d'air frais glisser entre vos jambes !
Dans tous les cas, rien de bien grave... c'est si sympathique ! Mais gardez vous quand même de soulever à votre tour les jupes des dames; cela ne se fait pas !
3- Etre à l'aise et passer au dessus des railleries
Vous ne pourrez éviter les ignorants et les méchants. Il y aura toujours quelqu'un pour se moquer gentiment de vous ou vous prendre pour un marginal surtout si vous n'êtes pas écossais mais breton ou simplement celte de coeur. Peu importe ! L'occasion est alors donnée de parler du sujet et de faire connaître l'existence des différents tartans non écossais qui existent : bretons, irlandais, gallois et bientôt normands... de faire connaître la naissance des associations françaises de porteurs de kilts...
EVITER LES FAUTES DE GOUT, ETRE SMART !
Notions de base pour bien porter le kilt
1- LE KILT
Le kilt ne doit être ni une robe ni une mini-jupe ! Il doit être taillé sur mesure. La règle veut que lorsqu'on se met à genoux, le bord inférieur du kilt effleure le sol.
Il convient de distinguer deux types de fabrication pour les kilts : civil ou militaire. Ces spécificités sont relatives à la réalisation du plissé :
Pour le kilt "civil", le plissé s'applique à reproduire fidèlement le motif du tartan. Ainsi, quel que soit l'angle de vue, le dessin du tartan est intégralement respecté.
A l'inverse, le kilt militaire ne respecte pas cette construction et le plissé ne conserve pas le dessin du tartan.
Plissé militaire : si l'on observe le tartan du plaid, on constate que son dessin n'est pas respecté par le plissé des kilts.
2- LE SPORRAN
Sporran obligatoire. Sa position n'est pas particulièrement normée. Le bon goût est de mise : il ne doit pas être sur les genoux ni collé à la boucle de la ceinture. Il doit trouver sa place naturellement et est retenu sur les hanches par une chaînette : chain strap. Plusieurs modèles de chain strap existent, du plus simple (chaînette) au plus élaboré (anneaux aux formes diverses).
En gros, il y a 4 catégories de sporran :
Leather sporran : pour le jour, la promenade, la chasse...
Semi-Dress sporran : le plus polyvalent des sporrans, pour le jour ou le soir pour les modèles les plus sophistiqués.
Dress sporran : pour la tenue de soirée, une cérémonie ou tout autre événement d'importance.
Piper sporran ou military sporran : d'origine militaire ou civil, il fait trés souvent partie du Full Dress des pipers (sonneurs).
3- Belt (ceinture).
4- Kilt hose (chaussettes) obligatoires avec flashes assortis au tartan ou reprenant un de ses tons principaux. Les flashes doivent être positionnés de façon à être visibles de face et de côté.
Unie - Diced - Tartan
5- Sgian Dhub (poignard) glissé dans la chaussette jambe droite. Il doit légèrement dépasser de façon à être visible.
6- Kilt pin. Agraphée à environ 5cm du bord droit et 10cm du bord inférieur du kilt.
7- Brogues (chaussures) : Ghillie brogues (ou Glenfinnan...). Les lacets sont longs et lacés spécifiquement de manière à former, de face, un triangle isocèle après avoir été tournés 4 fois ensemble (voir photo ci-dessous). Le noeud peut être fait soit sur le côté, soit sur le devant.
Origines du kilt
Le terme "kilt" est un terme d'origine Danois (normàn) qui désigne la jupe courte du guerrier Viking, qui a conquis tout le nord de l'Europe puis l'Irlande et la Normandie. Du
fait du climat très frais des pays du Nord, le kilt a été complété par le port de braies en dessous.
Nos braves guerriers ayant par la suite colonisé une partie de l'Ecosse avaient fini par
adopter le vêtement local ou "plaid" (une longue couverture cintrée au milieu et leur servant pour dormir et pour s'habiller) qui est le véritable costume d'Ecosse.
Après l'occupation des Romains et son influence sur la Gaulle nous trouvons une jupe appelée "saie" (il s'agissait originellement une blouse ouverte sur le devant, portée essentiellement par les paysans comme unique vêtement et qui a été transformée en
jupe courte couleur écru, sanglée le coté droit et plissée à l'arrière, identique au kilt moderne !!). Cette saie a été portée par les nostalgiques des fêtes gauloises jusqu'au
début du 19ème siècle.
Pendant ce temps, les Celtes continuaient à s'étendre jusqu'à la pointe ouest du continent européen et portaient aussi une jupe courte particulièrement pour les tribus occupant le sud (Italie, Espagne, France etc...).
Enfin, il faut savoir que les Normands (anciens viking, altération de North Men = hommes du nord) ont gardé la jupe guerrière jusqu'au 15ème siècle avant que le Duché de Normandie ne passe entre les mains d'une administration soit Anglaise, soit Française (sic)...
Nous en trouvons également des modèles dans la garde robe de la Monarchie jusqu'à
la révolution française.
CONCLUSION : le kilt n'est pas écossais à l'origine et il était porté partout en Europe sous différentes appellations. Avec le temps et le besoin d'affirmation d'identité, il l'est devenu !! D'ailleurs, les écossais du Nord utilisent plutôt le terme de Philibeg ou philbeg pour le désigner... L'Ecosse a adopté le kilt comme vêtement national (une forme d'hérésie).
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-01-20, 8:05 pm
HISTOIRE DU KILT ET DU TARTAN
L'ancienneté du tartan est prouvée par les nombreuses références faite de sa présence dans la littérature ancienne écossaise et par les récits écrits de voyageurs qui ont visté l'Ecosse il y a plusieurs centaines d'années. La manière ancienne pour le décrire est "marbré" "bandé" "couleur terre sèche""couleur marneux" etc. mais le mot gaëlique pour tartan est breacan, signifiant "à carreaux", et décrit parfaitement l'agencement en carrés des motifs du tartan. Quand on fait allusion aux pavé (sett) d'un tartan, cela veut dire que le motif du tartan est composé d'un pavé répété à l'infini jusqu'à la longueur désirée.
Pendant des siècles, le tartan a été un élément de l'habit de tous les jours des habitants des Highlands, et pendant qu'il était aussi porté dans d'autres parties d'Ecosse, c'est dans les Highlands que son usage s'est enraciné et développé jusqu'à ce qu'il soit reconnu comme un symbole de l'appartenance à un clan. Les éléments d'habits pour lesquels le tartan était utilisé étaient les plaids (philabeg), ou le kilt et les pantalons.
Avec cela étaient portées des chaussures de peau non tannée et les cuarans, des bottes qui allaient presque jusqu'aux genoux, faites de cuir de cheval ou de vache faits à la forme de la jambe et tenus en place avec des lanières de cuir. Il était également courant de marcher nu-pieds et jambes nues. Un bonnet en tricot de laine était généralement porté, avec un badge commun au clan, généralement une fleur ou une plante. Le sporran, porté sur le devant du kilt pour servir de bourse était généralement fait en cuir et souvent richement décoré.
On pense que les tartans utilisés il y a quelques siècles étaient composés de simples carreaux de 2 ou 3 couleurs, et que ces couleurs étaient obtenues à partir de plantes desséchées, de racines, de baies et d'arbres des districts où les habits étaient fabriqués. Ces simples carreaux étaient des tartans de district et étaient portés par les gens qui habitaient le district dans lequel ils étaient fabriqués. Comme les gens qui habitaient un district appartenaient généralement au même clan, leurs tartan de district était en fait le tartan du clan.
Martin Martin, dans sa "description des îles occidentales d'Ecosse", écrit autour de 1695 et publié en 1703 nous dit "Chaque île est différente l'une de l'autre dans leur manière de faire les plaids, ainsi que la largeur et les couleurs des bandes. Ceci peut être constaté partout dans la province des Highlands, si bien que ceux qui ont visité ces endroits, sont capables, au premier coup d'oeil jeté au plaid d'un homme, de deviner le lieu où il habite".
Le même écrivain nous dit également que les tisserands prenaient grand peine à rendre les dessins exacts du tartan en ayant le nombre et la couleur de chaque fil inscrit sur une pièce de bois connue sous le nom de maide dahbh, ou d'un bâton dessiné, qui servait de guide pour le tisserand.
Quand les colorants vinrent à être utilisés, les tisserands furent à même d'élargir leur gamme de couleurs et des dessins plus élaborés furent introduits. On pense que, le temps passant, les branches des clans développèrent des tartans personnels en ajoutant une bande, ou d'autres variations, sur le tartan de leur clan d'origine.
Peut-être l'une des premières références à l'usage royal du tartan se trouve dans les comptes du trésorier du roi James III en 1471, où il est fait mention d'un tartan acheté pour le roi et la reine. Le roi James V a porté le tartan quand il chassait dans les highlands en 1538, et le roi Charles II a porté des rubans en tartan sur son costume lors de son mariage en 1662.
Dans une charte royale de 1587, le droit féodal payable sur les terres de Naarraboll, Islay, était de 60 aunes de tissu blanc, noir et vert. Ces couleurs correspondent aux couleurs du tartan que nous appelons maintenant Mc Lean Hunting, mais il n'est pas certain que leur disposition était la même que celle en usage maintenant. Ceci était peut-être le premier tartan de clan.
L'ancienneté du tartan n'a jamais été remise en cause, mais quelques critiques exposent que le port d'un dessin particulier par tous les membres d'un clan en tant que tartan du clan est une habitude récente datant d'après la fin du 18ème siècle. Ils clament également qu'avant cette période, il n'y avait pas de tartans définis et que les hommes d'un clan portaient le dessin que les tailleurs voulaient bien leur vendre.
Dans les archives d'un bourg des Highlands, nous apprenons que les marchands du sud vinrent dans les Highlands pour acheter du tartan au cours des 16e et 17e siècles, et les baillis de cette localité, afin d'éviter des surtaxes, fixèrent des prix maximum pour le tartan, les prix étant déterminés par le nombre et les nuances de couleurs du vêtement. Dans les mêmes comptes-rendus, nous lisons à propos d'une maîtresse de maison, qu'elle donna, en 1572, de la laine colorée à un tailleur pour qu'on lui en fasse un vêtement. En le poursuivant devant les magistrats, elle l'accusa d'avoir travaillé "à sa propre mode" et non selon ses instructions. Elle gagna son procès, et le tailleur fut condamné. Par son action elle prouva que les maîtresses de maison des Highlands n'étaient pas prêtes à accepter sans discuter, n'importe quel dessin que les tailleurs voulaient leur fournir.
Dans d'autres sources littéraires, les hommes du clan sont habillés dans la livrée de leurs chefs, et il est raisonnable de penser que cette livrée est le tartan. Dans une des instances les plus connues du procès intenté par Lady Grange, elle disait que ses ravisseurs, en 1732, étaient habillés dans la livrée de Lord Lovat.
Il est connu que les clans étaient organisés militairement, et qu'il y avait des régiments de clans. En 1704, les hommes d'armes du clan Grant de Strathspey furent mobilisés, et il leur était demandé d'avoir "des manteaux faits de pièces de tissu des Highlands, de pantalons en tartan, et de chaussettes courtes en tartan rouge..." Cette compagnie était habillée avec le même tartan, et on peut penser que les autres régiments étaient habillés avec le même tartan que celui de leur chef.
Après la bataille de Culloden en 1746, le gouvernement de Londres, avec la volonté de purger les Highlands de tous ses éléments hors-la-loi, passa un "Acte du Parlement" édictant que les Hommes des Highlands soient désarmés, et que le port du tartan devienne une offense pénale. Cet Acte fut rigoureusement appliqué et le zèle du gouvernement à abolir le tartan suggère qu'il nourrissait une grande méfiance envers les gens des Highlands.
Jusqu'à ce que l'Acte soit abrogé en 1785, les Highlanders s'étaient habitués à porter le même type de vêtements que les autres écossais, et ils ne montrèrent que peu d'enthousiasme, même s'ils pouvaient se l'offrir, à endosser les vêtements en tartan. Le tartan était devenu une chose du passé, nombre de vieux tisserands étaient morts, avec les détails des anciens dessins, les bâtons avec les marques des tartans étaient pourris, et les fragments des anciens vêtements en tartan portés si longtemps et si abîmés qu'il étaient de peu d'intérêt pour la connaissance qui demeurait des tartans d'avant 1745.
La première grande renaissance du tartan eut lieu en 1822. George IV, alors qu'il visitait Edinburgh cette année là, suggéra que les gens puissent occuper leurs fonctions en portant leurs tartans respectifs. Malheureusement, cela s'est traduit par la création d'une multitude de tartans "originaux", par ceux qui n'avaient pas de tartan et pouvaient toujours demander un tailleur d'en inventer un pour eux.
La publication d'un livre, Vestiarium Scoticum, par les frères Sobiesky Stuart aida à augmenter le nombre de faux tartans, et nombre de tartans existants aujourd'hui doivent leur existence à ce livre, bien que de nombreux doutes subsistassent quand à leur authenticité. D'autres publications du 19ème siècle ajoutèrent à la confusion, mais, à la différence du précédent, ils ne faisaient pas référence au passé en ce qui concerne les tartans qu’il montrait.
Aujourd'hui les égarements du passé sont régulés dans un semblant d'ordre, et les dessins sont standardisés avec des échantillons reconnus. L'enregistrement des tartans dans les Registres de Lyon Court devrait éviter de futures confusions.
Les tartans sont décrits selon les usages pour lesquels ils sont nommés.
Les Tartans de Clans sont des tartans pour l'usage général des gens du Clan. Il n'est pas rare de voir un tartan d'origine récente décrit comme Ancien tartan du clan". L'usage du mot ancien est trompeur et désigne en fait que le tartan a été tissé dans des couleurs plus claires.
Les Tartans habillés étaient généralement portés par les femmes du clan qui préféraient des couleurs moins soutenues : le blanc en fond et quelques variations du tartan du clan. Ces dernières années il y a eu une tendance à nommer les tartans réalisés dans des couleurs claires comme des tartans habillés.
Les Tartans de deuil furent portés pour l'usage dont ils portent le nom. Ils étaient généralement en noir et blanc.
Les Tartans de chasse étaient portés pour le sport et les activités de plein air. Les bruns ou les teintes foncées sont leur couleur dominante.
Quand un clan possédait un tartan très coloré, il n'était pas adapté à l'usage de la chasse, et les versions chasse rendaient leur propriétaire moins visible. Les couleurs étaient assemblées de sorte que, caché dans les bruyères, le tartan se fonde avec l'environnement.
Les Tartan de Chef sont les tartans personnels des chefs et ne devraient être portés que par le chef de clan et sa famille immédiate.
Alors que le tartan continue de susciter l'admiration de tous, il n'existe pas de règles en matière de choix de tartan. Selon toute probabilité, celui qui aspire à porter le tartan choisira celui qui lui plaira. Une seule précaution à prendre néanmoins: les tartans royaux ne peuvent être portés que par la famille royale et ne doivent pas être portés par quiconque en dehors de cette famille.
Tartans bretons
Non non, vous ne rêvez pas les bretons ont désormais leurs propres tartans !
Le port du kilt retrouve aujourd'hui une seconde jeunesse. Les gallois, qui ne voulaient plus être en reste vis à vis de la nation celtique et notamment des écossais, se sont récemment créés un tartan national. Les celtes de France, quant à eux, s'ils souhaitaient porter le kilt n'avaient qu'une alternative : choisir un tartan écossais ou irlandais, souvent sans rapport avec leurs origines. Désormais, que l'on soit breton ou tout simplement celtique au fond du coeur, le port d'un tartan "bien de chez nous" est possible !
La Bretagne vous propose le choix parmi une douzaine de tartans différents, nationaux ou régionaux.
Vous n'avez plus qu'à choisir le votre !
Tartan "national breton" ou TNB
Ce tartan est composé de couleurs symbolisant la Bretagne : le noir et le blanc, le vert pour l'Argoat et le bleu pour l'Armor. L'Armor ceinture l'Argoat et les neufs pays bretons sont symbolisés par les petits carreaux blancs
Tartan "Brittany Walking" ("Randonnée bretonne")
Tartan "Menez Du" qui représente la résistance bretone passer / présente / future
Région des montagnes noires du centre Bretagne, il est dédié à toutes les formes de résistances Bretonnes. Le noir pour l'action, le vert pour les forets de l'Argoat et le bleu pour ses rivières.
Les tartans régionaux de Bretagne
Les tartans normands
Tartan "Normandy"
Tartan "Spirit of Northmen"
Et beaucoup d’autres régions de France sont entrain de crée les tartans de leur région
les sites:
http://www.kilt-society-de-france.fr/
http://www.cramax.fr/
http://tartanday.free.fr/Accueil.htm
http://www.tartanbreton.com/
- InvitéInvité
Re: mon autre passion I
2009-01-20, 8:27 pm
Waou de la lecture m'attend ^^
Merci pour toute ces descriptions, je sent que ça va être super intéressant. Du peu que j'ai lu j'en ai appris déjà beaucoup, comme le fait que le kilt n'est pas une "coutume" purement irlandaise.
Si tu pouvais nous mettre quelques photos pour représenter sa serai super.
Merci pour toute ces descriptions, je sent que ça va être super intéressant. Du peu que j'ai lu j'en ai appris déjà beaucoup, comme le fait que le kilt n'est pas une "coutume" purement irlandaise.
Si tu pouvais nous mettre quelques photos pour représenter sa serai super.
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-01-20, 8:32 pm
tu crois que les photo vont passer ? j'ai déjà coupe mon oste en 3?
- InvitéInvité
Re: mon autre passion I
2009-01-20, 8:49 pm
oui si tes photos sont pas trop grande sa devrais aller !
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-01-21, 8:10 am
Un florilège de photos et de gravures
Sr. Sean Connery
Tréport 2007 avec notre ami Peter Mc Nee
Mes frères de kilt
Rock
Des le plus jeune âge, trop mignon.
les chien aussi !!
la curiosité des femmes!!
une erreur !!!
Sr. Sean Connery
Tréport 2007 avec notre ami Peter Mc Nee
Mes frères de kilt
Rock
Des le plus jeune âge, trop mignon.
les chien aussi !!
la curiosité des femmes!!
une erreur !!!
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-02-02, 1:47 pm
Petite vidéo du Tartan Day de 2008 à NY
en France aussi il y a un Tartan Day!!! il y a lieu à Le Tréport & Mers les Bains le Week-end du 10,11 & 12 Avril 2009
Pour moi le plus GRAND moment de l'année.
A voir absolument!!!
en France aussi il y a un Tartan Day!!! il y a lieu à Le Tréport & Mers les Bains le Week-end du 10,11 & 12 Avril 2009
Pour moi le plus GRAND moment de l'année.
A voir absolument!!!
- Le soubesienAccros
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Re: mon autre passion I
2009-02-02, 2:30 pm
A oui très intéressant comme style je trouve.
C dans pas longtemps ton Tartan Day, n'oublie pas de nous faire part de la journée que tu passera la bas.
C dans pas longtemps ton Tartan Day, n'oublie pas de nous faire part de la journée que tu passera la bas.
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-02-02, 2:41 pm
je serais tout le Week-end la bas avec mes frères !!
- Le soubesienAccros
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Re: mon autre passion I
2009-02-02, 2:44 pm
C super, est en plus j'imagine qu'il y aura très bonne ambiance.
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-02-02, 6:22 pm
tu parle ont à le bleuze pendant 15 jours
- carterModérateur Eau Saumâtre
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Re: mon autre passion I
2009-02-03, 6:47 am
Belle tradition , N'existe-t-il pas aussi des concours de force en Ecosse ? Je me trompe peut-être ??? Joue tu de la cornemuse car elle est souvent liée aux traditions écossaises ?
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-02-03, 8:21 am
Épreuves des Highlands Games
Chaque année en août, dans tout le pays, les Highlands Games, jeux traditionnels, est l'occasion pour des colosses en kilt de mesurer leur force dans une ambiance de fête foraine :
L'épreuve la plus spectaculaire, tossing the caber, date du XVIe siècle. Il faut lancer un tronc de 5 à 6 mètres de long et pesant 80 kilos en ligne droite et lui faire toucher le sol en position verticale. Le participant recule d'abord avec le tronc posé sur les mains à la verticale pour s'équilibrer, puis avance lance le tronc qui doit toucher le sol à la verticale mais sur le haut du tronc, puis retomber au delà, si le tronc revient en arrière, si il tombe à gauche ou à droite, c'est perdu.
Envoyer une pierre le plus loin possible, pesant près de 10 kg, à plus de 10 mètres.
Envoyer un marteau le plus loin possible (7,26 kg ou 9,98 kg)
Envoyer un poids au bout d'une chaîne le plus loin possible (9,98 kg)
Envoyer en l'air, au-dessus d'une barre haut placée, un poids très lourd (25,40 kg)
les outils
Tir à la corde, tug of war en Anglais
Epreuve de lute
Les chefs de pipe band s'affrontent également, ils doivent faire tourner leur bâton de maréchal au son d'une cornemuse et le lancer au dessus d’une barre assez haute et le récupérer sans qu'il ne tombe.
Ces divertissements s'accompagnent de pipe-bands, dont le cri strident stimule l'agressivité des participants
Concours et défilé de cornemuse (bag pipe)
Concours de danse (un peu comme la danse irlandaise)
La danse Sean Truitbhas parodie l'interdiction du port du kilt par le gouvernement anglais.
Je suis en recherche d’un pipe ou d’une personne pour m’apprendre à jouer, il faut environ 3 ans pour jouer de la cornemuse et ont commence par un practice (sorte de flûte avec un son de canard enrhumer).
Chaque année en août, dans tout le pays, les Highlands Games, jeux traditionnels, est l'occasion pour des colosses en kilt de mesurer leur force dans une ambiance de fête foraine :
L'épreuve la plus spectaculaire, tossing the caber, date du XVIe siècle. Il faut lancer un tronc de 5 à 6 mètres de long et pesant 80 kilos en ligne droite et lui faire toucher le sol en position verticale. Le participant recule d'abord avec le tronc posé sur les mains à la verticale pour s'équilibrer, puis avance lance le tronc qui doit toucher le sol à la verticale mais sur le haut du tronc, puis retomber au delà, si le tronc revient en arrière, si il tombe à gauche ou à droite, c'est perdu.
Envoyer une pierre le plus loin possible, pesant près de 10 kg, à plus de 10 mètres.
Envoyer un marteau le plus loin possible (7,26 kg ou 9,98 kg)
Envoyer un poids au bout d'une chaîne le plus loin possible (9,98 kg)
Envoyer en l'air, au-dessus d'une barre haut placée, un poids très lourd (25,40 kg)
les outils
Tir à la corde, tug of war en Anglais
Epreuve de lute
Les chefs de pipe band s'affrontent également, ils doivent faire tourner leur bâton de maréchal au son d'une cornemuse et le lancer au dessus d’une barre assez haute et le récupérer sans qu'il ne tombe.
Ces divertissements s'accompagnent de pipe-bands, dont le cri strident stimule l'agressivité des participants
Concours et défilé de cornemuse (bag pipe)
Concours de danse (un peu comme la danse irlandaise)
La danse Sean Truitbhas parodie l'interdiction du port du kilt par le gouvernement anglais.
Je suis en recherche d’un pipe ou d’une personne pour m’apprendre à jouer, il faut environ 3 ans pour jouer de la cornemuse et ont commence par un practice (sorte de flûte avec un son de canard enrhumer).
- Le soubesienAccros
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Re: mon autre passion I
2009-02-03, 9:24 am
A oui quand même je vois que sa ne rigole pas.
Sa fait pas mal de gros challenge quand même.
Sa fait pas mal de gros challenge quand même.
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-02-03, 9:36 am
Rigoler, oui.
Mais pas au moment de la compétition.
Ce n’est pas comme les autres sport, sauf le rugby, des jeux pour fillettes.
Mais pas au moment de la compétition.
Ce n’est pas comme les autres sport, sauf le rugby, des jeux pour fillettes.
- Le soubesienAccros
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Re: mon autre passion I
2009-02-03, 9:39 am
J'imagine bien.
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-02-03, 3:25 pm
juste pour le fun !! regarder les vidéos
http://www.utilikilts.com/
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- carterModérateur Eau Saumâtre
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Re: mon autre passion I
2009-02-03, 4:14 pm
Et c'est là que l'on n'ose plus les traiter de "fillettes en jupette" sous peine de faire un vole planné à la place du tronc d'arbre , .
Merci pour l'info je ne connaissais pas le nom que ce challenge portait.
Merci pour l'info je ne connaissais pas le nom que ce challenge portait.
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-02-03, 6:41 pm
j'ai d'autres site si tu veut?
- carterModérateur Eau Saumâtre
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Re: mon autre passion I
2009-02-04, 7:10 am
oui pourquoi pas . Poste le lien , j'irais voir ça
- Le soubesienAccros
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Re: mon autre passion I
2009-02-04, 9:29 am
carter a écrit:oui pourquoi pas . Poste le lien , j'irais voir ça
Oo oui avec très grand plaisir.
- InvitéInvité
Re: mon autre passion I
2009-02-04, 10:12 am
juste une question , comment s'appel le couteau que vous portez????? il a bien un nom particulier lui aussi ?
- Koi1Modérateur Général
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Re: mon autre passion I
2009-02-04, 11:42 am
Ont à plusieurs couteaux, se lui qui est dans la chaussette droite est un Sgian Dubh
Dans la chaussette de gauche une flask de whisky
A la ceinture un Scottish Dirk
une lame de 60 cm. ont le mais que dans les grandes occasions.
les liens:
http://www.amerikilt.com/
http://www.sportkilt.com/
http://www.alphakilts.com/catalog/
http://www.kilt2.com/
Dans la chaussette de gauche une flask de whisky
A la ceinture un Scottish Dirk
une lame de 60 cm. ont le mais que dans les grandes occasions.
les liens:
http://www.amerikilt.com/
http://www.sportkilt.com/
http://www.alphakilts.com/catalog/
http://www.kilt2.com/
- InvitéInvité
Re: mon autre passion I
2009-02-04, 12:35 pm
merci de cette precision , y a pas a dire , vos tenue ( complete) ont de la gueulle
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