Gobie fléaux pour les grands Lacs d’Amérique

Merci pour ce partage , j'en conclus que si les gobies existent dans ce lac c'est qu'il n'ont pas de grand prédateur? (je parle avant l'arrivée des espèces invasives)

Quel serais les conséquences si le gobie venez a disparaître de ce lac ?

Merci

Ben le problème la c'est le gobie qui et une espèce invasive du lac Michigan et de beaucoup d'autres d’ailleurs et qui fait disparaître certaines espèces.

http://www.aqualifestyle-france.com/t7750-video-de-poisson-lac-michigan

Oups autant pour moi , je pensé que celui-ci était endémique et d'où il viens ?

Sur le premier vidéo les gobies mangent les oeufs d'un achigan à petite bouche.

Les moules zébré ont disparus a cause de lui et plusieurs poissons endémiques

Introduit par l'homme comme appât pour la pêche.

Faut que je retrouve l'article mais certaines Pays ont interdit l'importation de gobie.

Le Canada à interdit les espèces suivantes :

Il est illÉgal ... De posséder l’une des espèces invasives suivantes : rotengle, grémille, carpe à grosse tête, carpe noire, carpe de roseau, carpe argentée, gobie à taches noires, gobie de la mer Noire ou tout autre membre de la famille
des poissons-serpents.

http://www.dfo-mpo.gc.ca/regions/central/pub/baitfish-appat-on/page14-34-fra.htm

http://www.radio-canada.ca/emissions/decouverte/2009-2010/Reportage.asp?idDoc=93619

http://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/centre-du-quebec/etude_gobieatachesnoires_publication_2011.pdf

http://www.federationdeslacs.ca/projects/projectdocs/EchosDeNosLacs(April2006).pdf


http://www.zonebayonne.com/LACS/especes.html


Le gobie à tache noire Apollonia melanostomus (Pallas, 1814) (famille Gobiidae,
ordre Perciformes, classe Actinopterygii) est une espèce benthique, d’eaux douce,
saumâtre ou marine. C’est une espèce relique ponto-caspienne répandue dans les eaux
tempérées de l’Atlantique, de la mer Caspienne, des mers d’Aral, d’Azov, de Marmara et
de la mer Noire (Skora et al., 1999). Il se trouve à des profondeurs de 0-30 m, ainsi que
dans les fleuves Don, Volga et Danube (Reshetnikov et al., 1997 ; Wiesner, 2004). Il a une
grande plasticité écologique. Son introduction et son expansion rapide dans d’autres
écosystèmes ont été signalées (Grands lacs Canadiens, mer Baltique) par différents auteurs,
ainsi que ses impacts négatifs sur les écosystèmes des grands lacs du Canada (French et
Jude, 2001 ; Vangerplorg et al., 2002). Sa taille maximale est de 24,6 cm pour un âge
maximal de 4 ans. Sur la côte roumaine, il mesure de 7 à 19 cm (8,7-116,7 g) et les
individus sont âgés de 0+ à 4 ans. La classe de taille dominante est celle de 10,4-14,5 cm
(22,7-43,3 g) âgée de 3-4 ans (Maximov et al., 2006). Il préfère les substrats rocheux ou
couverts de débris, où il peut atteindre des abondances très élevées. Ce gobie peut tolérer
une large gamme de température (0-30°C), mais préfère les eaux chaudes ou tempérées. Il
peut également supporter pendant plusieurs jours des conditions de faible concentration en
oxygène. Ce gobie a une résilience moyenne et le temps de doublement de sa population
est de 1,4 à 4,4 ans (www.fishbase.org). Il se nourrit de zoobenthos, essentiellement
bivalves, gastéropodes, crustacés, polychètes et petits poissons (Charlebois et al., 1996 ;
Ray et Corkum, 1997 ; Wandzel, 2003). En mer Noire, 80% de son régime alimentaire est
représenté par des mollusques (Nikol’skii, 1954). Sur la côte roumaine, il consomme des
mollusques, des polychètes et des crustacés (Bănărescu, 1964). Son niveau trophique est
estimée à 3,3 + 0,4 (Skora et al., 1999). Le gobie à tache noire est une espèce importante
pour les pêcheries artisanales et sportives. Sur la côte roumaine, il constitue l’espèce de
gobiidae la plus fréquente. Les captures annuelles moyennes de cette espèce dans la
période 1970-2002 ont été de 25,6 tonnes / an (Nicolaev et al., 2004), représentant 28,3%
du total des captures démersales et benthiques (Maximov et al., 2006).


Bonne lecture