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Koi1
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Modérateur Général
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Lac Nasser Empty Lac Nasser

2010-01-13, 3:25 pm
Le Lac Nasser est un lac de Barrage ou réservoir (barrage d'Assouan), crée le long du Nil entre l'Egypte et le Soudan au cours de l’année 1964. Il possède une superficie d'environ 6 850 km² (suivant les saisons) pour une profondeur moyenne de 25 mètres et une profondeur maximale de 130 mètres.

Au cours des dernières décennies (depuis les années 1960), de nombreux barrage ont été construit sur les fleuves Africain, le plus souvent à des fins hydroélectriques, parfois aussi pour l'irrigation ou pour la consommation urbaine. Les plus importants et les plus connus sont le lac Nasser sur le Nil (barrage d'Assouan), le lac Volta sur la Volta (Afrique de l'Ouest), le Lac Kariba et le Lac Cahora Bassa sur le Zambèze, le Lac Kainji sur le Niger, le Lac Kossou sur le Bandama. Ces réservoirs ont créé de nouveau milieux aquatiques favorables aux développements d'espèces adapté en eau dormantes, autochtone ou introduite, mais également perturbé le cycle des espèces les plus dépendantes du régime saisonnier du fleuve. La mise en eau de grands barrages ce fait généralement sans éliminer au préalable la végétation en place. La décomposition de cette matière organique consomme de l'oxygène, mais libères des nutriments. Il en résulte une phase de fortes productions phytoplanctonique, favorable aux phytophages, qui dure quelques années avant une stabilisation à des niveaux de production plus bas. La consommation de l'oxygène est plus durable et peux faire sentir ses effets sur plus de 20 ans. (Lac Volta et Lac Ilwaine, par exemple).

Barrage et conséquence
En Afrique, les années 1960, furent marqué par la construction de nombreux grands barrages comme le lac Nasser (Egypte / Soudan), mais, aussi la Volta (Ghana) ou le lac Kariba (Zimbabwe / Zambie), auxquels il convient d'ajouter de nombreux réservoirs de taille plus petite (ex : Mungu "Tanzanie", Ayamé "Côte d'Ivoire" ou encore, "pour en Sitter que trois" le Nzilo en "R.D.C"). La construction de ces retenues artificielles à évidemment des répercussions forte sur les écosystèmes situées en amont et en aval des barrages, ex :


Modification du débit du fleuve. Elle entraîne des changements dans le processus de reproduction des poissons suite à des stimuli inappropriés ou des courtes crues artificielles : modifications des compositions de peuplement, diminution productive des peuplements, favorisations des espèces rhéophiles contre les espèces lentisques, dû à la vitesse d'écoulement des eaux.

Pertes d'habitat, d'diminution de plaine inondable en aval.

Interruptions des circuits migratoires, élimination des espèces diadromes : adultes privées d'aire de ponte en amont, ralentissement des déplacements des juvéniles en aval.

Augmentation des dépôts dans les retenus, égale, déficits sédimentaires en avale, donc réductions d'habitat en avale, appauvrissement de la végétation, diminution de la nourriture et du Benthos et finalement baisse de la productivité en biodiversité.

Favorisation des poissons planctophages, dû à l'augmentation du phytoplancton et du zooplancton.

Changement de température, contrariété des migrations de certaines espèces, possibilité en amont, de mortalité dues aux lâchers d'eaux anoxiques où chargées en H²S.

Ainsi on constate de manière générales des changements dans la faune ichtyologique et, que des retentions des matières nutritives dans le lac Nasser a provoqué un déclin des pêcheries pélagiques dans l'Est de la méditerranés, alors que le rendement augmentait fortement sur le lac.

La faune aquatique

En ce qui concerne les poissons, deux variables de l'environnement sont à prendre en compte pour un lac de barrage : le temps de séjours de l'eau et les fluctuations du niveau de l'eau (marnage) au cours de l'année. De fort et rapide changement de niveau, empêchent tout développement d'une communauté littoral, généralement nécessaire au développement des juvéniles. (C’est le cas du lac Nasser) ; La stratification et l'anoxie correspondantes des zones profondes sont étroitement dépendantes de la circulation horizontale des masses d'eau, qui peut être évalué par le temps de séjour.

En avale des barrages, le régime du cours d'eau, est souvent modifié, avec des crues moins profondes et parfois à contre-saison, d'où une moindre extension des plaines d'inondation et d'un changement des conditions de milieu pour la reproduction. Dans les réservoirs crées en périphérie de zones urbaines ou fortement anthropisées, des apports trop élevés en azote et en phosphore induisent une prolifération du phytoplancton dans les couches superficielles, ce qui provoque après dégradation une anoxie des couches profondes.

L’introduction de poissons phytophages, en l'occurrence Hypophtalmichthys molitrix, peut être employé pour lutter contre la prolifération du phytoplancton (ex : le lac Sidi Mohamed Ben Abdallah).


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