- Koi1Modérateur Général
- Date d'inscription : 19/01/2009
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Lac Naivasha
2010-01-13, 3:06 pm
La Rift vallée est une faille de plus de 8 700 kilomètres, orienté sur un axe nord/sud et qui se créa, il y a des millions d'années lorsque la croûte terrestre s'effondra, après avoir été soulevée par l'activité volcanique. La dépression part de la vallée du Jourdain traverse la mer rouge, l'Ethiopie, le Kenya et la Tanzanie et se termine dans le Delta du Zambèze, au Mozambique. Quand deux plaques parallèle qui flottait sur le magma liquide, se heurtèrent l'une contre l'autre, la roche la plus tendre s'effondra, formant une tranchée avec une chaine de lacs salées, tandis que les roches les plus dures, poussé vers le haut formère une chaîne de montagnes aux pentes raides. Les innombrables cônes volcanique de la région de la Rift vallée, sont d'intéressant vestige de ce passé agité. Deux volcans éteints, le Suswa et le Longonot, se dresse au sud du lac Naivasha, dont la rive est presque entièrement criblée de roche volcanique. Le fond de la vallée vers Elmenteita, plus au nord, est recouvert de nombreux petits volcans ; les éboulis volcaniques s'étendent entre Nakuru, Bogoria et Baringo.
En regardant depuis les hauteurs majestueuses de l'escarpement du Rift, le paysage de la vallée, quelques milles mètres plus bas on image les mouvements de terrain qui se produisirent. Des torrents et petites rivières alimentes la chaîne de lacs qui s'étendent du lac Naivasha (au sud) au lac Baringo (au nord), en passant par le lac Nakuru et le lac Bogoria. Chaque lac possède une composition chimique unique, mais aussi un charme qui lui est propre. Les alentours ne sont pas moins intéressants, comme le lac Turkana plus au nord, qui s'étend jusqu'à la frontière avec l'Ethiopie.
Dans un lac endoréique africain de type fluvial, comme les lacs Tchad, Naivasha, Chilwa et Ngami, les eaux restent douces. Au contraire, pour d'autres lacs de types évaporatifs, comme les lacs Nakuru, Magadi et dans une certaine mesure le lac Turkana les eaux sont salées.
Le lac Naivasha, d’une superficie de 170 kilomètres carrés, abritant une faune variée, est désormais menacé par la pollution et l’imposante soif des fermes industrielles.
Faune aquatique
La faune ichtyologique du lac Naivasha est presque exclusivement composé d'espèces introduites : Micropterus salmoides a été introduite en 1925, Oreochromis leucostictus et Tilapia zillii en 1956. Oreochromis leucostictus vie de préférence dans les herbiers à Papyrus ainsi que Micropterus salmoides. En revanche, Tilapia zillii préfère, dans le lac Naivasha, les herbiers à Nymphéa et se nourrit de Macrophites. L'espèce endémique du lac, Aplocheilichthys antinorii encore signalée en 1962, a disparu probablement à cause de la prédation par Micropterus.
http://aqualoury.fr.gd/Page-d-h-accueil.htm
En regardant depuis les hauteurs majestueuses de l'escarpement du Rift, le paysage de la vallée, quelques milles mètres plus bas on image les mouvements de terrain qui se produisirent. Des torrents et petites rivières alimentes la chaîne de lacs qui s'étendent du lac Naivasha (au sud) au lac Baringo (au nord), en passant par le lac Nakuru et le lac Bogoria. Chaque lac possède une composition chimique unique, mais aussi un charme qui lui est propre. Les alentours ne sont pas moins intéressants, comme le lac Turkana plus au nord, qui s'étend jusqu'à la frontière avec l'Ethiopie.
Dans un lac endoréique africain de type fluvial, comme les lacs Tchad, Naivasha, Chilwa et Ngami, les eaux restent douces. Au contraire, pour d'autres lacs de types évaporatifs, comme les lacs Nakuru, Magadi et dans une certaine mesure le lac Turkana les eaux sont salées.
Le lac Naivasha, d’une superficie de 170 kilomètres carrés, abritant une faune variée, est désormais menacé par la pollution et l’imposante soif des fermes industrielles.
Faune aquatique
La faune ichtyologique du lac Naivasha est presque exclusivement composé d'espèces introduites : Micropterus salmoides a été introduite en 1925, Oreochromis leucostictus et Tilapia zillii en 1956. Oreochromis leucostictus vie de préférence dans les herbiers à Papyrus ainsi que Micropterus salmoides. En revanche, Tilapia zillii préfère, dans le lac Naivasha, les herbiers à Nymphéa et se nourrit de Macrophites. L'espèce endémique du lac, Aplocheilichthys antinorii encore signalée en 1962, a disparu probablement à cause de la prédation par Micropterus.
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