- Koi1Modérateur Général
- Date d'inscription : 19/01/2009
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Lac George
2010-01-13, 1:09 pm
Lac peu profond et qui au même titre que le lac Kyoga ou lac Bisina, se situe entièrement en Ouganda (les lacs Victoria, lac Edouard et lac Albert ayant tous les trois une frontière avec les pays adjacents). Il possède une superficie de 250 km² et à une profondeur moyenne de 2.4 mètres.
Par comparaison aux marécages, les lacs peu profonds sont des milieux dont l'essentiel de la surface n'est pas colonisé par la végétation, mais associés à un faible relief, ils sont souvent bordés d'une ceinture constituée des mêmes espèces. En Afrique les lacs peu profonds sont nombreux et de tailles très différentes, "depuis ce qui ont une dimension d'une marre jusqu'au lac Tchad."
Le lac George est un lac polymictique c'est-à-dire que la colonne d'eau est homogène presque tous les matins après le refroidissement nocturne. Suivant les saisons et le régime du vent, il est susceptible de se stratifier au cours de la journée. Cette fréquence élevée du cycle thermique assure en général une bonne oxygénation de toute la colonne d'eau ainsi qu'une régénération continue des nutriments et donc un peuplement phytoplanctonique souvent abondant : il est eutrophe (plus de 25 mg / mètre cube de chlorophylle en moyenne) et est sensible aux accidents climatiques.
Que la stratification dure plusieurs jours par manque de vent et de refroidissement nocturne et l'anoxie ce repend dans la masse d'eau, avec des mortalités massive de poissons. À l'inverse de fortes tempêtes peuvent remettre en suspension des quantités inhabituelles de sédiment organique et provoquer une anoxie équivalente.
Dans les lacs de types ouverts, la communication est permanente ou saisonnière avec une rivière. Il fond l'objet d'une recolonisation périodique par les espèces fluviales et la richesse spécifique est donc en général assez élevée.
L'essentiel de ses eaux provient du Ruwenzori et il possède un émissaire, la rivière Kazinga, qui se jette dans le lac Edouard. Ce dernier est lui-même en communication avec le lac Albert par la rivière Semilki. Le bassin hydrographique du lac George a été isolé de celui du lac Victoria par des mouvements tectoniques.
Formation, population
Le lac George sous sa forme actuelle est relativement jeune, soit environ 4 000 ans, sa formation a eu lieux après une période d'activité volcanique survenue il y a 8 000 à 10 000 ans et qui fut fatale à de nombreuses espèces de poissons habitant le lac Edouard. La présence de chutes et de rapides difficilement franchissables a apparemment empêché une ré invasion depuis le lac Albert et la faune actuelle a pour origine la faune des petites rivières tributaires du lac ainsi que celle du lac Edouard lui-même.
Deux groupes de poissons ont été identifiés en fonction de leurs distributions dans le lac. Le premier groupe comprend les espèces capturées près des berges et au large : Protopterus aethiopicus, Haplochromis nigripinnis, Haplochromis pappenheimi, Haplochromis angustifrons, Aplocheilichthys eduardensis pour certaine espèces telle que Bagrus docmak, Clarias gariepinus, Haplochromis squamipinnis, Oreochromis nilloticus, Oreochromis leucostictus un gradient d'abondance décroissant des berges vers le large a été observé. C'est en réalité l'abondance des formes juvéniles à proximité des berges qui peut expliquer ce gradient.
Le second groupes comprend 15 espèces capturé seulement près des berges : Astatoreochromis alluaudi, Barbus kersteni, Barbus neglecticus, Ctenopoma muriei, Marcusenius nigricans et plusieurs espèces d'Haplochromis. Il est possible que le type de distribution soit lié à des exigences en nourriture. Ainsi Haplochromis aneocomor se nourrit principalement de débris de Macrophytes et Haplochromis limax qui se nourrit de Pèriphyton, se maintient près de la végétation émergente telle " Vogia cuspidata ". Haplochromis mylodon consomme le Gastéropode " Melanoides tuberculata ", Haplochromis taurinus se nourrit d'œufs et d'embryons et Haplochromis petronius se cantonne au substrat rocheux côtier.
Trois espèces, Oeochromis niloticus, Haplochromis nigripinnis et Haplochromis angustifrons, constituent près de 80% de la biomasse en poissons.(1975). Les deux premiers espèces sont Herbivores et consomme des Cyanobactéries.
Le peuplement ichtyologique des lacs peu profonds d'eaux douces dépends étroitement de celui des fleuves aux quels ils sont associés. La situation biogéographique, la surface du bassin versant ainsi que sont histoire climatique et géologique détermine les potentialités de peuplement des lacs. Le taux d'endémisme est en général faible, parmi les exceptions se trouvent le lac George qui héberge 16 espèces endémiques d'Haplochromis, soit environ la moitie des espèces présentes.
L’hippopotame (Hippopotamus amphibius) vivant le long du canal de Kasinga, qui relie le lac Edouard au lac George.
L’Hippopotame (Hippopotamus amphibius) susceptible d'être rencontré au lac George en Afrique. Espèce qui à pour cousin Hexaprotodon (Choeropsis) liberiensis ou hippopotames nain et encore hippopotame pygmée, deux appellations communes qui désignent en français plusieurs taxons distinct.
http://aqualoury.fr.gd/Page-d-h-accueil.htm
Par comparaison aux marécages, les lacs peu profonds sont des milieux dont l'essentiel de la surface n'est pas colonisé par la végétation, mais associés à un faible relief, ils sont souvent bordés d'une ceinture constituée des mêmes espèces. En Afrique les lacs peu profonds sont nombreux et de tailles très différentes, "depuis ce qui ont une dimension d'une marre jusqu'au lac Tchad."
Le lac George est un lac polymictique c'est-à-dire que la colonne d'eau est homogène presque tous les matins après le refroidissement nocturne. Suivant les saisons et le régime du vent, il est susceptible de se stratifier au cours de la journée. Cette fréquence élevée du cycle thermique assure en général une bonne oxygénation de toute la colonne d'eau ainsi qu'une régénération continue des nutriments et donc un peuplement phytoplanctonique souvent abondant : il est eutrophe (plus de 25 mg / mètre cube de chlorophylle en moyenne) et est sensible aux accidents climatiques.
Que la stratification dure plusieurs jours par manque de vent et de refroidissement nocturne et l'anoxie ce repend dans la masse d'eau, avec des mortalités massive de poissons. À l'inverse de fortes tempêtes peuvent remettre en suspension des quantités inhabituelles de sédiment organique et provoquer une anoxie équivalente.
Dans les lacs de types ouverts, la communication est permanente ou saisonnière avec une rivière. Il fond l'objet d'une recolonisation périodique par les espèces fluviales et la richesse spécifique est donc en général assez élevée.
L'essentiel de ses eaux provient du Ruwenzori et il possède un émissaire, la rivière Kazinga, qui se jette dans le lac Edouard. Ce dernier est lui-même en communication avec le lac Albert par la rivière Semilki. Le bassin hydrographique du lac George a été isolé de celui du lac Victoria par des mouvements tectoniques.
Formation, population
Le lac George sous sa forme actuelle est relativement jeune, soit environ 4 000 ans, sa formation a eu lieux après une période d'activité volcanique survenue il y a 8 000 à 10 000 ans et qui fut fatale à de nombreuses espèces de poissons habitant le lac Edouard. La présence de chutes et de rapides difficilement franchissables a apparemment empêché une ré invasion depuis le lac Albert et la faune actuelle a pour origine la faune des petites rivières tributaires du lac ainsi que celle du lac Edouard lui-même.
Deux groupes de poissons ont été identifiés en fonction de leurs distributions dans le lac. Le premier groupe comprend les espèces capturées près des berges et au large : Protopterus aethiopicus, Haplochromis nigripinnis, Haplochromis pappenheimi, Haplochromis angustifrons, Aplocheilichthys eduardensis pour certaine espèces telle que Bagrus docmak, Clarias gariepinus, Haplochromis squamipinnis, Oreochromis nilloticus, Oreochromis leucostictus un gradient d'abondance décroissant des berges vers le large a été observé. C'est en réalité l'abondance des formes juvéniles à proximité des berges qui peut expliquer ce gradient.
Le second groupes comprend 15 espèces capturé seulement près des berges : Astatoreochromis alluaudi, Barbus kersteni, Barbus neglecticus, Ctenopoma muriei, Marcusenius nigricans et plusieurs espèces d'Haplochromis. Il est possible que le type de distribution soit lié à des exigences en nourriture. Ainsi Haplochromis aneocomor se nourrit principalement de débris de Macrophytes et Haplochromis limax qui se nourrit de Pèriphyton, se maintient près de la végétation émergente telle " Vogia cuspidata ". Haplochromis mylodon consomme le Gastéropode " Melanoides tuberculata ", Haplochromis taurinus se nourrit d'œufs et d'embryons et Haplochromis petronius se cantonne au substrat rocheux côtier.
Trois espèces, Oeochromis niloticus, Haplochromis nigripinnis et Haplochromis angustifrons, constituent près de 80% de la biomasse en poissons.(1975). Les deux premiers espèces sont Herbivores et consomme des Cyanobactéries.
Le peuplement ichtyologique des lacs peu profonds d'eaux douces dépends étroitement de celui des fleuves aux quels ils sont associés. La situation biogéographique, la surface du bassin versant ainsi que sont histoire climatique et géologique détermine les potentialités de peuplement des lacs. Le taux d'endémisme est en général faible, parmi les exceptions se trouvent le lac George qui héberge 16 espèces endémiques d'Haplochromis, soit environ la moitie des espèces présentes.
L’hippopotame (Hippopotamus amphibius) vivant le long du canal de Kasinga, qui relie le lac Edouard au lac George.
L’Hippopotame (Hippopotamus amphibius) susceptible d'être rencontré au lac George en Afrique. Espèce qui à pour cousin Hexaprotodon (Choeropsis) liberiensis ou hippopotames nain et encore hippopotame pygmée, deux appellations communes qui désignent en français plusieurs taxons distinct.
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