- Koi1Modérateur Général
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KOHAKU
2009-06-24, 8:18 pm
KOHAKU - 紅白
Introduction :
Chez les amateurs du monde entier, tout commence généralement par une Kohaku et se termine par une Kohaku. En réalité, de nombreux néophytes négligent le Kohaku au profit des Ogon plus colorés et des autres Koï métalliques. Sous revendications qu’ils ressemblent trop à des poissons rouges. Pourtant, à mesure qu’ils apprennent à apprécier les différentes variétés de Koï, ils en reviennent au Kohaku en raison de sa simplicité et de son élégance.
Les Kohaku arborent les couleurs rouge et blanc du drapeau japonais et du symbole de ce pays, la grue Tancho, un oiseau blanc à la tête rouge. De plus, il est plus difficile de trouver un Kohaku primé d'un champion d’une autre catégorie. Tous les amateurs japonais rêvent d’ailleurs de posséder un Kohaku d’exception.
L’histoire du KOHAKU :
Ces Koï rouge et blanc ont fait leur apparition au Japon entre 1804 et 1829, lorsqu’une carpe noir a donné naissance à une progéniture aux joues rouges. On l’appela Hookazuki. Ses descendants blancs furent croisés avec un Higoi, un poisson rouge, pour produire des Koï au ventre rouge. Un Koï aux opercules rouges, appelé Hoo Aka, vit le jour en 1829. Entre 1830 et 1849, plusieurs dessins différents apparurent, dont Zukinkaburi (front rouge), Menkaburi (tête rouge), Kuchibeni (lèvre rouge) et Sarasa (tâches rouges sur le dos). Les croisements des Kohaku se poursuivirent et les variétés se sont perfectionnées, en particuliers dans la région du Chūbu où se trouve la ville de Niigata. Estimer de nos jours comme le meilleur endroit pour l’élevage des Koï. Vers 1888, un dénommé Gosuke acquière un Hachi Hi, une femelle à la tête rouge, et la reproduit avec un mâle Sukura Kana qui avait sur la tête un motif en fleur de cerisier.
Il est couramment reconnu que les Kohaku modernes viennent de l’union de ces deux Koi. Entre 1949 et 1952. Un dénommé Tomoin reçu comme legs les Koï de Gosuke. Au moins des groupes distincts se sont vus apparaître par la suite. Deux des Koï de Tomoin sont acquis par Buketa. Il réussie à faire des Kohaku qui ont une fine peau blanche transparente, comme ils ont une dérive à aller vers le jaune, et marqué d’un Hi violacé. Ce groupe présentait un dessin parfaitement réussi.
Le deuxième groupe vient à apparaître vers 1944, quant une femelle de Tomoin fut reproduite avec un mâle Monjiro. La lignée Yagozen apparut vers 1950 et 1960. Ces Kohaku aux formes intéressantes avez malgré tout un Hi vermillon aux limites floues. Cependant, les tâches sont communément bien délimité et le blanc opaque.
Les couleurs du Kohaku :
Les Kohaku sont des koï portant des tâches rouges ou hi (prononcez "i"). Idéalement, les hi doivent proposer une couleur soutenue, mais il est une chose plus importante qui est que la coloration rouge soit uniforme et aux contours de la marque hi soient nets. La détermination du rouge par rapport au blanc s’appelle le kiwa. Deux gradations de rouge semblent apparaître. Le hi rouge violacé est foncé, mais il ne s’éparpille pas facilement. On considère généralement que cette coloration manque d’élégance et qu’elle a une prédilection à souiller la robe du koï. Le hi rouge brunâtre fournie une coloration très raffiné, presque translucide. Elle a une prédilection déplorable à vouloir à passer rapidement. Les japonais ont une nette préférence pour cette deuxième coloration qu’ils trouvent plus raffiner que le hi violacé.
Le blanc doit être de la couleur de la neige et être exempt de toute imperfection. Un blanc cassé, tirant vers le jaune, voir au jaune sale, discrédite un koï de bonne qualité, pour la raison que le motif hi ne peut ressortir correctement. Les Kohaku présentent parfois des tâches appelées "shimis", qui portent préjudice à l’apparence générale du koï. Il est peut-être le résultat d’une alimentation déficiente ou à des problèmes de qualité d’eau. Ces shimis se dissipent généralement quand les conditions de détention sont améliorées.
L’uniformité, répartition du motif et les couleurs représentent une importance capitale. En règle générale, le hi doit recouvrir entre 50 à 70 % du corps et le blanc entre 30 à 50 %. Si le blanc recouvre plus de 50 % du Kohaku, le koï a une apparence terne. Le rendu visuel est provoqué par la mise en contraste entre le hi sur le fond blanc.
Les motifs Kohaku :
Étant donné que les couleurs des Kohaku se présentent aussi rudimentaire les jurés emploient des normes très drastiques. Dans les concours de Kohaku, la couleur est prise en compte au dernier moment, mais également le point le plus débattue lors de l’évaluation. La disposition des motifs sur l’ensemble du corps est dès lors d’une conséquence fondamentale.
La tête :
Chez tous les Kohaku, le motif hi commence sur la tête. Les Kohaku dont le hi ne commence pas au niveau de la tête n’ont aucune valeur pour des compétitions. Sur la tête, le motif hi montrent la forme d’un grand "U" qui doit descendre jusqu’au niveau des yeux. S’il s’étend sous les yeux, il est présenté comme un défaut. Si le hi n’arrive pas aux yeux, le motif peut être compensé ou équilibré par des " Kuchibeni", (lèvre rouge). Au Japon, ce retour au source ne plait pas trop, mais dans d’autres pays, on apprécie beaucoup ces marques charmantes. La marque hi qui s’étend jusqu’à la bouche est un "Kanatsuki". Quant la tâche recouvre la totalité de la face, c’est un "Menkaburi" (tête rouge). Ces motifs ne sont pas très prisés, dans la mesure où on considère qu’ils montrent un manque d’élégance et de raffinement.
Malgré tout cela, les amateurs commencent depuis peu à apprécier les Kohaku présentant des marques, de formes originales ou irrégulières sur la tête, par exemple Tancho Kohaku, dont la marque représente un diamant. Ces marques accentuent le caractère du poisson. Leur originalité peut supprimer tous les préjugés à cet égard. Un hi qui s’étend jusqu’au nez peut être corriger par d’autres marques, par exemple une tâche sur la joue.
Deux variétés de Kohaku doivent leur nom aux marques sur leur tête :
Tancho Kohaku :
Ce Koï présente une tâche rouge sur la tête. Le Tancho Kohaku est dans la catégorie des Tancho et non dans celle des Kohaku.
Maruten Kohaku :
Ce Koï présente une tâche distincte rouge sur la tête comme pour le Tancho Kohaku, avec d’autres tâches hi sur le corps.
Le corps :
Les grandes marques hi, appelées "Omoyo", sont appréciés aux petites, les "Komoyo", parce qu’elles présentent un contraste parfait avec le blanc. Cette remarque s’attache tout particulièrement pour la tête, parce qu’elle attire le tout premier regard. Il est souhaitable que la séparation du hi se trouve entre l’arrière de la tête et l’épaule. La variation à également sont importance : un koï présentant une suite de motifs intéressants est en général mieux noté qu’un Kohaku à motif plein et massif. Le motif qui s’étant d’une seule tâche entre la tête et la queue est un "Ippon hi". Dans un concours, il est disqualifié d’office.
Les koï qui augmentent à partir de l’abdomen. Quant vous achetez de petits koï, prenez les poissons qui présentent de grandes tâches hi, parce qu’elles vont s’étendre et pourquoi pas se morceler. Les petites marques hi se développeront également, mais il y a un risque pour qu’elles ne réussissent pas à couvrir suffisamment le corps, ce qui nuit fortement à l’esthétique général. Les marques hi, plus petites, évoquant des projections de peinture, s’appellent des "Tobihi" ce qui signifie littéralement "hi fuyant". On estime généralement qu’elles nuisent à l’harmonie du poisson. Si elles ponctuent la partie inférieure du poisson, elles ne représentent qu’un défaut mineur, dans la mesure où elles ne sont pas trop voyantes. Parsemant l’épaule et arrêtant l’homogénéité du motif, elles sont considérées comme un défaut majeur.
Lorsque vous acquerrez un Kohaku, vérifiez la présence possible d’un secondaire, appelé "Nibani". Si tel est le cas, la qualité du koï laisse largement à désirer. L’apparition et la disparition de ce hi secondaire sont dépendant de facteurs comme l’addition de raviveurs de couleurs dans la nourriture.
Il est primordiale également que le motif soit parfaitement réparti sur toute la surface du corps. Le Kohaku dont le hi se concentre principalement à l’avant du corps manque d’équilibre et d’élégance. Pour un concours, il est disqualifié d’office. Les motifs doivent prendre effet à la tête et se terminer à la queue. Chez les grands koï, le motif hi doit aussi couvrir le corps jusqu’à hauteur de la ligne latérale pour être qualifié d’élégant. Il est appelé "Makibara". Chez les petits koï, le hi ne doit jamais chevaucher la ligne latérale.
Les motifs Kohaku se classifient en deux groupes :
Les motifs continus : Qui s’étalent de la tête à la queue. Ce sont les "Moyos".
Inazuma Kohaku : Ce motif continu serpente de la tête à la queue. Inazuma signifie littéralement "éclaire, foudre".
Les motifs discontinus : S’appellent "Dangara" ou Danmoyo". Les Japonais les apprécies aux motifs continues parce qu’ils sont généralement mieux répartis. Les motifs "Dangara" sont décrits suivant le nombre de marques sur tout le corps du koï.
Nidan Kohaku : "Nidan" veut dire deux. Donc, un Nidan Kohaku présente deux marques hi.
Sandan Kohaku : "Sandan" veut dire trois. Donc, un Sandan Kohaku présente trois marques hi.
Yondan Kohaku : "Yondan" veut dire quatre. Donc, Yondan Kohaku présente quatre marques hi.
Que les marques soient continue ou discontinue, la marque hi d’un "Kohaku" doit être harmonieusement répartie sur le corps, mais aussi de chaque côté de la nageoire dorsale. Une marque qui n’est présente que d’un seul côté est un "Kata moyo".
Les autres formes de Kohaku sont :
Goten-zakura Kohaku : Le motif est en "fleur de cerisier". Tacheté, il fait penser à des grappes de raisins.
Kanoko Kohaku : Voir la variété Kawarimono
La queue : La terminaison du motif est aussi primordiale que sont début et de sa répartition sur le corps. Chez un Kohaku idéalement marqué, le hi se termine juste avant l’articulation de la queue. S’il continue sur la queue, il alourdit le motif et fait l’impression de ne pas être fini. On le note généralement pour un défaut. Il est pareil, si la marque s’arrêtait bien avant l’articulation de la queue, il laisse ressortir une zone blanche appelée "Bongiri", qui sera aussi pris pour un défaut lors de concours.
Les nageoires : Les nageoires d’un blanc immaculées sont le complément idéal de la robe rouge et blanc d’un Kohaku de grande taille. En règle générale, le hi qui s’étant sur les nageoires est pris pour un défaut. Dans les nageoires pelviennes, le hi ne présente aucun problème dans la condition où il n’est pas visible pendant les concours. Pour les nageoires pectorales et caudales, il dévalorise la qualité du koï. On tolère que le hi ceigne le corps ou qu’il se prolonge dans les articulations des pectorales. Certains Kohaku présentent des marques sumi (noir) dans les nageoires, ce qui est intolérable.
Les écailles : Les écailles doivent être régulièrement réparties sur tout le corps. Les Japonais ont une prédilection pour un hi fortement présent, qui masque les écailles individuelles. Les écailles visibles en raison de leur faible épaisseur du hi sont des "Kokesuki". Les écailles laissent paraître des ombres sous la peau sont des "Madoaki". Quelle que soit la variété, un Kohaku qui présente une seule et unique ligne d’écaille sur les lignes dorsale et latérales est un Doitsu Kohaku (pour avoir plus d’information, voir la partie générale).
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